Procès ayant opposé Maria_paz au Comté du Languedoc
Maria_paz était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Arthurcano
Nom du juge : Kelak
Date du verdict : 18/05/1460
Lieu concerné par l'affaire : Illisible
En ce 26ème jour du mois d'avril 1460, s'ouvre la comparution de Mestra Maria_paz devant le Juge Kelak présidant la Cour de justice du Languedoc.
Nous, Senher Arthur Cano de Génolhac, procureur du Languedoc, mettons en accusation Mestra Maria_paz pour Trouble à l'ordre public. Le Procès est conduit sous couvert du traité de coopération judiciaire liant le comté du Languedoc et le Duché du Lyonnais Dauphiné.
Aussi votre honneur, je vous fais lecture de l'acte d'accusation transmis ce jour par dona Vanesfagg de Pierrelatte et Bourgoin, procureur du Lyonnais Dauphiné.
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En ce jour du 26 avril 1460,
Nous, Vanesfagg Gardenia, Procureur du Lyonnais Dauphiné, et en vertu de la coopération judiciaire qui nous lie au Comté du Languedoc, demandons au procureur Arthurcano la mise en accusation de Dame Maria_paz pour Trouble A l'Ordre Public.
Celle-ci a la possibilité de se rendre au barreau des avocats afin de demander à un avocat de le défendre à cette adresse.
http://chateau-de-lyon.forumactif.com/f222-salle-publique-de-la-justice
Vous êtes accusée d'avoir agressé, avec l'aide d'un complice, dans la nuit du 13 au 14 décembre 1459 dame Tsouika et dame Orphéa sur le lieu dit de Crest entre Valence et Dié, lieu sous juridiction Dauphinoise.
Nous rappelons que la partie plaignante, l'accusée et la procure peut soumettre a l'approbation du juge une demande de déroulement du procès en place publique.
Le procure n'en fait pas la demande.
Voici les preuves que nous avons à votre encontre :
http://imageshack.us/photo/my-images/819/36219939.jpg/
Courrier de témoignage de Dame Tsouika :
Citation:
Expéditeur : Tsouika
Date d'envoi : 14/12/2011 - 20:08:49
Titre : Re: Re: Des nouvelles.... peu réjouissantes
Bonsoir Bine !
Alors voici mon témoignage :
Les faits se sont déroulés dans la nuit du 13 au 14 décembre 1459, nous étions sur la route entre Valence et Dié avec Oprhéa. Nous avons été attaquées par deux personnes, un homme et une femme portant chacun une épée et un bouclier, qui nous ont rossées et détroussées.
Ils m'ont dérobé 130 écus, 2 ou 3 miches de pain (je ne sais plus précisément).
Ainsi que le mandat de la mairie de Valence qui contenait : pour 1130 écus de laine (100 pelotes ? ) et une charrette.
P.S. : je te copie-colle l'événement en attendant de faire un screen (et de réussir à te l'envoyer ^^)
14-12-2011 04:04 : Vous vous êtes battu avec un groupe composé de Aelig et de Maria_paz (coefficient de combat 10), qui essayait de vous détrousser. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant inanimé dans un champ.
Vu l'article-IV.3. des Lois en vigueur en Lyonnais-Dauphiné relatif au Brigandage
IV.3.a Brigandage classique
« Les personnes coupables de brigandage seront poursuivies pour trouble à l'ordre public et devront répondre devant la justice pour ce chef d'accusation.»
Considérant qu'en vertu de ce texte, vous vous êtes rendue coupable de Trouble à l'Ordre Public, nous vous demandons d'en rendre compte devant la Cour.
La parole est à la défense.
Votre Honneur, Mesdames et Messieurs de la cour,
Mon Aelig est bavard, mais on ne peut pas lui reprocher sa franchise et son sens du détail. Moi aussi je vais faire du sobre, en bémol.
*La Paz se concentre, le regard se perd. *
Cette fameuse nuit�
Nous étions deux cavaliers, surgissant hors de la nuit, courant vers l�aventure au galop.
A la pointe de notre chevauchée, pleins d�espoir, nous visions l�Italie et une rencontre avec les artisans de la prospère ville de Parme avec lesquels nous avions des grandes ambitions commerciales. Avez-vous déjà goûté leurs beaux jambonneaux ? Ils ont une saveur extraordinaire, du caractère et du sel, ils ont séché de longs mois sous la brise parfumée des Appenins. ça dans l�assiette c�est� c�est�Le bon Deos en culotte de v�lours ! C�est tellement bon qu�on pourrait en bouffer sur la tête d�un pouilleux !
Mais je m�égare.
Faut vous dire, votre Honneur, qu�à l�époque, lorsque nous traversions le Lyonnais Dauphiné, nous les ambuleurs, nous serrions les fesses. Vous pouviez à tout moment rencontrer des traîneurs de sabre et vous prendre une dérouillée sans préavis ni accusé de réception.
Et ainsi que vous l�a expliqué mon compagnon, quelques semaines avant notre voyage, l�une de nos plus belles edelweiss de la Compagnie s�en allait se faire dorer la pilule dans le sud, avait été lâchement agressée vers Die par l�armée Saint Georges de Lydda et laissée pour morte.
*La castillane fronce les sourcils. *
C�était quand même pas une grosse bête sauvage ! Et ses compagnons ? Même sort ! L�armée les a croisés sans rien dire, puis sournoisement est revenue sur ses pas pour les attaquer par derrière. Des sicaires bien propres sur eux, tous frais rasés de partout, sentant bon l�eau de Cologne. Cinq d�entre eux ont regagné leurs pénates sur des brancards.
