Procès ayant opposé Bentich au Comté du Languedoc
Bentich était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Marino1
Nom du juge : Vanye
Date du verdict : 04/07/1460
Lieu concerné par l'affaire : Montpellier
D'une humeur massacrante, Marino1, nommée par le comte comme procureur adjoint dans cette affaire, se présentait au tribunal pour une affaire de la plus haute importance. Une grosse masse de parchemins sous le bras, elle s'installait....
Votre honneur
En ce jour du 15 juin 1460, moi, Marino1 procureur adjoint du Languedoc nommée pour cette affaire par notre comte Arthurcano, mettons en accusation Messire Bentich pour troubles à l'ordre public.
Voici les faits tels qu'il m'ont été transmis.
Messire Bentich est en effet accusé, en tant que chef d'armée, d'avoir provoqué le massacre d'honnêtes personnes se déplaçant en lance, sans raisons apparentes.
Dame Zebulon, messire Motshow, messire Bnini, messire Valball et dame Llynak ont ainsi trouvé la mort lors de l'attaque sanglante de l'armée de Bentich.
Le Très-haut a pourvu au retour de leurs âmes nobles en leur redonnant la vie peu de temps après.
Je vais maintenant vous faire lecture des missives que j'ai reçu :
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Expéditeur : Motshow
Date d'envoi : 07/06/2012 - 16:27:12
Titre : Re: Plainte
Euh Joro,
J'étais déjà sur le point d'être ruiné, mais là cette fois, je le suis au plus haut point car c'est par mon dernier souffle que je te fait parvenir cette missive:
Nous étions donc on mission pour aller chercher Uronas, frère de Bnini, habitant natif de Alais, à Castelnaudary à côté de Toulouse, et devions aussi aller chercher notre évèque sur le retour à Lodève afin de le ramener à son église et entretenir notre foi boulasseuse et aritotélicienne.
Lorsque, groupe pourtant disposant de pas moins de 22 FC, nous rencontrâmes l'armé de Bentish entre le noeuds se situant entre nîmes et MP et Bézier.
Je dormais à point fermé, bercé par le doux tangage de la chariotte de notre brave Zebulon, tribuin dévoué de ALais, lorsque nous fûmes attaqué par des languedociens la salive aux lèvres, ils nous laissèrent là, gisant au bord de la route.
Zebulon prit les quelques forces en main et nous passa le reste de la nuit à nous ramener en notre bonne ville pour 45 jours de convalescence.
Mes preuves:
07-06-2012 04:05 : Votre bouclier a été détruit.
07-06-2012 04:05 : Votre arme a été détruite.
07-06-2012 04:05 : Loup24 vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
07-06-2012 04:05 : Boulga vous a frappé Vous êtes mort au combat.
07-06-2012 04:05 : Auru vous a donné un coup de baton. Vous avez été grièvement blessé.
07-06-2012 04:05 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "La Légion du Phoenix" dirigée par Bentich.
aujourd'hui., en chemin, vous avez croisé l'armée "La Légion du Phoenix" dirigée par Bentich.
Force 242 -10
Intelligence 245 -10
Charisme 245 -10
Points de réputation 255
(dont points de confiance) 40
45 jours d'indisponibilité
Je souffre atrocement, et comble de cette vie déjà fort difficile, je ne pense pas trouvé la force de me remettre.
Adieu mon ami, que le très haut te vienne en aide dans ta justice.
Motshow
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Expéditeur : Bnini
Date d'envoi : 07/06/2012 - 18:07:19
Titre : attaque
Bonjour Jorocket
Hier nous avont ete attaqué par une bande armée
L'armée "la legion du phoenix" dirigée par bentich nous as pris en traitre moi et mes camarade (motshow, zebulon etc)
Je vien vers vous pour que justice soit faite et attend de vous une réparation pour les dommages reçus!
Pour ma part 10 points dans les trois competences (force, intelligence, charisme) m'ont été enlevé!
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Expéditeur : Llynak
Date d'envoi : 07/06/2012 - 18:30:14
Titre : Re: Témoignage
"Événements récents :
07-06-2012 04:05 : Loup24 vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
07-06-2012 04:05 : Marieline vous a porté un coup d'épée. Vous avez été légèrement blessé.
07-06-2012 04:05 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "La Légion du Phoenix" dirigée par Bentich."
"Au plus noir de la nuit, Notre petite troupe marchait sans crainte, tranquillement, un peu fatiguée de ces quelques jours de marche et de tous ceux qui allaient arriver rendre une visite amicale. Mais nous ne savions pas que notre groupe se ferait sauvagement attaquer sans aucune raison, n'ayant fait de mal a personne, et ne projetant pas d'en faire d'ailleurs. Les hommes et femme, munies d'epées engagèrent le combat. Nous ne comprenions pas leurs intentions mais par pure instinct de survie, il fallait se défendre... J'essayais en vain de protéger ma fille âgée de 10 ans à peine au péril de ma vie, la vie qui n'est en fait que peu de chose puisque sous mes yeux un attaquant porta le coup fatal à mon unique enfant, ma raison d'être... je reçu également plusieurs coups d'épée et m'effondrais au côtés de ma fille. Il me laissèrent mourant au bord du chemin au milieu de mes amis aussi blessés que moi..."
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Expéditeur : Valball
Date d'envoi : 07/06/2012 - 19:49:31
Titre : Re: Témoignage
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé l'armée "La Légion du Phoenix" dirigée par Bentich.
7-06-2012 04:05 : Votre bouclier a été détruit.
07-06-2012 04:05 : Votre arme a été détruite.
07-06-2012 04:05 : Marieline vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
07-06-2012 04:05 : Joker44 vous a porté un coup d'épée. Vous avez été sérieusement blessé.
07-06-2012 04:05 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "La Légion du Phoenix" dirigée par Bentich.
Aujourd'hui je suis mort suite à l'attaque aussi soudaine qu'inexpliqué par l'armée de Bentich, alors que mon groupe de voyageur menée par Zebulon allions à Castelnaudary pour aller chercher des amis et que certains d'entre nous prennent des cours.
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Expéditeur : Zebulon de la vallée du viroin
Date d'envoi : 10/06/2012 - 17:52:47
Titre : Re: Plainte
j'avais constituer un groupe simple de 6 personnes pour aller chercher un nouvel habitant à castelnaudary, 2 jours àpres notre départ de Alais le 7 juin 1460 l'armée de bentisch nous à attaqué alors qu'ont pousuivais tranquillement notre chemin, je me suis défendu mais j'ai sucombée a mais blesures et suis morte , mais le trés haut m'a ramener à la vie.
j'ai perdu 10 points dans chaque caractéristiques, mon épée et bouclier ont été détruis
http://nsa30.casimages.com/img/2012/06/10/120610060255877643.jpg
http://nsa29.casimages.com/img/2012/06/10/12061006041429572.jpg
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Expéditeur : Ernest84 de Saint Germain de Montaigu
Date d'envoi : 11/06/2012 - 19:21:22
Titre : Re: Témoignage
Bonjour Joroket
Je te transmet ci-dessous mes paramètre de combat et de déplacement.
