Procès ayant opposé Sandro au Comté du Languedoc
Sandro était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Vanye
Nom du juge : Salvaire
Date du verdict : 01/12/1460
Lieu concerné par l'affaire : Sur les chemins
Moi, Vanyë d'Anduze, procureur du Languedoc, ce jour, 20 novembre 1460, ouvre une procédure à l'encontre de Sandro pour brigandage, fait qualifié en trouble à l'ordre public.
En effet, Dame Boulga a été brigandée entre Nîmes et Montpellier. Les faits ont été commis dans la nuit du 19 au 20 novembre 1460. La description qu'elle a faite de son agresseur a permis de mettre la main sur un suspect, en l'espèce Sandro.
http://i41.servimg.com/u/f41/11/31/24/76/agress21.jpg
Dame Boulga a été fortement violentée et a subi des séquelles physiques de cette agression. Elle a perdu quelques biens dans cette attaque.
Le brigandage a de tout temps été considéré en Languedoc comme une infraction de la plus haute gravité, en ce qu'il porte une atteinte injuste aux intérêts et l'intégrité physique et morale de la victime, mais également à la sécurité des routes, propriétés du comté du Languedoc.
Attaquer son prochain sur les chemins afin de lui dérober ses biens, au besoin en le frappant plus ou moins gravement, n'est pas compatible avec celui qu'adopterait tout bon père de famille. Si chacun se permettait ce genre de comportement, le Languedoc sombrerait dans l'anarchie la plus totale.
J'informe l'accusée qu'elle dispose du droit de se faire assister d'un avocat de son choix au cours de la présente procédure.
http://chateau-montpellier.discutforum.com/t14162-demande-d-assistance-juridique
Si vous souhaitez consulter les lois languedocienne, vous pouvez vous rendre en ce lieu
http://www.univers-rr.com/justice-renaissante/languedoc/index.php?page=loi
Tout d'abord bonjour,
Je vois qu'on m'accuse d'avoir volé la dame Boulga et je l'admets. J'admets aussi que je me suis battu contre elle afin d'obtenir ces affaires. Mais je suis désolé d'entendre que cette paire de bas de homme était un cadeau pour un ami. Je peux par contre vous rassurez que cet habit trouvera un porteur qui sera bien heureux de recevoir ceci de ma part.
Ensuite, je suis vraiment désolé d'avoir mené ce combat, je ne l'ai vraiment pas voulu. Mais est-ce vraiment de ma faute? Normalement, les gens son raisonable et ne se défende pas. Ils donnent leurs argents et leurs objets sans commencer un conflit. Moi aussi je me bats pas contre des groupes nombreux de cinq personnes, cela est bien trop dangereux. Boulga, en revanche, n'a pas voulu abandonner. Elle s'est battu alors qu'elle savait qu'elle était bien trop faible pour gagner le combat. Et comme vous savez sûrement, monsieur le juge, il est bien difficile de ne pas blesser son adversaire lors d'un véritable combat dans laquelle l'autre est prêt à tout faire afin de ne pas perdre. Et puis je n'ai pas tué Boulga et je ne l'ai pas gravement blessé, car sinon elle aurait jamais arriver à atteindre la prochaine ville, voir Béziers si j'ai bien compris sa lettre. Donc vous voyez, on peut être brigand et en même temps un gentleman.
Et puis je lui ai seulement pris 19 écus et cette paire de bas pour homme. Moi, je vais maintenant dépenser cette argent et ainsi contribuer (en tout petite partie) à la croissance du Languedoc.
Et ne me parlait pas de bon père de famille, car j'en suis un bon. Seulement, ma famille est bien différente des autres.
Voilà, j'ai tout dis ce qui avait à dire. J'ai été franc et maintenant, punnisez moi. Mais j'espère bien que mon jugement ne sera pas plus dûr seulement parce que je vous ai dit la vérité. Cela serait trop injuste.