Et je confirme : non seulement les autorités Lyonnaises ont laissé faire, mais elles n�ont pas daigné répondre à notre Saint Patron Cendres, Grand Ambuleur devant l�Eternel, qui réclamait réparation pour les crimes commis. Pas une excuse, par un rond ! Rien ! ça ne se fait pas d�ignorer un vieux, fier, beau et droit. Et puis surtout, un sage ! A qui on n�apprend pas à faire des grimaces !
Cet affront fait à Genève restera à jamais gravé sur ma gourmette. C�est ballot, je l�ai perdue depuis qu�on n�est plus fâchés avec le Duc.
Bref. Ha vous aussi vous avez dit bref ? Oui je poursuis.
Aussi, au cours de notre voyage et en cette nuit du 13 au 14 décembre 1459, peu après Crest, commencions-nous à trembler comme des feuilles et à sursauter au moindre bruit. La nuit était tombée, et la campagne n�était éclairée que par une lune bossant à temps partiel. Nous avions mis pied à terre, cherchant une bergerie pour y dormir. Deux ombres se sont profilées à quelques mètres et nous avons craint l�embuscade. La meilleure défense étant l�attaque, nous avons spontanément pris les devants. Et comme vous l�a dit Aelig, on les a confondus avec des soudards. Et lorsqu�on les a cernées, il a juste frappé avec sa rame.
Ces dames disent qu�elles ont été rossées, je suis désolée mais franchement nous n�avons pas eu cette grossièreté. Assommées oui, j�en conviens, mais d�acharnement que nenni.
Ensuite ? Nous nous sommes enfuis de peur que le reste de la troupe nous tombe sur le paleteau.
Votre Honneur, ce triste évènement n�est que la conséquence de l�inconséquence d�un duché qui à l�époque n�a pas jugé bon de s�excuser et de botter le $@#€!£ ! de ces trouffions. Il fallait une justice, après Crest, Dieulefit, sans le faire exprès.
Toujours est-il que pour cette raison nous pourrions bénéficier de circonstances atténuantes. Rien que pour avoir prouvé notre bonne foi en demandant nos laissez-passer tiens ! Un brigand au contraire passe en silence. Et puis je voulais vous dire aussi qu�on était un peu là pour trouver des accords commerciaux pour nos épiceries fines respectives. Ça vous dirait des yaourts ? Oui, je termine.
*Maria se tourne vers les plaignantes*
Oui, tout comme l�Aelig je peux m�excuser pour le dérangement.
*La voix est soudain plus tendue. *
Cependant, en ce qui concerne l�allègement de charge, j�aimerais comprendre. L�argent, les objets� oui nous les avons pris. Mais qu�est-ce que c�est que cette histoire de mandat ? Je réfute cette accusation ! Point de mandat et point de laine. Mensonge ! Nous ne sommes tout de même pas ici pour couvrir une quelconque malversation et pour qu�on prenne l�Helvétie pour des lents ternes ! Qu�on nous montre les preuves !
*Baisse le ton. *
Dites Monsieur le Juge, C�est possible de me mettre dans la même cellule que l�Aelig ? Il m�a grugée d�un tour aux échecs.
**Arthur avait reçu copie du réquisitoire de son homologue du Lyonnais Dauphiné, aussi se leva-t-il et pris parole**
Votre honneur,
je vous fais présentement lecture du réquisitoire rendu par le procureur du Lyonnais Dauphiné.
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Je ne m'étendrais pas dans un long réquisitoire
Attendu que Dame Maria_paz dans son long... très long discours reconnait avoir raquetté Dame Orphéa et Dame Tsouika même si elle conteste le montant. Que selon la loi, l'accusée s'est rendue coupable de trouble à l'ordre Public.
Nous, Vanesfagg Gardenia, Procureur du Lyonnais-Dauphiné, demandons au juge Tazspike, au Nom de la Duchesse et de son peuple, de sanctionner l'accusée. En effet, nous ne pouvons tolérer des actes de brigandage en sol Dauphinois !
Aussi, Réclamerons-nous une amende d'un montant de 100 écus et de 3 jours de prison à l'encontre de Dame Maria_paz
Que justice soit rendue!
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
tout comme pour son comparse, Kelak ne put s'empecher de sourire en écoutant la plaidoirie de la défense, bien sur ca n'excusait pas le geste mais c'était toujours un plaisir de voir des brigands avoir un minimum de ResPect pour la cour
enfin toujours est il qu'il était pied et point lié par le traité de coopération ainsi prit il la parole
Nous Kelak, juge du Languedoc, en accord avec le traité de coopération judiciaire qui nos unis au Lyonais-Dauphiné, allons lire en ce jour du 18 mai 1460 le verdict rendu par notre confrère dans l'affaire opposant le LD à Maria_paz.
Citation:
"
bien apres avoir ecouter, moi tazspike juge du LD je vais rendre mon verdict au nom de la duchesse et de son peuple
au vu des preuves et des different temoignange je suivrai le requisitoire du procureur
je vous condamne donc a 3 jours de prison et 100 ecus d'amende
que justice soitfaite!! "
Après lecture Kelak ajouta
je rappel que l'accusé peut interjeter appel de la sentence en se rendant en cours d'appel
la séance est levée
Le prévenu a été condamné à une amende de 100 écus et à 3 jours de prison ferme