Procès ayant opposé Cornazzano au Comté du Languedoc
Cornazzano était accusé de Trahison.
Nom du procureur : Jorocket
Nom du juge : Salvaire_d_irissarri
Date du verdict : 28/07/1460
Lieu concerné par l'affaire : Languedoc
Votre honneur,
En ce jour du 30 mai 1460, moi, Jorocket, en tant que procureur, j'intente un procès à l'encontre de messire Cornazzano pour Trahison.
* Se craque les doigts puis s'adresse à l'accusé *
A ce titre, le Comte Arthurcano vous interdit de quitter le territoire languedocien durant la procédure judiciaire dont vous faites l'objet.
Messire Cornazzano, vous êtes accusé en tant que Maire de Montpellier, d'avoir détourné les fonds de votre administration pour votre intérêt privé.
En effet, selon messire Louischarlesphilippe, le Conseiller de la Sécurité de la ville de Montpellier qui interviendra lors de cette audience, vous auriez affirmé avoir financé la liste comtale "Mouvement Réformiste Languedocien" grâce à l'argent de la Mairie, collecté sur le dos des bons habitants de Montpellier. Toujours selon messire Louischarlesphilippe, messire Destron serait également témoin de cette affaire.
Cet acte est naturellement illégal en vertu des principes fondamentaux du droit coutumier, un bon père de famille n'utiliserait l'argent de la mairie que pour l'intérêt de ses concitoyens, il serait par ailleurs nocif pour la société que chaque maire usurpe la confiance de ses administrés en utilisant l'argent public pour des intérêts privés.
Naturellement, en vous prononçant au sein de ce tribunal messieurs, vous êtes tenu par l'honneur de ne dire que la vérité & rien que la vérité ... le mensonge, s'il est prouvé, pourra justifier l'ouverture d'un nouveau procès à l'encontre de son auteur, cette affaire étant effectivement susceptible d'avoir entrainé la corruption d'autres individus.
Je rappelle à l'accusé que celui-ci peut se faire représenter par l'avocat de son choix.
La parole est à la défense.
* Cornazzano arriva. Les yeux plein de cernes. Anéanti par la levé d'un procès à son égard.
*
M'ssieur,
Comment vous décrire dans quel état je me trouve.
Je suis... absolument anéanti par la décision, de la personne que je pensais etre mon ami...
Cependant, vos accusations tiennent sur quoi ?
La parole d'un homme ? D'un homme tel que Louis ?
Ce tableau la ?
Excusez-moi, mais vous remettez la parole d'un maire de Montpellier depuis deux mandats sur des accusations douteuse ?
Il n'a absolument aucune preuve. Que de futile parole en l'air et un faux tableau.
Je n'est absolument pas detourné un seul écus.
Je vous prit de me croire.
Aussi, pensez-vous valable le fait qu'il demande la levée du procès, au début des elections municipal de Montpellier, Il ne s'agit-il pas la d'une
manoeauvre visant à m'exclure de la vie politique ?
Je suis blanc comme neige.
* Cornazzano inclina la tête, passant devant le juge, il lui tendit un tableau. *
( Preuve, qu'un screen comme ça ne vaut absolument rien, je vous en est fait un petit : http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=352175preuveinnocence.png )
Avant de prononcer mon réquisitoire, je vais vous donner connaissance d'une missive que m'a envoyé messire Louischarlesphilippe.
*S'éclaircit la voix avant de commencer*
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" Expéditeur : Louischarlesphilippe d'Aubigné
Date d'envoi : 01/06/2012 - 18:21:39
Titre : Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Le procès d
Re-bonsoir,
Oui, je comprends, c'est un procès qui donne envie d'aller témoigner, je dirais.
Voici mon témoignage:
« Je constate cependant déjà une fraude dans la procédure. Messire Cornazzano a eu connaissance de la lettre que j'ai envoyé à messire le procureur avant que le procès ne s'ouvre. Or, ce n'est pas autorisé. Sinon, je devrais pouvoir lire la lettre qu'il a également envoyé au procureur afin de me mettre en procès pour diffamation à son encontre. Est-ce-donc normal ce disfonctionnement ? Cela prouve la mauvaise foi de notre maire, qui est obligé de tricher, clairement, pour préparer sa défense. Il se venta en taverne, devant moi donc, d'avoir eu cette lettre. Non, ce n'est pas normal. Par la suite, alors que je demandais à ce que le procès soit retransmis en gargote, il refusa cette demande. Néanmoins, il est venu me demander s'il pouvait retransmettre ma lettre en halle. Bien évidemment, il vous dira : Ce n'est que mensonge. Oui, c'est bien évident, je mens comme je respire, je diffame des choses sur lui, etc. Mais, je pense, à mon humble avis, qu'il faut savoir se remettre en question par moment. Réfléchissez-y, messire le maire, à ce que je viens de vous dire. Est-il normal que vous ayez été obligé de lire cette lettre avant l'ouverture du procès ? Non, il ne l'est pas.