Monsieur le procureur,
Je me trouve en ce moment hors du comté de Languedoc. Je vous demande donc poliment et avec respect devant vous, de lire cette plaidoirie, écrite vite fait sur du papier, devant le tribunal dans l�affaire « Sandro, trouble à l�ordre publie » :
Début de la plaidoirie :
Oui, je reconnais mes faits et par contre non, je ne suis pas d�accord avec vous en disant que l�essor du combat, qui a pris un tournant négative pour vous, serait uniquement de ma faute!
Comme déjà dis dans ma première plaidoirie de défense, il est extrêmement dur de ne pas faire du mal à son adversaire lors d�un combat. J�étais seul, d�accord, mais vous avez sûrement vu que j�étais mieux entraîné que vous - plus fort, plus endurant. Et puis oui, j�avais seulement un bâton, parce comme vous l�avez bien compris, avec un bâton on ne tue pas son ennemie, mais on lui donne quelque coups bien ajustés afin de le mettre échec et mat.
Monsieur le juge, vous êtes bien d�accord qu�elle a pu rejoindre la ville la plus proche sans grande difficultés appart sentir les quelques bleus qu�elle porte en ce moment.
Et puis Boulga, vous me dîtes que je n�aurais pas dû vous attaquez. Pour répondre à une telle chose on doit avant tout comprendre pourquoi je vous ai attaqué. En plus, je vous ai dit, lors de ma première plaidoirie, que je n�ai pas souhaité de mener ce combat contre vous. Donc, je l�ai seulement mené, car vous ne m�auriez pas donné votre argent et votre bas d�homme volontairement. Vous ne faites malheureusement pas partie des personnes raisonnables et sages qui savent prendre la bonne décision. Surtout que vous dîtes que vous prendrez la fuite s�il y avait cinq brigands. Mais non, pardine ! On ne prend pas la fuite dans ce cas-là, on reste sur place et on donne ces affaires si on ne veut pas se faire mal.
Et puis ne me prenez quand même pour un barbare � et les autres brigands non plus, chère dame, je n�aurais en aucun cas découpé comme une rondelle de saucisson. Et puis je vous rassure, que dans le pire cas � je veux dire la mort, je vous aurez enterré selon la coutume aristoliciènne ainsi que votre esprit puisse rejoindre le très Haut. Et puis pour terminer ceci, ne remercier pas dieu que j�avais un bâton à la place d�une épée, mais remercier moi. Car c�est la raison et la moral qui m�a conduit à choisir cette arme primitive.
Ensuite, comme je l�ai déjà dit plusieurs fois, j�ai bien pris ce bas d�homme qui était un cadeau pour le sieur Natale di Foscari, mais je n�ai rien pris de plus. Là, vous me parlez d�un délicieux petit fromage de chèvre que vous avez, semble-t-il, possédait. Mais aussi de provisions destinées pour votre voyage vers Alexandrie. Bon sang, vous parlez de quoi là ? Ne mentez pas, le très Haut vous punira pour un tel mensonge, surtout devant la justice. Moi, j�ai dit ce qui avait à dire, alors que vous inventez des choses afin de me donner une plus grave punition. C�est quoi cette mascarade, ce délire ?
Bon, c�est vrai que vous aviez eu un pain pour votre voyage que je vous aussi volais, mais pas plus. Pas une chose de plus ! Surtout pas un fromage affreusement cher qui est un produit seulement pour les riches, les nobles et non pour un simple artisan comme vous. Avez- vous donc peut être aussi volé ce fromage ?
C�est l�hypothèse la plus plausible à mon avis.
Et puis vous parlez de Mende, cette ville de Mende qui se trouve au nord du Comté du Languedoc. En effet, j�y ai pensé, longuement, de m�y installer un jour, mais je crois que je préférais une ville comme Montpellier qui est bien plus dynamique et vivante.
Mais pour que les choses soit clair, je crois au très Haut, je crois qu�il existe un père tout puissant qui veille sur nous tous. En tant qu�enfant, on a encore un père, une mère, qui s�occupe de nous et qui veille sur nous. Et ainsi je reviens sur le sujet de bon père dans ma première plaidoirie. En revanche, une fois atteins l�âge adulte, on se trouve parfois, voir même souvent, dans des situations d�impuissance. Nous avons donc besoins de ce même père ou cette mère lors de notre enfance. En revanche, pas de l�église aristolècienne. Avec elle, la religion devient l�opium du peuple et moi je refuse telle chose. Donc mon dieu est unique, seulement à moi et est toujours là pour moi. D�autres parts, seul la raison et la moral me guideront vers le bon chemin.