Option de groupe
Actuellement, votre option de groupe est la suivante :
Vous effectuez toujours votre action ou votre déplacement, quelle que soit l'action des autres membres du groupe.
Les actions affectées par cette option sont uniquement les déplacements, les combats, et les actions de brigandage. Vous devez par ailleurs appartenir à un groupe pour que cela ait un intérêt.
Vous pouvez changer cette option. Effectuer mon action seulement si... .
En cas d'attaque de brigands
Actuellement, en cas d'attaque de brigands, vous vous défendez si vous pensez que vous êtes plus fort que l'agresseur.
Vous pouvez changer cette option. En cas d'attaque de brigands, se défendre si l'agresseur... .
En cas de combat
Actuellement, en cas de combat, vous n'hésitez pas à tuer votre adversaire si besoin est.
Vous pouvez changer cette optionEn cas de combat....
En ce qui concerne la rencontre avec l'armée du phoenix, je confirme que c'est l'armée qui a attaqué mon groupe et massacré mes amis. Je n'ai pas attaqué ni été attaqué, je ne sais pas pourquoi.
Ernest
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Notre justice, votre honneur repose sur la coutume et deux points essentiels que je rappelle ci-après.
Le premier est celui du critère du bon père de famille, est permise en Languedoc toute action que pourrai commettre une personne normalement sérieuse, raisonnable et soucieuse de ne causer aucun préjudice à autrui.
Le second est celui de l'universalité d'action qui rend punissable l'acte qui mettrait gravement en péril la vie en société si tout citoyen se l'autorisait.
Mais lorsque cette lance a rencontrée l'armée de Bentich pendant leur trajet, vers Montpellier, il y a eu un combat.
En vertu des coutumes ancestrales, il semble qu'un groupe faisant route en lance ne peut engager le combat aussi il apparaitrait que seules les instructions du chef d'armée auraient pu provoquer ce combat sanglant, la responsabilité en reviendrait donc entièrement au chef d'armée Bentich.
Concernant Messire Ernest84, qui se trouvait également dans la lance, celui-ci n'a pas participé au combat sans trop savoir pourquoi, mais a néanmoins pu voir ses amis se faire massacrer par l'armée de Bentich.
Est-il normalement raisonnable qu'un chef d'armée donne pour instructions à son armée de massacrer des personnes honnêtes ?
Est-ce préjudiciable pour la société si tout le monde se le permettait ?
En conséquence de quoi, messire Bentich a enfreint le droit coutumier régissant le Languedoc.
J'appelle donc à la barre, pour la défense, Messire Bentich, et pour la partie plaignante, le Mestre Motshow et toutes autres personnes susceptible d'apporter éclaircissement afin que toutes les parties viennent nous donner leur version sur la nature les faits reprochés à l'accusé et que toutes questions puissent être éclaircies sur cette affaire.
Nous rappelons que l'accusé peut se faire aider d'un avocat, reconnu par le barreau du Languedoc, pour sa défense. Voici l'adresse où vous pouvez en faire
la demande : http://chateau-montpellier.discutforum.com/salle-publique-f111/
Je vous remercie votre honneur.
**Une fois de plus Ben se rendit au tribunal, mais cette fois il était mis au banc des accusés. Il écouta avec attention la lecture de l�acte, et on pouvait se rendre compte que Marino n�avait pas son humeur au beau fixe ce qui amusa légèrement le recteur. La lecture finie la procureur adjoint laissa la parole à Ben, tout en ayant appelé comme par hasard Motshow comme témoin de l�accusation. Mais bon le Sénéchal ne s�en offusqua pas du tout, et une fois qu�il fut sur il prit la parole.**
Votre Honneur, tout d�abord je ne ferai pas appel à un avocat et me chargerai de ma défense moi-même. Me voici donc devant vous pour répondre d�un acte qui je le reconnais est malheureux mais ne peut m�être imputé. En effet les faits sont la ça il ne peut y avoir aucuns doutes, mais ils sont du a un concours de circonstances malheureux.
Mais avant d�aller plus en avant et vous expliquer les événements chronologiquement je tiens a vous signaler que je trouve étonnant que la plainte ne vienne que d�une des lances qui ont combattu et surtout j�attire votre attention que si une personne de mauvaise foie assisterait à ce procès et suite surtout au sondage lancé par la maire de Alais, Mestra Evanne.
Cette mauvaise personne pourrait penser légitiment que ce procès a été lancé sous la pression populaire�.. Mais je sais qu�il n�y a aucuns Languedociens qui pensent ça.
Je parlerai avant tout des élucubrations qui font dirent que je me suis vengé de Mestre Motshow, déjà je me demande, me venger de quoi, je ne le connais pas plus que l�âne Martin du curé de Cuccugnan.
Oui j�avoue avoir mal pris la façon dont il c�est attaqué au Lieutenant Saliva, ancienne mairesse de Alais, m�insulter en faisant croire que je le tuerais ce n�est pas très aristotélicien.
**Reprant son souffle puis reprends après avoir bu une gorgée d�eau **
Bon revenons à cette malheureuse affaire.
Les ordres qui ont été donné était simple, défendre la ville de Montpellier et être prés a reprendre aux lueurs de l�aube la mairie si nécessaire et pour cela j�ai stationné l�armée dans les murs de la ville.
En tant qu�ancien officier, vous savez que c�est la meilleur tactique.
Donc j�avais positionné les hommes et les femmes sous mon commandement aux endroits stratégique, et je vous avoue que j�ai eut du flair en mettant tout le monde en défense. En effet nous avons subit une escarmouche de la part de quatre quidam, la lance venant de Béziers, avec la dénommé Niria.
Malheureusement elle a entrainé un des soldats de Béziers dans sa perte, qui d�ailleurs ne devait pas se trouver la vu qu�il avait une mission a Béziers, mais bon ceci est déjà réglé en caserne.
C�est a ce moment la que le brouillard est tombé, du moins j�ai cru que c�était le brouillard mais c�était une nuée de coléoptères, coccinelles voire même scarabées qui conjugué avec la nuit noire, a fait qu�au moment ou passait la lance du dénommé Motshow, ils ont été mêlé au combat malgré eux.
Mais ceci bien sur si on considère que les lois et coutumes ancestrales sont exactes, et pour preuve, Madame la Procureur utilise le conditionnel, et qu�il n�y aurait pas plutôt une tentative de me faire plonger de la part de Mestre Motshow en profitant de ce nuage d�insecte, suite au fait que j�ai défendu ouvertement la lieutenant Saliva.
Le sondage lancé par Mestra Evanne pourrait faire pencher la balance dans ce sens.
Mais je vais disons laisser le bénéfice du doute en ne retenant que le fait que l�association de la nuit sans lune, et le nuage de coléoptères à fait que les défenseurs de Montpellier on frappé sur la deuxième lance.
