Procès ayant opposé ahuski au Comté du Languedoc
ahuski était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Marino1
Nom du juge : Evanne
Date du verdict : 23/01/1460
Lieu concerné par l'affaire : Sur les chemins
En ce 11ème jour du mois de janvier 1460, Nous, Dona Marino1, procureur du Languedoc, mettons en accusation Mestre Ahuski pour troubles à l'ordre public.
- Tout acte portant préjudice à une personne ou à un groupe de personnes, ou susceptible de le faire, de quelque nature qu'il soit, sera considéré comme trouble à l'ordre public. Il en sera de même de tout acte nuisant au bon ordre, à la sécurité, à la salubrité et à la tranquillité publique.
Votre honneur,
je vous énonce ci-après les faits, le mestre Ahuski s'est attaqué, dans la nuit du 09 au 10 janvier 1460, à Monseigneur Galahadd alors sur la route entre Nîmes et Montpellier.
Cette personne malfaisante a barré le chemin à Monseigneur Galahadd et l'a obligé à lui remettre tous ses avoirs alors qu'il voyageait tranquillement.
Mestre Ahuski, a ainsi pu profiter du peu de passage sur les chemins entre Nîmes et Montpellier, pour exercer son oeuvre malfaisante, abandonnant ensuite Monseigneur Galahadd sur la route.
Le préjudice subit est de 250 écus, de 5 sacs de mais et 4 quintaux de pierres d'après les dires de la victime.
Votre honneur, je vous fais lecture de la déposition faite par Monseigneur Galahadd, plaignant dans cette affaire :
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Revenant de Mente ou je me suis rendu pour défendre un homme que les Lions de juda prenaient pour notre Saint Père, j'ai été racketté par le briguant Ahuski dans mon déplacement entre Nîmes et Montpellier. Bien entendu vu la charge que j'exerce je ne portai pas d'armes , je suis encore surpris qu'une créature du Très Haut apporte tant de méchanceté. Le détail de mon inventaire est de 250 écus 5 sacs de Mais et 4 quintaux de pierre. Cet homme certainement sous l'emprise du sans Nom à commis ce geste envers ma personne mais aussi à l'Église Aristotélicienne est impardonnable. Je vous demande donc par vos fonctions d'arrêter cet homme afin qu'il me restitue mes bien que je désiraient consacré aux plus pauvres d'entre nous.
Amitiés Aristotélicienne
Mgr Galahadd
Ci-joint la preuve :
10-01-2012 04:04 : Vous avez été racketté par Ahuski .
Notre justice, votre honneur repose sur la coutume et deux points essentiels que je rappelle ci-après.
Le premier est celui du critère du bon père de famille, hors selon ce critère, est permise en Languedoc toute action que pourrai commettre une personne normalement sérieuse, raisonnable et soucieuse de ne causer aucun préjudice à autrui... Ces actes commis sur la personne de Monseigneur Galahadd, nous en conviendrons aisément ne ressemble en rien à l'action d'un bon père de famille.
Le second est celui de l'universalité d'action qui rend punissable l'acte qui mettrait gravement en péril la vie en société si tout citoyen se l'autorisait. Et cette fois encore, ces actes commis sur la plaignante ne laissent aucun doute quand au fait que ce critère est bafoué, si tout à chacun venait l'arme à la main pour détrousser les habitants de notre comté ou simples voyageurs, notre société serait en grand danger.
Ainsi votre Honneur, l'accusé Mestre Ahuski est donc présenté devant vous pour troubles à l'ordre public, à savoir brigandage sur la personne de Monseigneur Galahadd.
J'appelle donc à la barre, pour la défense, Mestre Ahuski, et pour la partie plaignante, Monseigneur Galahadd, afin que toutes les parties viennent nous éclairer sur la nature des faits reprochés à l'accusé et que toutes questions puissent être éclaircies dans cette affaire.
Nous rappelons que l'accusé peut se faire aider d'un avocat, reconnu par le barreau du Languedoc, pour sa défense. Voici l'adresse où vous pouvez en faire la demande :
http://chateau-montpellier.discutforum.com/salle-publique-f111/
Je vous remercie votre honneur.
La parole est à la défense!
Bonyour votré honneur.
Tout d'abord excousé moi si yé né parle pas bien lé frances, yé souis Espagnol.
Lorsqué yé reçu la convocacion dé la tribunal yé été très étonné. Yé lé souis encore plus maintenant que yé sais cé qué vous mé repproché.
Yé veux dire à vous qué yé souis innocenté !
Yé né yamais attaqué lé sénor Galahadd sur la route ! Yé n'été même pas sur cette route !
Lé sénor Galahadd dit qué cé moué qui l'ai attaqué. Mais qui lui a dit mon nom ? Lé voleur ? Ha ha ha ! Il a boucoup dé chance d'être tombé sur un brigand honnêté qui lui a dit comment il s'appelé avant dé s'échappé Ha ha ha ! Mais lé senor Galahadd est-il aussi naif pour croire qué lé brigand lui a donné son véritablé nom ? Y'espère qué votre honneur né lé séra pas autant !