Bien. Semblerait-il qu'on m'accuse clairement de gueux, ou d'une chose de la sorte. Messire le maire s'appuie sur le fait qu'il est maire depuis deux mandats de Montpellier. Semblerait-il que je sois menteur aussi � Manœuvre politique. Peut-être que je veux éviter que la mairie soit dirigée une nouvelle fois par un voleur, non ? C'est une suggestion, bien évidemment.
Oh, certes, j'attaque les membres de mon parti. Pourquoi alors vous avoir attaqué ? Peut-être afin de dénoncer un procédé aussi abject que vos arguments ? Bien évidemment, messire le maire dira que c'est pour me venger de m'avoir refusé la seconde place, car j'étais trop immature ? Cet argument, il me l'a dit en taverne. Or, c'est pourtant bien moins qui ai demandé à être placé en douzième position. Comme je l'ai dit, semblerait-il qu'un maire est irréprochable, qu'il n'a aucun défaut et que ça parole compte bien plus qu'un simple gueux comme moi, bien évidemment.
Également, vous n'avez aucune preuve de ce que vous avancez. Il n'y a aucune certitude que vous ne mentez pas. Messire Cornazzano m'a dit avoir des preuves du contraires. Mais il vous a lui-même prouvé qu'il était capable de modifier des preuves. Il a très bien plus le faire pour convaincre le Comte de sa soi-disant innocence. Il semble également évident que messire Cornazzano et messire Destron ne diront pas pareil que moi, puisqu'il faut bien qu'ils restent confortablement assis sur leur siège à diriger quelque chose. Comment peut-on croire des personnes qui dirigent quelque chose ? C'est impossible. Il y aura toujours cette envie de garder le pouvoir, le pouvoir corrompt. Si certaines âmes y résistent, d'autres non.
Cet argument de futur liste comtale n'est pas valide, selon moi. Il est très facile de cacher un financement illégal sous de tels arguments, peu convaincants. Et, messire le maire avait une influence assez importante au départ. Pourtant, il n'est ni fondateur ni membre de la liste du Parti. Cela ne cache-t-il donc point quelque chose ? Même si il est maire, il n'avait pas à avoir cette place aussi importante. Non, je ne pense en effet pas. Il y avait donc bien évidemment quelque chose qui se cachait là-dessous. »
Je vous remercie,
Faîtes le bon choix.
Louis Charles Philippe d'Aubigné."
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Ce débat contradictoire ne me permet pas de m'assurer avec certitude que messire Cornazzano a financé illégalement une liste comtale, ce qui constitue pourtant la base des faits reprochés dans mon réquisitoire introductif. Peut-être messire Cornazzano a-t-il effectivement proposé de financer une liste électorale, mais était-il sérieux? Ou était-ce une plaisanterie sortie de son contexte ?
Si financement illégal il y a eu, nous n'avons malheureusement aucun moyen de le savoir & de le prouver ...
Je rajouterais que le dépôt de plainte a eu lieu en pleine période électorale, alors que messire Louischarlesphilippe était au courant des propos tenus par messire Cornazzano bien avant cette période.
Concernant la plaidoirie de dame Mel, celle-ci a mis en relief des faits troublants, qui mettent sérieusement en doute la bonne gestion de la mairie, mais qui sortent du cadre des faits cités dans l'acte d'accusation ...
Par conséquent et parce qu'une condamnation ne peut se baser sur de simples suspicions, je ne peux que réclamer la relaxe de l'accusé pour cette affaire de financement illégal de la liste MRL.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
Voici son témoignage :
****Mel avait été convoqué à se présenter au procès du Bourgmestre Cornazzano, car elle avait remarqué des faits bizarres qu'elle s'était empressé de signaler par courrier au procureur et ceux ci pouvaient avoir rapport avec l'affaire...
C'est humblement qu'elle entra dans la salle du tribunal, qu'elle se mit en face du parloir et s'exprima sur ce qu'elle avait remarqué : ****
Tout d'abord, bonjour à tous, je suis Mel971 de Kerdoret, habitante de Montpellier, et je viens ce jour pour apporter mon témoignage.
Je tiens à préciser de suite que je me présente en tant que résidente de la ville et non en tant que candidate aux futures élections municipales pour ne pas qu'il y ait d'amalgame.
Tout à commencer, il y a cinq ou six jours, notre ville était prospère, et le marché était plein de vivres en tous genres et surtout à tous prix.
Puis subitement, suite à l'annonce de ma candidature au municipale, nous avons, plusieurs villageois et moi meme, constaté des choses bizarres sur le marché, il s'était vidé d'un coup, plus de bois, plus de fer qui était pourtant présent en grande quantité, plus de fruits et j'en passe....