Il est exact aussi que notre seigneur Aristote à fait un geste en permettant aux Alaisiens de revenir parmi les vivants, car je peux vous assurer votre honneur qu�ils étaient mort, et mes études de médecine prouvent mes capacité à déclarer une personne morte ou vivante.
Éléments d'anatomie : 100 %
Bases de la médecine : 100 %
Médecine avancée : 100 %
Mais notre seigneur Aristote en a décidé autrement, et je lui rends grâce pour ce geste.
Pour résumé tout ceci, les faits sont établis sans aucuns doutes, mais je réfute le fait de la responsabilité pour moi et mes hommes.
Je me permets d�appeler le trésorier de la Légion du Phoenix, le Vétéran Joker44 et le matelot Loup24 qui faisait partie de la dite armée,n comme témoins.
Je tiens a vous signaler que j�ai obéi immédiatement aux ordres de sa Grandeur, notre Coms bien aimé en détruisant l�armée au risque de mettre en danger notre capitale et que j�ai remis les clés de la prévôté a Mestre Seashell.
Je suis quand même assez étonné que ce soit le dénommé Motshow qui soit témoin de l�accusation alors que si les rapports sont exacts et je n�en doute pas, c�est Mestra Zebulon qui était la meneuse de la lance.
Maintenant la mauvaise personne du début pourrait faire croire que la pauvre jeune fille c�est laissée entrainée dans ce massacre. Mais bien sur personnellement je n�y crois pas.
Votre honneur, je laisse maintenant la parole aux différents témoins et à la Procureur et vous demande également de pouvoir reprendre la parole après le réquisitoire de cette dernière.
**L�officier supérieur alla s�assoir a sa place et attendit la suite des événements **
"Après avoir écouté chaque partie, Marino1 allait poser son réquisitoire non sans avoir beaucoup réfléchi à cette triste histoire."
Avant tout, Votre Honneur, je ne me laisserai pas endormir avec les rumeurs et les cancans qui alimentent les témoignages et qui ne me semblent pas apporter grand chose à l'affaire ni pour les uns , ni pour les autres.
Aucune preuve n'étant apporté quant aux manquements aux devoirs,
S'adressant au Baron Bentich
En tant qu'officier, j'ose espérer que vous n'avez pas délibérément attaqué un groupe de voyageurs languedociens qui ne faisait que suivre leur route bien tranquillement.
Vous dites qu'à la faveur d'une nuit noire vous n'avez pas reconnu cette deuxième lance alors que vous combattiez déjà quelques quidams. Je reste dubitative, pourquoi un groupe de promeneurs se seraient-ils joint à une bataille qui ne les concernait en rien pour se retrouver meurtris.
S'adressant aux plaignants
Je comprends tout à fait votre colère de vous être fait assaillir par une armée contre qui vous ne pouvez rien faire. Je suis convaincue que vous n'auriez pas fait la bêtise de vous attaquer à une armée.
Mais ce qui m'interpelle quand même c'est que cette armée n'était pas cachée, que vous avez pris le risque de voyager, aviez-vous l'assurance que votre groupe ne risquait rien? C'est tout le moins une sage précaution que de s'en assurer.
En conséquence Votre Honneur, je demande que le Baron Bentich qui a obtempéré aux injonctions de notre Comte en dissolvant son armée, en laissant les clés de la prévôté, qui a jusque cette triste affaire mené son armée avec brio, je demande donc que l'accusé soit condamné à une amende de 200 écus par dons au Comté pour le remboursement d'une partie des vivres donnés aux victimes, à des excuses publiques car en tant que chef d'armée, on ne s'en prend pas aux civils quand bien même ils connaissaient les dangers et à une petite semaine de mine, histoire qu'il se défoule sur la roche plutôt que sur les habitants de nos bonnes villes. A charge du Baron de fournir la preuve de son travail minier.
*refermant son dossier d'un geste sec, Marino s'en retournait s'asseoir pour écouter la suite*
**Ben avait attendu patiemment que les témoins de cette affaire défilent, mais par un curieux hasard le temps entre sa première intervention et celle du témoin avait été très long, la cour avait été d�une largesse assez importante dans les délais imposés, en effet la procédure prévoyait 2 heures entre les différentes interventions, et la il devait s�être écoulé entre 7 et 8 heures, sans que le juge ou le procureur n�ai demandé de suspension d�audience. Mais le recteur ne tiendrait pas compte de cela pour sa défense. Il écouta avec attention l�intervention du dit Motshow et pris connaissances des pièces ajoutées au dossier, ce qui fit sourire le Sénéchal. Une fois que le laïus de ce dernier fut fini la procureur adjoint fit son réquisitoire, Ben prit des notes et une fois que la cour lui rendit la parole il se leva et avança**
Votre honneur, madame la procureur adjoint, dans ma première intervention je vous ai exposé les faits tel qu�ils se sont passés, et malgré ce que dit l�unique témoin qui je le rappelle n�a aucunes connaissances militaires dans le domaine des armées, ce qui est totalement diffèrent de vous et de madame la procureur adjoint. Je maintiens qu�un souci indépendant de ma volonté est intervenu.
Mais soit je vais maintenant parler sur le fond et la forme de ce procès, et connaissant votre intelligence et votre vision des affaires juridiques vu votre connaissance et votre expérience de la justice.
**Ben prit une respiration et commença.**
Commençons par le début et je vais vous rappeler un article de notre Code Languedocien
---b. Le Procureur du Languedoc juge, au nom du Comte, de la recevabilité ou non des plaintes, et représente la loi en cas de mise en procès.---
Et la déjà nous nous trouvons devant un souci, je n�ai vu nulle part dans la mise en accusions quelque chose qui parle de dépôt de plainte de la part de quiconque. J�ai bien la missive du témoin, Mestre Motshow, mais qui commence sa missive par, et je cite le début de la missive.
« « Heu Joro « « et autre passage « « Adieu mon ami, que le très haut te vienne en aide dans ta justice. » »
Pour une lettre officielle cela me parait un peu léger, bon je veux encore bien croire que cette personne n�est pas habituée au style formel des missives, mais il n�est écrit nulle part qu�il dépose plainte.
Il y a bien Bnini qui parle que la justice soit rendue, mais lui réclame au procureur une perte de je ne sais pas vraiment quoi, qui en plus est chiffrée.
On nous parle également d�une enfant, mais la personne ne peut nous dire son nom, et ou était cet enfant car aucun rapport de l�armée ou de douane ou de quoi que ce soit ne parle de cet enfant
Un autre témoignage étrange, nous dis « « Aujourd�hui je suis mort �� » » Les autres parlent de graves blessures nécessitant une quarantaine de jour d�hospitalisation. Mais un mort qui écrit une lettre permettez moi de me demander si il ne s�agit pas la de l��uvre du sans nom ????
Mais soit on va dire que la souffrance lui a fait écrire n�importe quoi, mais alors peut-on être sur des écrits des autres. Etant médecin, je peux vous assurer qu�une personne dans un état proche de la mort n�as plus toute sa tête et peu se mélanger dans ses souvenirs.
