Procès ayant opposé Ladykappa au Comté du Languedoc
Ladykappa était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Jorocket
Nom du juge : Vanye
Date du verdict : 22/07/1460
Lieu concerné par l'affaire : Sur les chemins
En ce jour du 10 juillet 1460, moi, Jorocket, procureur du Languedoc, intente un procès à l'encontre de dame Ladykappa pour trouble à l'ordre public.
En effet, dame Ladykappa est accusée d'avoir brigandé dame Enelya et messire Blaze. dans la nuit du 8 au 9 juillet 1460 sur les chemins entre Béziers et Montpellier.
Je vais maintenant faire lecture des dépositions portées à ma connaissance.
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Expéditeur : Enelya
Date d'envoi : 09/07/2012 - 10:43:15
Titre : Brigandage
Bonjour Liz,
C'est Enelya.
J'aimerais porter plainte pour brigandage entre ici et Montpellier.
Dans la nuit du neuf juillet de l'an 1460, entre Béziers et Montpellier, messire Blaze. et moi même Enelya, nous nous somme fait brigander.
Je me permet de porter plainte car ma soeur Marylise et son conjoint se sont fait brigander aussi par le même groupe.
On ma dérober 20 écus et 7 pain. Après je ne sais pour messire Blaze. Je lui dirait de vous contacter.
J'ai trouvée à manger pour aujourd'hui, mais je n'ai plus rien appart ce que j'ai sur moi.
Les personnes en questions
09-07-2012 04:09 : Vous avez été racketté par un groupe composé de Ducaregni et de Ladykappa .
09-07-2012 04:09 : Vous vous êtes battu avec un groupe composé de Ducaregni et de Ladykappa (coefficient de combat 10), qui essayait de vous détrousser. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant inanimé dans un champ.
Les personnes croisées en chemin :
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé les défenseurs de Béziers et Sparte.
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé Sparte.
Merci de votre réponse.
Bonne journée.
Enelya
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Expéditeur : Blaze.
Date d'envoi : 09/07/2012 - 12:20:47
Titre : Plainte
Bonjour,
en allant de Montpellier a Béziers dans la nuit du 8 au 9 aout, avec dame Enelya,nous nous sommes fait brigander par deux personnes, un homme et une femme. C'étaient pas des français ... des italiens je crois, avec des épées et des boucliers.
J'ai déjà déposé une plainte au bureau de police de Béziers, puis on m'a dit qu'il fallait vous envoyer les preuves.
Les voici :
(http://www.casimages.com/img.php?i=120709123205299087.png)
(http://www.casimages.com/img.php?i=120709123239355629.png)
J'éspère que vous pourrez m'aider ...
Merci,
Blaze.
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Expéditeur : Blaze.
Date d'envoi : 09/07/2012 - 12:30:53
Titre : (A rajouter a la plainte)
Je ne sais pas combien ils ont pris à dame Enelya. Moi, ils m'ont volés deux sacs de maïs, et 35 écus.
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Les victimes ont bien reconnu leurs agresseurs et ont perdu ensemble plus de 80 écus en marchandises et en espèces lors de l'attaque.
Je tiens à souligner que l'accusée a déjà été condamnée par le tribunal du Languedoc pour des faits de brigandage le 12 juin 1460.
Un bon père de famille ne brigande pas, un tel acte serait fortement nuisible envers la société si tout le monde se le permettait, par ailleurs les personnes reconnues coupable de brigandage sont coutumièrement condamnées par le tribunal du Languedoc.
Par conséquent, dame Ladykappa, vous êtes accusée d'avoir enfreint le droit coutumier régissant le Languedoc.
Sachez que vous pouvez vous faire représenter par un avocat de votre choix.
La parole est à vous.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
Les témoignages montrent clairement que dame Ladykappa est coupable.
Étant donné qu'il s'agit d'une récidive, je demande à ce que dame Ladykappa subisse une peine de prison de 6 jours ainsi qu'une amende s'élevant à la valeur des biens volés, c'est à dire 80 écus.
Que justice soit faite.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
Voici son témoignage :
*Blaze s'avanca à la barre quand on l'y invita. Il réfléchit quelques secondes, s�éclaircit la voix puis commenca son récit.*
Vôtre honneur,
je suis Blaze. Je viens devant vous aujourd'hui suite à vôtre demande, afin de témoigner à l'encontre des brigands qui nous ont agressés et volés, moi et dame Enelya.
Dans la soirée du 8 juillet dernier, moi et dame Enelya sommes partis de Montpellier pour se rendre à Béziers. Cela faisait quelques heures que nous marchions, la nuit commençait à tomber doucement, quand Enelya m'a fait part de son inquiétude quant à deux personnes qui nous suivaient.
Malgré que l'on ait essayé de s'éloigner d'eux en accélérant le pas, ils nous ont rattrapés et menacés de mort, tout en nous volant tous nos biens. Pour moi, 35 écus et 2 sacs de mais, et pour Enelya, 20 écus et sept miches de pain.
Suite à cela, nous sommes arrivés à Béziers, choqués, fatigués et apeurés. La journée suivante fût dure, puisque nous n'avions presque rien à manger. Heureusement, j'ai pu satisfaire ma faim grâce à de l'aide.
J'ai ensuite envoyé ma plainte ainsi que mes preuves à dame Liz_Von_Frayner, après que l'on me l'ai conseillé. Elle m'a aussitôt répondu en m'annonçant un procès imminent.