Lé voleur doit bien rire en cé moment ! Mais moué ça né mé fait pas rire du tout !
Voila votré honneur cé qué yé voulé vous dire.
Votre Honneur,
Nous venons d'entendre les deux témoins de cette sordide affaire.
J'en aurai presque les larmes aux yeux en entendant l'accusé réfuter son méfait, et essayer de nous faire croire qu'il n'est en rien responsable d'un brigandage.
Le plaignant nous a apporté assez de preuves pour que ce triste sire sire soit condamné.
Par conséquent, nous demandons que mestre Ahuski, soit condamné à 3 jours de prison, il pourra ainsi méditer sur ses actes et profiter du confort de nos géoles.
La parole est une dernière fois à la défense!
Yé n'ai pas dit qué cé n'été pas vrai qué lé senor Galahadd c'été fait attaqué. S'il lé dit cé surement vrai ! Yé dit qué cé né pas moué.
Lé procureur dit qué lé senor Galahadd a apporté suffisament dé preuves... Lesquelles ? Dans sa déposicion il a dit : "j'ai été racketté par le briguant Ahuski dans mon déplacement entre Nîmes et Montpellier. Où sont les preuves ? Yoré aimé qu'il nous dise comment il a su lé nom dé son brigand !! Commé il né pé pas mé connaitré (cé la prémière foué qué yé viens en Francia) cé lé voleur qui lui a dit et il a menti. Vous avé déya vu un voleur qui donne son propé nom et son adresse avant dé partir votre honneur ?
Si au moins il avait dit comment le voleur été habillé vous aurié bien vu qué cé n'été pas moué ! Régardé moué votre honneur, yé souis tout en blanco ! Ca cé remarque pourtant ! Si lé senor Galahadd c'été fait attaqué par quelqu'un en blanco il s'en séré souvenu et il l'auré dit ! L'explication est donc simplé : cé né pas moué qui lé attaqué votré honneur ! Né coyé pas cé qu'a dit lé brigand, cé batardo qui doit bien rigolé en cé moment !
Yé souis inocenté !
Yé souis inocenté !
Yé souis inocenté !
Monseigneur Galahadd se leva et pris place devant le tribunal.
Je jure devant vous et devant le très Haut de dire rien que la vérité , je ne permettrai à personne de mettre en doute mes dires car si telle est le cas c'est toute l'Église Aristotélicienne représenté par ma personne qui serait discrédité.
Oui, dans ce voyage de retour j'étais pas accompagné de ma garde Épiscopale car celle-ci était retenu sur Mente encore quelque jours. Marchant d'un bon pas pour porter les paroles du Très Haut dans nos village j'ai été soudainement attaqué par ce triste sir, armé jusqu'au dent et qui m'a obligé à me dépouiller de tous mes biens. Jadis j'avais appartenu à L'Ost , j aurai pu me défendre mais aujourd'hui par ma charge , suivant mes voeux d'ordination je ne porte pas d'arme. Pour cet être pris par la créature sans nom j'étais devenu une proie facile. Par cet acte , l'Église Aristotélicienne dont je suis le plus haut responsable du Comté à été agressée Je demande le remboursement de mes biens qui sert le plus souvent au pain du pauvre et à la construction de mon hôtel de la charité , un châtiment exemplaire contre ce voyou.
Dans l'affaire opposant le Comté du Languedoc à Mestre Ahuski,
Nous, Mestra Evanne, juge du Languedoc, allons vous donner lecture du jugement que Nous rendons dans l'affaire vous concernant .
Attendu que Mestre Ahuski est accusé d'avoir brigandé Monseigneur Galahadd dans la nuit du 9 au 10 janvier sur la route entre Nîmes et Montpellier.
Attendu que l'accusé nie honteusement les faits malgré les preuves apportées, et qu'il s'est attaqué à un homme d'église qui oeuvre pour les plus déshérités,
Attendu que les preuves apportées par le procureur sont irréfutables.
Attendu les témoignages à charge de l'accusation.
Attendu que nous jugeons cet acte de brigandage éminemment répréhensible car ne respectant pas le critère du bon père de famille et par la même notre coutume.
Par ces motifs, Nous Evanne, juge du Languedoc, déclarons l'accusé Mestre Ahuski coupable des faits qui lui sont reprochés, et par cela décidons de le condamner à 3 jours de prison ferme, peine immédiatement exécutable.
Remercions toutes les personnes que nous avons entendues au cours de ce procès et nous ayant permis de rendre ce jugement.
Informons les parties qu'elles peuvent interjeter appel du jugement devant la Cour d'appel du Royaume, selon la procédure afférente à cet organe juridictionnel.
Ainsi en a été jugé par le tribunal du Languedoc, en la personne du juge Evanne, le 23ème jour du mois de janvier de l'an 1460.
L'audience est levée.
Le prévenu a été condamné à 3 jours de prison ferme