Maintenant un étrange témoignage, celui de Ernest84 de Saint Germain de Montaigu qui nous parle d�option de déplacement de groupe�..Etrange que cela et qui en plus n�a participé a rien, on ne sait pas ce qu�il faisait. Il est a mon avis encore plus coupable que moi, vu qu�il a laisse faire sans rien dire, ce qui aurait pu mettre la puce à l�oreille à mes hommes et à moi qu�il y avait un grave problème.
**Le recteur s�arrêta quelques secondes pour se désaltérer.**
Bon revenons a nos moutons et à la procédure disons assez bizarre de ce procès. Que voyons-nous, que le 07 Juin de cette année le Coms fait paraitre une annonce visible par tous sur une enquete ouverte sur les événements.
Des missives arrivent dans le bureau du procureur, missives qu�en tant que défenseur je n�ai eut connaissance que lors de l�ouverture du procès. J�aurais pu avoir accès à ces missives, mais comme par hasard les cleffiers des conseillers changèrent et le prévôt n�eut plus accès au bureau de la justice. Donc je n�ai pas eut le dossier complet pour préparer ma défense, surement pour cela que vous avez laissé plus de 8 heures à Mestre Motshow pour venir nous parler, et je vous en remercie car je les ai utilisés à bon escient pour tout étudier en profondeur et dans les moindres détails.
Donc déjà absence de plainte bien établie. Ensuite reprenons le cours de l�histoire, le 11 juin dans la matinée, la maire de Alais, Mestra evanne, lance un sondage d�opinion en gargote au vue de tous et si on écoute certaines intervention, il fallait ma tête au bout d�une corde, la présomption d�innocence était bien oubliée et la prise de position de notre cher Kelak Akap, Seigneur de Montmoirac et de Domazan, prouve l�animosité de celui envers ma personne.
Le souci dans cette prise de position de la maire de Alais, Mestra Evanne, c�est le lien qui la lie au Coms et le lien qui la lie au principal témoin Mestre Motshow, et de plus le seigneur de Montmoirac et de Domazan a voulu utiliser le lien Aristotélicine qui unit son épouse à notre Coms.
De part ce fait dans la soirée du 11 juin le Coms décide par annonce que je dois me trouver en procès pour T.O.P. Je n�ose croire que le Coms ai usé de sa fonction pour faire ouvrir un procès sans plaintes réelles, mais sous la pression du peuple.
Vous voyez votre honneur qu�il y a quand même quelques points d�ombre qui pourrait faire penser à une manipulation.
**Ben repris une gorgée d�eau et continua très calmement**
Passons maintenant au témoignage de Mestre Motshow, en écoutant ses paroles, je me demande si c�est bine lui qui a écrit le discours qu�il nous a fait, je parle de discours car ses propos ne sont rien d�autres que la lecture d�un texte. Mais ceci n�est qu�un détail.
Mais autre détails troublants apparaissent, nous sommes le 15 juin et sans être sorti de la salle, et sans avoir vu d�huissier apporté du courrier je me demande comment il se fait que les missives soient datée du 18 juin.
Détail suivant, toute les personnes qui ont écrit font partie de la filière Blé, farine, pain dont l�origine est Mestre Motshow, une personne ayant des mauvaises pensées pourrait croire que les témoignages sont dicté par Mestre Motshow, et que peut être les personnes pourraient perdre leurs places dans cette filière qui fait la loi dans la bonne ville de Alais.
En tant que bailli je peux vous assurer que j�avais remarqué qu�une tentative de monopole était en place et écartait donc la possibilité des non membres de vendre, chose pour laquelle l�ancienne maire de Alais, Mestra Saliva, luttait.
Mais ceci nous éloigne de l�affaire mais peut montrer l�animosité de mestre Motshow envers moi . De plus dans une des missives, je cite « « s'il a véritablement donné l'ordre d'assassiner d'innocentes personnes pour assouvir une vengeance personnelle. « «
Le souci c�est cette histoire de vengeance personnelle, qui me turlupine, me venger de qui de quoi et pourquoi.
Le seul moment où j�ai émis une légère animosité envers un habitant de Alais, c�est passé au conseil comtal, donc comment une personne n�ayant aucuns accès au dit conseil peut penser une telle chose. Je n�ose croire que l�u ou plusieurs des conseillers n�aient laissé sortir des paroles des murs du château.
**Ben s�arrêta quelques secondes pour être sur que tout était bien digérées, puis regarda la procureur adjointe.**
Venons en maintenant au réquisitoire de notre procureur adjoint.
Je vais vous répondre par la négative a votre question, non je n�ai pas voulu nuire qua qui que ce soit et cet incident est une suite de circonstances malheureuses.
Maintenant je serais prés a donner 200 écus comme vous le demande au Comté, mais j�aimerais que le mot condamnation ne soit pas mentionné, je préférais dédommagement compensatoire.
Car si l�on utilise le mot condamné, cela voudrait que vous me considéré comme coupable, ce qui va à l�encontre de ce que vous dites dans votre réquisitoire. Pour le travail à la mine, je suis d�accord d�envoyer un des mes gens de maisons, car vous le savez il est inconvenant de faire travailler un noble Languedocien.
je tiens à demander quand même ma relaxe pour vice de procédures dans l'élaboration de ce procès, c'est d'ailleurs pour cela que j'ai utilisé le conditionnel dans le fait de donner mon accord sur les dédommagements compensatoires
Voila votre honneur, je m�excuse de vous avoir tenu aussi longtemps et suis a votre entière disposition pour écouter votre sentence qui sera j'en suis sur, juste et impartiale
* Zebulon était arrivée plus tard dans l'audience, elle avait préalablement envoyé un témoignage par écrit à Motshow pour contredire les mensonges de Bentich. Puis vint le réquisitoire et la seconde plaidoirie de l'accusé, il était temps donc temps d'apporter la touche finale. *
Bonjour votre honneur,
Je tiens à dire dans un premier temps que madame la procureur a réclamé une peine bien légère au regard des faits reprochés ...
Lorsque je regarde d'autres affaires, bien moins graves, comme des faits de brigandage, les accusés se retrouvent en prison pendant 3 à 6 jours.
Et là, nous avons un chef d'armée qui provoque un massacre d'innocents, qui a du sang sur les mains, qui n'assume pas la responsabilité qui est la sienne dans cette boucherie, qui ment honteusement au sein de cette cour en affirmant qu'il y avait des scarabées alors qu'il n'y en avait aucun ... et aucune peine de prison n'est réclamée ??
Où se trouve donc la Justice juste, impartiale et EQUITABLE ? Ce n'est pas parce que Bentich fait parti de l'intelligentsia du Languedoc en tant que recteur, sénéchal de l'ost et baron, ce qui fait froid dans le dos d'ailleurs, que la justice doit se montrer plus clémente envers lui qu'envers le commun des mortels!
Observons maintenant la dernière plaidoirie de Bentich, naturellement ce dernier voit des vices de forme là ou il n'y en a pas, je ne m'avancerais pas plus à ce sujet tellement cette axe de défense tourne au risible.
