Procès ayant opposé Titiza au Comté du Languedoc
Titiza était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Astran
Nom du juge : Vanyë I Chia
Date du verdict : 16/02/1455
Lieu concerné par l'affaire : Nîmes
Nous, Djahen, Procureur du Languedoc intentons en proces Titiza pour trouble a l'ordre public.
Ladite personne serait en effet membre d'un corps d'arme, hors la loi n'autorise l'appartenance a ce type de groupe qu'aux soldats de l'Ost Languedocien.
Les preuves:
http://img523.imageshack.us/img523/1279/multiinfractiongroupewi3.png
Nous informons le prévenu que le Barreau du Languedoc peut assurer sa défense s'il le souhaite, sans demander rétribution.
*Titiza entre dans la grande salle du tribunal et se rend à la barre tremblante et effrayée.*
Monsieur le Juge, Monsieur le Procureur,
J'apprend ce jour être accusée d'appartenir à un corps d'arme hors la loi.
Messires je vous implore de croire en ma bonne foi.
Je suis actuellement en voyage avec des amis. Je suis accompagnée de Teodort : mon fiancé et d’un couple d’amis : Salvaressa et Rodrigo. Nous voyageons ensemble pour leur voyage de noces.
*Titiza baisse le regard pour ne pas faire voir les larmes dans ses yeux, elle continue sa plaidoirie la voix sanglotante*
La lance pour laquelle je suis ici aujourd’hui a été créée pour le confort de notre groupe. Nous sommes tous très proches et ne voulons être séparés en chemin.
*Titiza relève la tête, essuie ses yeux d’un revers de la main et continue sa plaidoirie le regard implorant*
Messires, je vous jure que je n’avais aucune mauvaise intention et il est vrai que nous aurions du nous renseigner avant de créer ce groupe, mais ce n’était pas dans un esprit malsain.
La lance a été rompue dès que nous avons pris connaissance des risques que nous encourions. Nous voyagerons dorénavant individuellement au risque de nous faire détrousser par les brigands.
* les larmes coulant sur ses joues, Titiza s’adresse à Monsieur le Juge *
Monsieur le Juge, je suis certaine que vous rendrez votre verdict en toute conscience, et je vous implore d’être indulgent avec moi, tout ceci n’était pas fait dans le but de nuire.
*Titiza sort de la grande salle du tribunal et éclate en sanglots*
Suite à des échanges d’écrits auprès des prévenus composants la lance mise en cause, ainsi que l’intervention du Duc de Normandie, Godvador de Quillebeuf, nous avons décidé, en vu des preuves de bonne volonté, du repentir sincère, d’une missive attestant sur l’honneur dudit Duc la grande intégrité des personnes mises en cause (http://img255.imageshack.us/img255/5896/ducyw8.png) et des liens d’amitié unissant nos régions de demander une relaxe.
*Après avoir entendu le réquisitoire de l’accusation, Titiza un peu plus rassurée se rend à la barre, et timidement …*
Votre Honneur,
Je vous remercie de l’indulgence dont vous venez de faire preuve.
Je vous promets que, dorénavant, nous prendrons soins de nous renseigner sur les lois des duchés que nous traverserons pendant le voyage.
Je tiens à vous présenter mes plus plates excuses pour vous avoir fait perdre un temps si précieux.
*Titiza laisse les larmes de soulagement sur ses joues et retourne à sa place*
*Rodrigo s'avança devant l'assemblée, et, regardant sa femme et Titiza les yeux larmoyants, il se tourna pour saluer le juge, le procureur et les magistrats."
Messieurs,
Je suis Rodrigo Diaz de Viva, époux de Salvaressa Diaz de Bivar. Nous sommes de Normandie et sommes en voyage de noces avec comme compagnons de route Titiza et Teodort.
Pour des raisons de commodités nous avions formé un groupe afin d’être unis et faire face à bon nombre de brigands sur les routes.
Après avoir parcouru le royaume de France pour rejoindre les terres d’Aragon, ou nous sommes attendus, j’ai décidé de transformer notre groupe en une Lance pour raisons purement pratiques. Tout le monde suivant le meneur (moi ), mon souhait était de protéger ma femme enceinte et mes amis, n’oubliant ainsi personne sur les routes.