Messire Ludwig van frayner, a donc posé la question au stand de messire Cornazzano, et plusieurs autres aussi l'ont fait en taverne, la réponse nous a été donné par messire Cornazzano, je cite " qu'un marchand ambulant avait tout prit pendant la nuit et qu'à ça il ne pouvait rien ".
Ne pouvant pas vérifier nous n'avons rien dis, mais avant hier, un autre fait bizarre s'est produit, dame Ginalova, qui était en taverne a demandé au maire pourquoi il avait racheté tout son pain présent au marché. Celui ci a répondu qu'il le rachetait 6.19 écus pour le revendre à perte 5.80 écus en taverne municipale mais que le bois rattraperai la différence ...
Cela m'a mis la puce à l'oreille mais j'ai préféré ne rien dire du tout et attendre.
Mais il s'avère qu'hier matin cette meme Dame Ginalova, me demande si c'est normal qu'il n'y ai plus de bois au marché, je lui répond donc que non il y en avait plus de 100 il y a trois jours et qu'il n'est jamais parti aussi vite.
Aussi lorsque le bourgmestre s'est présenter à ma taverne je me suis empressée de lui poser la question, pour savoir ce qu'il en était. Il m'a répondu que la mairie n'avait plus de bois, puis subitement je cite : "tiens mais j'ai 102 stères chez moi, je vais les mettre en vente au marché" d'un air arrogant. Je lui ai signalé que la vente de bois était interdite dans les arrétés ce à quoi il a répondu , je cite : "sauf avec autorisation du maire, et comme le maire c'est moi pas de soucis".
Je possède quelques peintures, monsieur le procureur que je mettrai à votre disposition si besoin est. (screen).
Le lendemain matin, messire Pepino me dit : " tiens j'ai acheté à messire Corna 2 morceaux de fer à 20 écus."
Là s'en était trop, cela bloquait les artisans, trop de coincidence, je voulais savoir, aussi j'ai pris sur mes économies personnelles pour vérifier mes doutes.
Et voici ce qui en ressort :
01-06-2012 00:10 : Vous avez acheté à Cornazzano 10 fruits pour 9,85 écus.
31-05-2012 23:40 : Vous avez acheté à Cornazzano 10 pelotes de laine pour 12,40 écus.
Ce sont une partie car bien entendu je n'ai pas les fonds pour vérifier toutes les denrées, mais subitement messire Corna vend du bois, du fer, des fruits, denrées qui je le précise sont interdites de la vente sauf avec autorisation du maire, aprés que tout ceux ci est disparus trois jours avant soit disant acheté par un marchand ambulant de passage.
En conséquence, je ne suis pas là pour accuser quiquonque, d'ailleurs qui suis je pour le faire, mais j'aimerai en tant qu'habitante de montpellier savoir pourquoi 4/5 jours avant toutes les denrées disparaissent du marché, pour revenir les meme vendu par notre bourgmestre Cornazzano.
****Mel se rassoit aprés avoir terminé son intervention ...****
Citation:
Procès ayant opposé Cornazzano au Comté du Languedoc
Cornazzano était accusé de trahison.
Le jugement a été rendu
Enoncé du verdict
Le prévenu a été relaxé.
**En ce premier jour d'audience, le juge avait revestu tenue de circonstances, mine à l'identique. Il prit place sur le haut fauteuil, surplombant la salle. Regard sur les curieux, les voisins, les témoins et son oeil revint se poser, sévère, sur l'accusé pour énoncer d'une voix grave et posée : **
Jugement du 28 du mois de Juillet 1460.
Procès au motif de trahison opposant Cornazzano au Comté du Languedoc.
ATTENDUS que :
Nous avons cessé d'attendre la dernière plaidoirie de la défense, qui ne s'est point manifestée,
Nous avons entendu les divers témoignages et partageons l'avis du procureur, mestre Jorocket, sur le principe que les faits ne peuvent être réellement prouvés,
PAR CES MOTIFS,
Statuant en première instance, Nous, Salvaire d'Irissarri é Castelmaure, baron d'Apcher et de Randon, juge du Lengadòc, prononçons la relaxe du ser Cornazzano.
Lui adressons cependant mise en garde sévère sur le point de son attitude envers la Cour et principalement envers nous-même, juge, représentant du Lengadòc, de sa justice et par là-même de celle du Roy, du fait de sa récente missive notifiant propos fort déplacés.
L'informons également que nulle poursuite n'en sera cependant décidée, par fait de notre simple bienveillance en ce premier jorn de notre prise de fonction.
Lui rappelons l'existence de la procédure légale du droit d'appel de la présente décision devant la cour d'appel du Royaume de France.
" Parce qu'il n'y a point d'ordre véritable sans justice équitable ". Justice est rendue.
L'audience est levée.
Le prévenu a été relaxé.