Mais je comprend néanmoins sa stratégie ... puisque sur le fond, Bentich est bien évidemment coupable d'avoir massacré d'honnêtes personnes, comme reproché dans l'acte d'accusation ... vous remarquerez qu'il n'a même plus parlé de ses fameux scarabées ! Ils ont disparus aussi vite qu'ils ont apparus dans son esprit ...
Qu'il tente donc de duper les magistrats, tout le Languedoc sait qu'il n'ait plus à un mensonge prêt ...
Les élucubrations de l'accusé concernant des pressions exercées par Motshow afin d'obtenir les témoignages sont absolument ridicules, nous nous sommes mis d'accord pour témoigner ensemble et nous l'avons fait de notre plein gré, sans la moindre hésitation, dans le but d'apporter un parfait éclairage à cette cour et démontrer l'implacable culpabilité de Bentich dans cette affaire. Je tiens à souligner que moi-même, tout comme les autres victimes, connaissions à peine voire pas du tout messire Bentich avant qu'il ordonne à ses troupes de nous massacrer sans raisons !
Je me suis renseigné néanmoins et j'ai appris que Bentich avait déjà listé en ennemi des personnes qu'il n'aimait pas par le passé avec son armée ...
Il y a un an environ, Bentich avait listé une Juge de la Cour d'appel royale, Rochelle*, ainsi que son mari Jeroen ... sans raisons valables! Des témoins présents au conseil comtal à ce moment là peuvent l'affirmer et il s'avère que, au vu de l'expérience de Bentich en cour d'appel et de sa confrontation avec Rochelle, il avait des raisons de ne pas l'aimer ...
Tout comme pour Motshow, ce dernier a rendu Bentich fou de rage après qu'une querelle ait éclatée entre Motshow et Asaliva ... femme dont Bentich a le béguin ...
Bien sur, je ne peux pas prouver ses motivations et, vu que Bentich et honnêteté sont des termes incompatibles ... je ne peux m'avancer plus en avant, mais il ne fait aucun doute que cette homme est capable de lister à tort et à travers ... puisque nous avons été massacrés par son armée, nous, fidèles languedociens sans histoires ...
L'accusé n'aimerait pas que le mot "condamnation" ou "culpabilité" soit prononcé ... bah évidemment, l'accusé risquerait de perdre ses petits privilèges au sein du Comté ...
Je pense ou, tout du moins, je n'espère pas que monsieur le Juge se laissera acheter pour 200 écus ...
Par audace ou par naïveté, j'ose croire que la Justice existe en Languedoc et qu'elle saura surmonter toute forme de copinage et punir cette homme pour sa barbarie, afin qu'il ne recommence pas !
Je remercie les nombreux languedociens qui nous ont soutenu et qui continuent de le faire, ce procès aura permis aux victimes que nous sommes d'apporter un maximum d'éléments afin que justice soit rendue, cela m'aura aussi permis, à titre personnel, de voir à quel point les hautes gens peuvent se montrer perfides, voire même infâmes, quand leur titre, fonction ou réputation s'avère menacée ...
Je tiens à signaler à la cour que nous n'avons pas l'intention de courber l'échine devant l'injustice ... nous n'hésiterons pas à demander l'aide des meilleurs avocats du royaume et à porter cette affaire en cour d'appel si le Languedoc s'avère incapable de rendre la justice et d'infliger une condamnation proportionnelle aux graves faits reprochés dans l'acte d'accusation, faits qui ont été prouvés lors de cette audience et qui constitue bien une lourde infraction au droit coutumier !
Merci de m'avoir écouté monsieur le Juge.
* Constatant que les témoins de l'accusé ne voulaient pas parjurer, et suivre le déplorable exemple de leur chef d'armé, Motshow entra dans la salle, boitant, appuyé sur sa canne, le visage dors et déjà soulagé de son lourd fardeau.
Il prit place à la barre, et regardant l'accusé avec miséricorde, il se tourna vers le juge et s'exprima la main sur le bandage de sa poitrine:*
Votre honneur, monsieur le procureur, monsieur le baron,
Je soussigné Motshow, boulanger de la filière pain de Alais depuis que je suis artisan, maire durant un mandat en janvier 1460 et tribun pendant 4 mandats de septembre à décembre 1459, capitaine de l'équipe victorieuse du levé de coude languedocien de ma ville natale, jure de ne dire que la vérité, toute la vérité au nom du très haut, qu'il m'en soit témoin.
Je ne suis pas le paisible languedocien que l'on voudrait connaitre, car, ma dévotion et mon engagement veulent que je me heurte hautement et fortement contre les injustices que je constate.
En bon aristotélicien, il est vrai que ma conduite me demanderait très probablement de me montrer plus pragmatique, et en bon Languedocien, mon caractère a fait de moi quelqu'un quelque peu différent.
Cette fameuse soirée sanglante, soirée pendant laquelle nous voyagions à la belle étoile, contemplant l'astre de nos marées et de nos vergers, nous fument surpris par la violente attaque de cette fameuse armée comtale dirigée par l'accusé.
En bon tribun, j'ai toujours voulu répondre aux questions que l'on me posait,et cette fois, c'est à moi même que je me la suis posé.
Pourquoi une armé languedocienne attaquerait elle un groupe composé d'honnêtes gens du même comté aux casiers judiciaires vierges, en voyage d'aide et de protection d'un nouvel habitant voulant nous rejoindre?
Seul le listage en ennemi par le chef d'armée d'une personne appartenant à notre lance aurait pu provoquer ce massacre ...
Je rajoute qu'aucun de mes compagnons, ni de mes amis soldats ayant participé à cette boucherie innommable,ainsi biensûr que moi même n'avons souvenir de la vision du moindre insecte.
Ils n'ont su que me témoigner, pour 3 de ces soldats et amis, leurs soutiens , leurs regrets, et leurs dégouts de ce malheureux événement, et je les remercie au nom de chacun d'entre ceux qui partageait ma compagnie.
Il est vrai que cet événement, outre le fait qu'il ait choqué publiquement nombreux de nos provinciaux, est des plus honteux et des plus abominable.
Je souhaite que justice soit rendue, par la volonté du très haut, que réparations soit faites aux innocents, tant matériellement que moralement, que le responsable ne puisse plus commettre un tel acte aux 'dommages collatéraux' non négligeables , et que tout ceci ne puisse se reproduire à nouveau dans notre bonne province.
La salle d'audience étant trop petite pour accueillir toutes les victimes, je vais maintenant faire lecture des témoignages de ceux qui ont participé à ce triste événement ...
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Expéditeur : Valball
Date d'envoi : 18/06/2012 - 15:44:00
Titre : Premier témoignage du procés
Bien le bonjour Messieurs les Magistrats
Je suis Valball, habitant d'Alais depuis plus de 5 ans, paysan et meunier de la filière Blé/Farine/Pain d'Alais depuis novembre 1457. Cette filière si vous ne le savez pas fournit en pain de bon prix le marché d'Alais et en taverne pour nos nouveaux arrivants.
