Procès ayant opposé Adelaine au Comté du Languedoc
Adelaine était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Boulga
Nom du juge : Virgile_Rollon
Date du verdict : 27/10/1460
Lieu concerné par l'affaire : Sur les chemins
En ce dix-septième jorn d'août de l'An mille quatre cent soixante, moi Boulga, Procureur pour le Lengadoc, intente un procès à l'encontre de dona Adelaine pour des faits de brigandage sur la personne de dona Alayde_blanche, citoyenne Mendoise, dans la nuit du 6 au 7 août 1460
Voici la plainte de dona Alayde_blanche :
"""Bonsoir Dame, sur les conseils du Baron et les vôtres, je viens déposer ma plainte auprès de vous. Je n'ai malheureusement pas pu venir plus tôt étant très fatiguée, j’espère qu'il n'est pas trop tard.
Je revenais donc de Alais, vers Mende, où j'étais allée spécialement pour cueillir des fruits, j'en avais une vingtaine sur moi, ainsi qu'une trentaine d'écus.
06/08/1460 04:06 : Vous avez cueilli 2 fruits.
05/08/1460 04:06 : Vous avez cueilli 2 fruits.
04/08/1460 04:06 : Vous avez cueilli 2 fruits.
03/08/1460 04:06 : Vous avez cueilli 2 fruits.
02/08/1460 04:06 : Vous avez cueilli 2 fruits.
31/07/1460 04:06 : Vous avez cueilli 3 fruits.
30/07/1460 04:06 : Vous avez cueilli 2 fruits.
29/07/1460 04:06 : Vous avez cueilli 2 fruits.
28/07/1460 04:06 : Vous avez cueilli 2 fruits.
27/07/1460 04:06 : Vous avez cueilli 3 fruits.
26/07/1460 18:20 : Vous avez acheté à la mairie 2 morceaux de viande pour 17,30 écus.
26/07/1460 04:06 : Vous avez cueilli 2 fruits.
25/07/1460 04:06 : Vous avez cueilli 2 fruits.
24/07/1460 04:06 : Vous avez cueilli 2 fruits.
4 personnes embusquées ont soudain surgits de nulle part et m'ont tout pris, mes fruits, les quelques épis de maïs qu'il me restait ainsi que mon argent. Ensuite tout est très flou, ils m'ont frappée et m'ont laisser à terre. Vous vous rendez compte Dame, 4 personnes contre moi seule. Je me souviens vaguement les avoir entendu parler, ils ne parlaient pas notre langue, je ne comprenais pas ce qu'ils se disaient entre eux.
Je les ais très peu vu, je ne saurais comment vous les décricre, j'en suis désolée.
09/08/1460 04:06 : Vous êtes affaibli : vous avez perdu des points à certaines de vos caractéristiques.
09/08/1460 02:23 : Vous avez été embauché chez Nerick35 .
08/08/1460 04:08 : Vous êtes affaibli : vous avez perdu des points à certaines de vos caractéristiques.
07/08/1460 08:11 : Cesar vous a accordé sa confiance.
07/08/1460 04:06 : Vous avez été racketté par un groupe composé de Adelaine de Asdrubal1 de Cesar et de Lisena .
http://img15.hostingpics.net/pics/605955RRbrigandage.png"""
Un citoyen honnête et bon aristotélicien n'agirait pas de cette sorte et se montrerait davantage soucieux de son prochain, et en tous les cas certainement pas en le dépouillant de ses biens.
Par ailleurs, tout acte de brigandage est puni par les lois coutumières du Lengadoc.Par conséquent, dona Adelaine, vous êtes accusée d'avoir enfreint le droit coutumier régissant le Languedoc.
Sachez que vous pouvez vous faire représenter par un avocat de votre choix.
la parole est à vous.
La blond avait été interrompue de son séjour pacifique. L'odalisque a été immédiatement submergé d'un langage qui ne savait rien de rien. Ils parlaient avec un accent fermé et seulement avec les gestes il a moyennement pu déduire de qui traitait. Cette femme l'accusait face à un juge. Il ne l'a pas reconnue.
Quand je terminerai de parler, juge et demandeur ont surveillé de manière inquisitrice à la blond. Cette, je les observe avec les yeux grand comme plaques et je daigne à papoter dans sa langue indigène�
-No entiendo... ¿Qué dijo?*
Votre honneur, je me présente. Je suis Vanyë, baron du Languedoc, procureur du Languedoc. Je reprends le dossier suite à un changement de parquetier en cette affaire.
En reprenant les éléments du dossier, voici ce que j'en conclus. Il s'agit d'un acte commis en bande organisée, aussi nous faut-il prendre les éléments des différentes procédures en cours contre les co-accusés de Adelaine pour parvenir à démêler le vrai du faux.