Nulle était notre intention de porter atteinte aux lois des duchés, et nous ne portons aucune arme.
Le seul coupable, Monsieur le juge, est ma personne. Par ignorance j’ai choisi cette action qui m’était inconnue.
Dès réception de la missive de Messire Fingon, Lieutenant de la caserne de Carcassonne, j’ai détruit la Lance. Messire Ulysse 89, nous est malheureusement, totalement inconnu.
Je m’en remets à vous, et vous prie de croire notre bonne foi, de m’excuser d’aimer et de protéger ma femme, mon enfant et mes amis.
*Rodrigo, fatigué, salua la salle et se dirigea fébrilement vers la sortie*
messire les voyageur du royaume ont des droit il vous devez maintenir l'ordre; or une simple consultation de nos fiches aurait permis a Ulyse89 de comprendre le bien fondè de notre groupe armees. la loi et l'ordre sont une chose
avec les quelles on ne plaisante pas. un peu d'attention aurait eviter de ceci
messires je vous pris de croire a notre innocence
j'ai belle est bien etait informer d'un corps d'arme qui est construit dans notre ville par un des gardes alors j'ai pensè que cela pouvait manifister un trouble dans notre ville j'ai aussitot donnè à l'accusè une periode de24h pour detruir le groupe malheuresement j'ai pas eu de reponse.
Vanyë I Chia observe l’accusée, qui semble profondément bouleversée de se retrouver devant le tribunal ce jour. Elle ne paraît pas comprendre ce qui lui arrive, en réalité. Il vient de relaxer son amie, accusée des mêmes faits dans la même affaire. Il voit l’espoir naître sur son visage :
“Accusée, levez-vous ! Nous allons vous donner lecture du jugement que Nous rendons.
Attendu que Dame Titiza a été déférée devant Nous pour violation du code militaire, pour avoir fait partie d’un corps d’armes illégal.
Attendu que l’accusée explique qu’elle a agi par ignorance de la loi languedocienne ; qu’elle était en voyage de noces avec son époux et une amie ; qu’elle n’avait pas l’intention de créer un trouble à l’ordre public au Languedoc ; que si un corps d’armes avait été créé, c’était par sécurité afin qu’aucun membre du groupe de voyage ne se perde en route.
Attendu que le créateur du groupe, appelé en tant que témoin, a expliqué qu’effectivement, c’était sa décision d’avoir créé une lance, ceci afin d’assurer le guidage et la sécurité de ses accompagnants ; qu’il n’avait pas l’intention de créer un trouble à l’ordre public au Languedoc mais qu’il en assumait l’entière responsabilité ; qu’il a affirmé avoir détruit la lance dès que les autorités militaires languedociennes lui en avaient intimé l’ordre.
Attendu que le procureur, en la personne de messire Djahen, a requis la relaxe, expliquant avoir eu contacts avec les autorités de Normandie, comté d’origine de l’accusée ; que ces dernières se sont portées garantes de l’honnêteté et de la qualité de l’accusée ; que le procureur a requis la relaxe, considérant l’amende honorable, les excuses et la bonne foi présentées par l’accusée.
Attendu qu’il ressort des témoignages que l’accusée n’avait pas l’intention de constituer un groupe armé pouvant menacer la sécurité intérieure du comté du Languedoc ; que sa bonne foi ne peut être mise en doute ; que si nul n’est sensé ignorer la loi, il convient de tenir compte de la qualité d’étrangère au Languedoc de l’accusée.
Par conséquent,
Relaxons l’accusée des charges qui pesaient contre elle ;
Disons que le jugement fera l’objet d’un affichage public en halle ;
Informons les parties qu’elles peuvent faire appel du présent jugement devant la cour d’appel du royaume, selon la procédure afférente à cette juridiction ;
Ainsi en a été jugé par le tribunal du Languedoc, en la personne du juge Vanyë I Chia, le 16 février 1455.
L’audience est levée !”
Le prévenu a été relaxé.