Considérant le mensonge comme le pire des vices, celui qui empêche de franches et saines relations entre les gens, je jure de ne dire que la vérité, toute la vérité !
Plus tôt dans le mois, alors que j'allais à l'Alaisienne résistance (une taverne de la ville) dans l'espoir de trouver notre maire Evanne pour une affaire, j'y vis Dame Zebulon, tribun d'Alais qui m'a proposé de faire un voyage jusqu'à Castelnaudary avec elle et sa lance pour aller y chercher un ami et l'ensemble de la lance ne devait rien faire de plus.
Lorsque nous partîmes nous nous attendions tous à un voyage tranquille, même en cas de rencontre avec quelques brigands nous étions bien assez fort pour les repousser et leur faire passer l'envie de leurs vils activités.
Le deuxième soir, nous fumes attaqués sans préavis par l'armée de Bentich.
Aucun insecte n'était dans les parages, les seuls bruits dans cette nuit étaient ceux de loups au loin alors qu'une nuée d'insectes d'une importance capable de gêner la vision d'une armée aurait certainement fait un bruit d'enfer.
Tout cela me semble bien tordu pour expliquer qu'il y eut quelqu'un d'entre nous dans sa liste noire alors que tous autant que nous étions, sommes des gens respectables qui font leur possible pour contribuer à la croissance d'Alais et à la bonne entente de ses habitants.
Voilà donc mon témoignage à moi, Valball, habitant d'Alais depuis plus de 5 ans, qui a contribué à la reprise de Mendes il y a quelque mois, qui participe en tant que fournisseur de blé et en tant que meunier à la filière Blé/Farine/Pain d'Alais.
En tout cas j'espère vivement que cet acte abjecte sera puni à la hauteur du préjudice subi et de leurs conséquences pour la lance !
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Expéditeur : Zebulon de la vallée du viroin
Date d'envoi : 18/06/2012 - 17:40:21
Titre : Re: Témoignage du procès
Messieurs les magistrats,
je me présente,je suis zebulon,
j'habite Alais depuis 9 mois et je suis actuellement tribun de la ville d'Alais.
je jure de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.
j'ai constitué une lance dont j'étais la meneuse avec 5 de mes amis le 5 juin 1460 en partance de Alais pour castelnaudary pour aller chercher un futur habitant de ma ville , 2 jours plus tard, durant la nuit du 6 au 7 juin 1460, nous nous sommes fait attaqué par l'armée de Bentich, il n'y avais aucun brouillard encore moins de nuées de scarabées ou d'autres insectes, c'est une histoire a dormir debout et c'est honteux de mentir au sein d'un tribunal, messieurs bentich à simplement envoyé ses hommes nous tuer parce qu'une personne de ma lance était listée dans les ennemis de l'armée.
Messieurs les magistrats,je suis née à bourges le 28 Juillet 1459, habitante de Alais depuis le 19 septembre 1459, tribun de la ville dAlais depuis le 7 janvier 1460,j'ai participé à la réanimation de la halle de la ville d'Alais , j'ai aidée bénévolement le lieutenant saliva pour la surveillance de la ville de Alais.
j'affirme que je n'ai jamais voulu nuire à personne,
et n'ai jamais été condamné dans un tribunal, je voulais simplement accompagner mes amis à Castelnaudary.
Cet acte m'a profondément meurtri,[ j'ai perdu 10 points dans chaque caractéristique (force, intelligence , charisme)] mon épée et mon bouclier ont été détruit et j'ai eu 45 jours d'indisponibilité . j�espère que messieurs Bentich va être punis afin que justice soit rendu.
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Expéditeur : Bnini
Date d'envoi : 19/06/2012 - 19:01:14
Titre : Re: Témoignage du procès
Messieurs les Magistrats
Je me présente messire bnini habitant a Alais depuis le 20 janvier 2012.
Je jure de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité...
Je conteste les dires de messire BENTICH qui prétend avoir été gêné par "une nuée de scarabée". A t'on déjà vu pareil absurdité?
C'est une honte de vous mentir ainsi messieurs. Il as tout simplement envoyé ses hommes nous attaquer car une personne de la lance était listée dans ses ennemis.
Depuis que je suis ici , je n'ai jamais été condamné et fait de gros efforts afin d'améliorer le quotidien d'Alais notamment en vendant régulièrement du mais a la mairie.
Nous étions juste partis à Castelnaudary pour aller chercher mon frère URONAS, nous n'avions aucune envie de nuire a personne.
Je suis profondément meurtri par cet acte et demande que BENTICH soit puni afin que justice soit rendu.
Merci messieurs les Magistrats d'avoir écouté mon témoignage.
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Expéditeur : Ernest84 de Saint Germain de Montaigu
Date d'envoi : 20/06/2012 - 20:00:33
Titre : Re: Témoignage du procès
Messieurs les Magistrats,
je me nomme Ernest de Saint Germain de Montaigu, je suis né à Brest où j'ai vécu jusqu'à ce que je vienne m'installer à Alais.
J'exerce la profession de Meunier de la filière BFP et je consacre l'essentiel de mon activité à des études de médecine qui sont déjà assez avancées.
J'ai pris connaissance des diverses déclarations déjà faites au procès et je confirme en tout point la version de mon ami Motshow. La lance à laquelle j'appartenais, menée par Zébulon n'a en aucun cas attaqué l'armée du Phoenix, mais a été attaqué par la dite armée.
Je ne sais pas pourquoi, ni si c'est par erreur ou de propos délibéré, comme je ne comprend pas pourquoi je n'ai pas été attaqué ni blessé.
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Expéditeur : Llynak
Date d'envoi : 25/06/2012 - 17:37:39
Titre : Plaidoirie
Messieurs les magistrats,
Je me nomme Llynak, Je suis de Gien mais ai vécu et habité dans le passé à Alais.
Je jures de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.
Cette nuit là la lune éclairait notre route. De ce que je me souviens, nous étions un peu fatigués. Quand soudain nous nous sommes fait attaquer par l'armée de Bentich.. Sans raison aucune.. Ne comprenant pas ce qu'il se passait, j'ai essayer de protéger ma fille âgée de 10 ans. Je n'avais pas d'arme et je ne pensais pas en avoir besoin pour un voyage de ce type.
Ma fille...
Ma fille, Liliane, mon unique enfant.. a été sauvagement assassinée cette nuit la. Moi-même blessée, mourante, je n'ai pas pu la sauver, sauver mon unique enfant, sauver cette petite fille joyeuse et débordante de vie qui n'avait fait de mal à personne...
Je les ai vu malmener notre groupe, tous mes amis mis à terre, mourants, gisaient à nos côtés.
Je ne sais quelles ont étés les véritables motivations de Sir Bentich, s'il a véritablement donné l'ordre d'assassiner d'innocentes personnes pour assouvir une vengeance personnelle.. Mais ce que je sais, c'est que ce soir là aucun insecte n'aurait pu gêner sa vue, que notre groupe n'avait absolument rien d'offensif et que le ciel était complètement dégagé.. !