Voici ce qu'il ressort de la procédure poursuivie à l'encontre de Lisena. Celle-ci a affirmé "Je ne voulais pas, ils m'ont obligé! De plus... J'avais faim! La faim fait que tu commets des erreurs! Je le sens! Adelaine, dis-eux que c'est vrai, dis-le-lui!".
Adelaine a précisé : " C'EST VRAI L'HONORABLE PARLEMENTAIRE ! Une fait ce qui est pour pouvoir manger, ce qui est ! comprend ? ET quand je dirai ce qui est, il est spécifiquement cela, toute chose et non seulement voler, nous sommes des personnes innocentes submergées dans ce monde cruel ! nous avons besoin de survivre ! , plus deux dames comme nous. Ay l'honorable parlementaire, s'il savait les choses que nous devons faire pour survivre, le Péché, oh Dieu, le Péché !".
Enfin, César, dans cette procédure connexe, a témoigné de la sorte : "Sa seigneurie, vous savez que ces dames mentent en partie. Toute la faute est d'Asdrubal de la Barca! Il nous a offert la possibilité de nous faire riches, m'a obligé à moi et a trompé, je seul passais par là d'arrivée, et elles m'ont abordé et ont voulu me porter par le chemin du péché, en m'éloignant du très haut, je il jure dans ma seigneurie! Je jure dans cela! Je suis innocent! "
Quelles conclusions pouvons-nous tirer de ces déclarations dans des procédures qui, je le rappelle, forment un tout ? Si on les prend séparément, on ne peut avoir qu'une vue parcellaire des faits et des implications de chacun. Or donc, à aucun moment, les faits ne sont contestés par les différents accusés. Chacun se renvoie la responsabilité de l'initiative de l'acte, ou explique ses agissements par la faim et la survie. Certes, l'accusée cette fois fait mine de ne pas comprendre, mais dans la procédure Lisena, elle a été capable de témoigner sans trop de difficulté.
Je considère qu'il y a un faisceau de présomptions concordantes suffisantes pour démontrer la participation de tout ce petit monde à l'agression de Dame Alayde_Blanche. Par conséquent, je requiers que le tribunal entre en voie de condamnation à l'encontre de Adelaine et lui inflige une peine de 2 jours de prison et 100 écus d'amende."
aucune
Après un long délibéré, le juge Virgile Rollon pénétra dans la salle d’audience. Jetant un coup d'oeil sur les différentes parties présentes, il demanda à l'assistance de s'assoir, prit ses notes et rendit son verdict:
Dona Adelaine,
Au nom du Comte du Languedoc, sa Grandeur Malkav, après intervention du Prévôt et accusation menée par le procureur Vanye,
Vu les textes de loi concernant en particulier le délit de trouble à l'ordre public défini comme « tout acte portant préjudice à une personne ou à un groupe de personnes, ou susceptible de le faire, de quelque nature qu'il soit, sera considéré comme trouble à l'ordre public. Il en sera de même de tout acte nuisant au bon ordre, à la sécurité, à la salubrité et à la tranquillité publique »
Vu les différentes pièces, dépositions et témoignages qui ont été versés aux débats,
Attendu que l’accusation a rapporté dans ces lieux, la preuve que vous avez brigandé Dona Alayde_blanche dans la nuit du 6 au 7 août 1460,
Attendu que l'accusation a démontré que vous aviez commis votre forfait en réunion, ce qui constitue un fait aggravant,
Attendu que votre défense n'est absolument pas de nature à chasser le moindre doute sur votre culpabilité,
Attendu que vous avez ainsi commis le délit de trouble à l’ordre public,
Attendu que le délit de brigandage est particulièrement grave car s’en prenant aux biens et à l’intégrité physique des habitants et voyageurs de notre Comté et qu'il doit être justement mais sans faiblesse réprimé,
Attendu que pour prononcer une peine juste, nous avons tenu compte de votre statut social et du montant des fonds garnissant vos poches soit 1 675 écus dûment constatés par les gardes avant cette audience,
Par ces motifs, Nous, Virgile Rollon, juge du Languedoc, vous reconnaissons coupable des faits qui vous sont reprochés et vous condamnons à une peine de trois jours d'emprisonnement et une amende de 100 écus.
Nous vous rappelons que vous disposez du droit de faire appel de la présente décision devant la Cour d'Appel du Royaume de France si vous l'estimiez légitime.
Que le Prévôt veille à l'application de la peine!. Gardes ! Emmenez la condamnée !
La séance est levée.
A Montpellier, le 27 octobre de l’an de grasce 1460
Virgile Rollon
Juge du Languedoc
Le prévenu a été condamné à une amende de 100 écus et à 3 jours de prison ferme