*Il hésita encore quelques secondes.*
Je n'ai plus rien à ajouter.
*Sur ces mots, il alla se rasseoir auprès d'Enelya*
Voici son témoignage :
*Enelya alla comme prévue au tribunal.
Elle était un peu inquiète car elle n�avait jamais fait cela dans sa jeuneuse. Elle s�inclina devant l�assemblée et alla à la barre.*
Vostre Honneur,
Je me nomme Enelya, Je viens en ce jour ici, pour témoigner de mon brigandage.
*Elle prit une inspiration et commença à relater les faits.*
Dans la nuit du huit et neuf Juillet de l�an 1460. Nous avons quitté les tavernes avec messire Blaze tôt dans la soirée pour être plus vite sur Béziers.
Il avait acceptée de m�accompagner pour rejoindre ma s�ur. Nous avons donc quittée Montpellier et prit la route pour Béziers.
Nous marchions avec Sire Blaze tranquillement. Messire Sparte qu�on suivait, marcher à vive allure . Nous avons donc prit tout notre temps vue que nous étions partit assez tôt la veille.
Puis à un moment donné, j�ai vue qu�un groupe de deux personnes nous suivait depuis quelques minutes. J�en avais fait par à Messire Blaze. Qui m�avait dit qu�il fallait accélérer le pas. Ce que nous fîmes aussitôt.
*Lya marqua une pause et prit une inspiration avant de continuer.*
Un instant plus tard un groupe arriva à la notre hauteur. Une femme Italienne nommer Ladykappa, ma menacer avec son épée et nous a dit que si on bougeait. Elle me tuerait. Blaze, ne pouvait rien faire. Tandis que la femme nous menacer, un homme Italien lui aussi. Plongeait ses mains dans nos besaces, il ma prit vingt écus et sept miche de pain.
Et je l�ai vue prendre deux sacs de Maïs et 35 écus à Blaze. Nous avons très bien pu voir leurs visages.
Une fois dépecée de nos biens, ils sont partit et nous ont laissée seul messire Blaze. Et moi. Nous avons continué notre chemin en direction de Béziers. Et ont est allée se reposée un peu. J�avais trouvée un fruit en venant, mais rien qui puisse vraiment me rassasier. Et messire Blaze n�a pu manger. J�ai trouvée un travail à seize écus pour ma part. Je ne sais pour messire Blaze.
J�ai ensuite prit contact avec Liz von Frayner. Ma s�ur avait eu recourt à son aide elle aussi. Je lui est transmit toute les preuves possibles. Elle à ensuite transmit le dossier.
*Ayant fini elle salua la salle et retourna s�asseoir en attendant la suite.*
Attendu que Ladykappa est poursuivie pour avoir agressé, avec la complicité de Ducaregni, dans la nuit du 8 au 9 juillet 1460, sur la route entre Béziers et Montpellier, dame Enelya et Messire Blaze et leur avoir dérobé leurs biens, les laissant sans rien pour subsister et gagner le premier village, faits qualifiés de trouble à l'ordre public.
Attendu que la description des auteurs des faits communiquée par les victimes aux forces de police ont permis l'arrestation rapide de deux Italiens bien connus de la justice du Languedoc, dont Ladykappa.
Attendu que les deux victimes ont parfaitement pu voir le visage de leurs agresseurs, comme ils l'ont bien démontré dans leurs témoignages ; que tous deux les ont désignés lors de leur audition par devant Nous et ont donc confirmé leurs accusations.
Attendu que Ladykappa, comme à son habitude, n'a pas daigné se défendre et n'a pas nié les faits ; qu'il n'y a donc pas lieu de remettre en cause les témoignages apportés par les victimes.
Attendu que les fais sont constitués.
Attendu que le brigandage a de tout temps été poursuivi et sévèrement réprimé en Languedoc comme un acte particulièrement grave, portant un préjudice inacceptable pour la victime et faisant peser une menace sur la sécurité du comté.
Attendu que le procureur a requis une peine de 6 jours de prison et 80 écus d'amende, visant la récidive.
Attendu que le juge n'est point lié par les réquisitions du ministère public et demeure libre dans le choix de la peine qu'il entend prononcer.
Attendu que les principes généraux régissant la justice font obligation au juge de respecter les quantums d'emprisonnement en fonction du statut social de l'accusé, sauf cas particuliers, et de s'assurer lorsqu'il prononce une amende que le condamné dispose de la capacité financière immédiate de la couvrir.
Attendu que l'accusée disposait de 72 écus lors de sa fouille par la garde du palais.
Attendu que l'accusée a déjà été condamnée pour des faits de brigandage par le tribunal du Languedoc 12 juin 1460 ; que les faits sont donc répétés.
Par ces motifs,
Nous, Vanyë, baron d'Anduze, juge du Languedoc, entrons en voie de condamnation à l'encontre du Ladykappa et lui infligeons une peine de 5 jours d'emprisonnement et 72 écus d'amende.
L'informons qu'elle dispose du droit de faire appel de la présente décision devant la cour d'appel du Royaume de France si elle s'estime méjugée.
Ainsi en a été jugé par le tribunal du Languedoc le 22 juillet 1460.
Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 5 jours et � une amende de 72 écus.
Le prévenu a été condamné à une amende de 72 écus et à 5 jours de prison ferme