Voila ce que j'ai a dire sur cette nuit sanglante.
Je voudrais rajouter que je n'ai jamais été condamnée dans un tribunal et que j'ai toujours essayé d'aider contre les actes malhonnêtes, comme au début de l'année 1458, j'habitais alors Alais et j'ai aidé le Maire Jorocket lorsque l'armée du pillard Gmat s'est emparé de la ville.
Cette nuit je voulais simplement accompagner mes amis à Castelnaudary. J'en reviens profondément meurtrie, bien plus que physiquement puisque jamais ma fille ne me sera rendue et j'espère que Bentich, unique responsable de cette boucherie, sera puni afin que justice soit rendue.
Llynak.
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En vous remerciant de votre attention.
*Motshow baissa la tête, attendit qu'on lui fasse signe de disposer, prit sa canne, appela son apprenti, s'appuya sur son épaule, rejoignit une place sur les bancs pour suivre la suite des discourts, joignant ses mains a plat l'une contre l'autre, tête basse.*
Vanyë écoute les différents intervenants qui se succèdent à la barre. La procédure est fort longue et s�étend sur plusieurs journées d�audience. Chacun prend le temps de s�exprimer à loisir. Il faut dire que le juge a laissé du temps à chacun pour exposer son point de vue. Lorsque chacun s�est tu, le juge du Languedoc se retire dans son bureau de la tour du pic Saint Loup et se met à réfléchir à la solution de cet épineux litige. Au bout de plusieurs heures de réflexion et de rédaction, il revient dans la salle d�audience, s�assoit sur son siège et prend la parole :
« Attendu que le baron Bentich est poursuivi pour avoir provoqué la mort de plusieurs voyageurs devant les portes de la cité de Montpellier, le 7 juin 1460, dans le cadre de son commandement de la Légion du Phénix en qualité de sénéchal de l�ost et de chef d�armée, faits qualifiés de trouble à l�ordre public.
Sur la procédure :
Attendu que Messire Bentich fait valoir un vice de procédure que l�on pourrait décliner en trois axes : 1) Les victimes n�ont pas porté plainte officiellement. 2) Le témoin Motshow a produit des témoignages écrits datant de plusieurs jours après l�ouverture de la procédure alors qu�il n�a pas constaté l�arrivée d�un huissier ou la sortie de Messire Motshow. 3) L�accusé n�aurait eu accès que tardivement aux pièces de la procédure.
Attendu que l�absence de plainte n�empêche en rien le procureur du Languedoc d�ouvrir une procédure s�il estime qu�un fait doit être poursuivi ; qu�il peut agir sur plainte d�une victime, ou de sa propre initiative s�il a connaissance de faits qui lui semblent délictueux ; que le fait que le procureur ait patienté plusieurs jours avant d�ouvrir un procès à l�encontre de messire Bentich n�est en rien répréhensible ; qu�il n�y a aucun délai de prescription en Languedoc ; que le rôle du Procureur est de protéger les intérêts du comté en poursuivant les faits qui pourraient porter atteinte à ceux-ci ; qu�en l�espèce, le fait qu�une armée puisse massacrer des voyageurs en plein c�ur du Languedoc est constitutif d�une atteinte potentielle à la sécurité interne du comté ; qu�en cela, le procureur était donc fondé à entamer une procédure, même sans plainte dûment déclarée par les victimes ; que le procureur mène l�action publique, et n�est en rien tenu par les plaintes ou déclarations des victimes ; que le vice de procédure doit donc être rejeté sur ce point.
Attendu que Messire Bentich plaide le fait de n�avoir vu nulle entrée d�un huissier dans la salle ou la sortie de Messire Motshow ; que le tribunal du Languedoc ne saisit pas bien cet axe de nullité, dans la mesure où une procédure de cet ordre dure plusieurs jours, et non plusieurs heures ; que les suspensions d�audience ont peut-être échappé à l�accusé, mais qu�elles ont bien eu lieu, lui qui fait sciemment remarquer la lenteur de cette procédure.
Attendu que Nous croyons juste de rappeler à Messire Bentich que si les coutumes ancestrales régissant la tenue des procès fixent des délais minimum à chaque partie pour intervenir à l�audience, elles ne fixent pas de maximum ; que le juge demeure libre de la tenue du procès et du cours de son déroulement, dans le cadre de ses pouvoirs de police de l�audience ; que lesdits délais sont fixés en jours, et non en heures ; que Nous Nous interrogeons sur la volonté de l�accusé de faire croire que la procédure s�est tenue en quelques heures, et non en plusieurs jours, comme la réalité en fait montre ; qu�il y a là un axe de défense propre à instiller le doute dans l�esprit de la cour d�appel dans le cadre d�une potentielle procédure à l�encontre de la présente décision ; qu�il s�agit pour Messire Bentich de contester la validité des attestations écrites produites par Messire Motshow en se basant sur l�impossibilité matérielle de ce dernier à les récupérer ; que Nous rappelons à l�accusé que les procès se déroulent en plusieurs jours, non en heures ; que le sieur Motshow a donc pu valablement récupérer les témoignages écrits lors des suspensions d�audience ; que les délais impartis aux différentes parties ne laissent pas place à un vice de procédure, dans la mesure où ils ont également servi, selon ses propres déclarations, l�accusé dans sa défense ; que Nous ne saurions que conseiller à l�accusé de revoir sa notion du temps et que Nous mettons sur le compte de sa surcharge de travail en tant que conseiller comtal et Sénéchal cette notion aléatoire de la chronologie des événements.
Attendu que Messire Bentich a eu accès aux pièces de la procédure et que le déroulement de celle-ci sur un temps suffisamment long lui a permis de se défendre à loisir et d�étudier les différents éléments produits à son encontre ; que son traitement n�a pas été différent des autres accusés devant le tribunal du Languedoc ; qu�il n�y a pas lieu de remettre en cause la procédure sur ce point.
Attendu que Dame Zébulon a témoigné après la dernière plaidoirie de la défense et après le réquisitoire de l�accusation ; que Nous avons accepté d�entendre ce témoignage dans un souci de vérité et d�équité ; que cependant ce témoignage n�est qu�une réaction aux différentes interventions de l�accusé et au réquisitoire ; qu�il ne s�agit donc pas d�un témoignage en tant que tel, mais plutôt d�une plaidoirie visant à la condamnation de l�accusé ; que ni le Procureur, ni Messire Bentich n�ont eu connaissance de ce témoignage avant leurs interventions ; que Nous voyons là une volonté délibérée de témoigner tardivement pour essayer d�influencer la décision du Tribunal du Languedoc ; que le témoin a eu tout le temps nécessaire, comme l�a rappelé Messire Bentich, pour intervenir à la barre avant la clôture de la procédure ; qu�il y a donc lieu de considérer ce témoignage comme non valide et qu�il doit en conséquence être rejeté ; que le tribunal du Languedoc n�en tiendra donc pas compte pour sa décision mais qu�il entend bien les menaces proférées à son encontre par Dame Zébulon.
Sur le fond de l�affaire :
Attendu que les témoignages et attestations écrites des différentes victimes du carnage du 7 juin concordent pour préciser que l�agression est venue de l�armée Légion du Phénix ; que toutes les victimes indiquent ne pas avoir effectué d�action belliqueuse à l�encontre des forces armées du comté.
Attendu qu�il a été établi que l�attaque de lance comprenant Dame Niria par la Légion du Phénix était un acte délibéré, fondé sur des nécessités de défense du comté ; que cette personne était considérée comme dangereuse et devait faire l�objet de toute action possible pour la stopper ; que les soldats de la légion du Phénix ont donc reconnu la dénommée Niria et ont attaqué le groupe dont elle faisait partie.
Attendu qu�une autre lance a été mêlée à la bataille et que plusieurs personnes y ont perdu la vie, même si Aristote, dans sa grande mansuétude, a réincarné toutes les âmes des victimes.
Attendu que pour justifier l�attaque de la lance de Dame Zébulon, le sénéchal Bentich a expliqué qu�une nuée de coléoptères divers et variés, réunis au même endroit pour une raison bien mystérieuse, avait semé la confusion parmi les différents intervenants de la rixe ; que la lance de Dame Zébulon s�était donc retrouvée par erreur entraînée dans le combat opposant la Légion du Phénix à la lance de Dame Niria.
Attendu que Messire Bentich laisse entendre qu�il pourrait s�agir notamment d�un complot à son égard, fomenté par le dénommé Motshow, qui aurait volontairement attaqué son armée pour entraîner sa responsabilité dans un massacre ; que de son côté, les témoins ont suggéré que Messire Bentich avait délibérément lancé ses troupes contre les victimes afin d�assurer une vengeance personnelle à l�encontre de Messire Motshow ; qu�il ne s�agit là que d�allégations non prouvées, d�un côté comme de l�autre.
Attendu que les témoignages produits à la barre, et ceux fournis par écrit par Messire Motshow, ne font état de la présence d�insectes sur les lieux ; que toutes les victimes qui se sont exprimées font état d�une nuit claire et calme, et d�une agression soudaine par des soldats armés ; que toutes les victimes réfutent toute idée d�agression portée à l�encontre de la Légion du Phénix.
Attendu pour résumer qu�il est clairement établi par les témoignages que l�armée la Légion du Phénix a bel et bien attaqué la lance de Dame Zébulon ; que ce fait n�est pas clairement contesté par Messire Bentich en soi et qu�il plaide l�erreur et le concours de circonstances ; que les victimes attestent toutes que le climat était clément et qu�il n�y avait nul insecte présent sur les lieux ; que l�accusé est le seul à affirmer des circonstances particulières, alors que deux de ses soldats auraient pu venir à la barre confirmer ses dires et ne l�ont pas fait ; qu�en effet les témoins de la défense n�ont pas cru bon de venir défendre leur chef d�armée, alors même qu�ils ont pris part à l�action militaire du 7 juin 1460.
Attendu qu'il est constant que le chef d'une armée est responsable de l'agissement collectif de ses troupes en cas d'engagement armé ; qu'il doit assurer en permanence un commandement précis et réactif ; qu'il est comptable des dommages que ses troupes provoquent lorsqu'il les engage dans une action armée.
Attendu que le tribunal du Languedoc considère que messire Bentich a fait manifestement une erreur d�appréciation dans la conduite de ses troupes et qu�il n�a pas réussi à maîtriser le combat ; qu�il a donc commis une faute dans son commandement, ce qui a conduit à la mort de plusieurs citoyens languedociens ; qu�il ne s�agit donc pas simplement d�une faute disciplinaire interne à l�ost, car celle-ci a eu des conséquences directes et dommageables sur la population et la sécurité du comté ; que si la preuve d�une intention coupable de la part de messire Bentich n�a pu être rapportée, une faute de négligence particulièrement grave lui est reprochable.
Attendu que le baron Bentich accepte de verser une somme de 200 écus à titre de dédommagement, tout en sollicitant sa non condamnation ; que s�il admet devoir payer une réparation, c�est qu�il estime avoir commis une faute ou une négligence, confirmant par là-même la position du tribunal.
Attendu que le procureur du Languedoc a requis une condamnation à peine d�amende de 200 écus, à des excuses publiques et à une peine de travail d�intérêt général à la mine d�une semaine.
Attendu qu�un noble ne saurait nullement travailler de ses mains ; qu�envoyer une personne attachée au service du baron Bentich ne saurait être considérée comme une peine valablement exécutée, le condamné devant lui-même exécuter sa peine ; que la responsabilité pénale est personnelle et qu�elle ne saurait rejaillir sur une quelconque personne, y compris dans le cadre d�un attachement quelconque à la maison du Baron ; qu�il y a donc lieu de ne pas donner suite à la demande de travail d�intérêt général.
Par ces motifs,
Nous, Vanyë, baron d�Anduze, entrons en voie de condamnation à l�encontre de Messire Bentich et lui infligeons une peine de 2 jours de prison et 400 écus d�amende réglable par don au comté et que preuves de ces dons devra être apportée au tribunal du Languedoc dans un délai de 15 jours après rendu de ce verdict.
Rappelons au condamné que si passé ce délai, la preuve n'était pas apportée, un nouveau procès pour non respect d'une décision de justice pourrait alors être de nouveau ouvert.
Rejetons les éléments de nullité soulevés par Messire Bentich.
Ne faisons pas droit à la demande de condamnation à des excuses publiques pour la simple raison que des excuses n�ont d�intérêt que si elles sont spontanées et libres ; que condamner un accusé à se livrer à un exercice d�excuses publiques ne présente aucun intérêt et laisserait planer le doute sur la réalité et l�authenticité de celles-ci.
Croyons bon de rappeler à Dame Zébulon qu�il ne sert à rien de brandir la menace d'une procédure d'appel afin d�influencer un jugement allant dans le sens qu�elle défend ; que toute partie dispose du droit de faire appel, quelle que soit la décision rendue et que l�éventualité d�une procédure en cour supérieure ne saurait en rien constituer un risque pour le tribunal, mais bien au contraire une sécurité juridique pour tout un chacun dans le cas où le Tribunal aurait fait une mauvaise appréciation des faits et du droit.
Précisons que le climat délétère autour de cette procédure n�a en aucun cas eu la moindre influence sur le verdict.
Rappelons que la Justice du Languedoc ne se laisse dicter ses décisions par quiconque, quelles que soient les menaces ou man�uvres en place publique.
Informons les différentes parties à la présente procédure qu�elles disposent du droit de faire appel de la présente décision devant la cour d�appel du Royaume si elles estiment qu�il a été méjugé en cette affaire.
Ainsi en a été jugé par le tribunal du Languedoc le 4 juillet 1460.
Le prévenu a été condamné à une amende de 400 écus et à 2 jours de prison ferme