Et la vie dans un village, n�est rien pour moi. Les gens ne sont pas de mon genre et on se parle donc de travers. Je ne souhaite pas avoir de champ, ni d�échoppe. Non, ce qui m�intéresse est de découvrir de nouveaux visages, de nouvelles villes et même entendre de nouvelles langues. Je ne suis pas fait pour ce genre de vie, je regrette.
Voilà, vous j�ai dit plus que demandais, mais maintenant vous savez vraiment tout, Monsieur le juge. Je prie à mon père tout puissant que vous verrez que mes mots sont les bons, les vrais. Je ne sais pas si je vais avoir encore une plaidoirie, mais si cela est la dernière, lisez bien ceci afin de prendre la bonne décision.
Fin de la plaidoirie.
Vous remerciant de l'intérêt que vous porterez à mon affaire au tribunal, je vous prie d'agréer, Monsieur le procureur du Languedoc, l'expression de mes salutations distinguées.
Sandro dans l�ombre
Vanyë se lève et prend la parole :
Je commencerai votre honneur par vous faire part d'une plaidoirie de la défense, que j'ai reçue par pigeon, l'accusé ayant quitté le tribunal... Je me demande ce que fait la garde, soit-dit en passant.
_________________________________________
Expéditeur : Sandro
Date d'envoi : 23/11/1460 - 17:49:47
Titre : plaidoirie à déposer IMPORTANT
Monsieur le procureur,
Je me trouve en ce moment hors du comté de Languedoc. Je vous demande donc poliment et avec respect devant vous, de lire cette plaidoirie, écrite vite fait sur du papier, devant le tribunal dans l�affaire « Sandro, trouble à l�ordre publie » :
Début de la plaidoirie :
Oui, je reconnais mes faits et par contre non, je ne suis pas d�accord avec vous en disant que l�essor du combat, qui a pris un tournant négative pour vous, serait uniquement de ma faute!
Comme déjà dis dans ma première plaidoirie de défense, il est extrêmement dur de ne pas faire du mal à son adversaire lors d�un combat. J�étais seul, d�accord, mais vous avez sûrement vu que j�étais mieux entraîné que vous - plus fort, plus endurant. Et puis oui, j�avais seulement un bâton, parce comme vous l�avez bien compris, avec un bâton on ne tue pas son ennemie, mais on lui donne quelque coups bien ajustés afin de le mettre échec et mat.
Monsieur le juge, vous êtes bien d�accord qu�elle a pu rejoindre la ville la plus proche sans grande difficultés appart sentir les quelques bleus qu�elle porte en ce moment.
Et puis Boulga, vous me dîtes que je n�aurais pas dû vous attaquez. Pour répondre à une telle chose on doit avant tout comprendre pourquoi je vous ai attaqué. En plus, je vous ai dit, lors de ma première plaidoirie, que je n�ai pas souhaité de mener ce combat contre vous. Donc, je l�ai seulement mené, car vous ne m�auriez pas donné votre argent et votre bas d�homme volontairement. Vous ne faites malheureusement pas partie des personnes raisonnables et sages qui savent prendre la bonne décision. Surtout que vous dîtes que vous prendrez la fuite s�il y avait cinq brigands. Mais non, pardine ! On ne prend pas la fuite dans ce cas-là, on reste sur place et on donne ces affaires si on ne veut pas se faire mal.
Et puis ne me prenez quand même pour un barbare � et les autres brigands non plus, chère dame, je n�aurais en aucun cas découpé comme une rondelle de saucisson. Et puis je vous rassure, que dans le pire cas � je veux dire la mort, je vous aurez enterré selon la coutume aristoliciènne ainsi que votre esprit puisse rejoindre le très Haut. Et puis pour terminer ceci, ne remercier pas dieu que j�avais un bâton à la place d�une épée, mais remercier moi. Car c�est la raison et la moral qui m�a conduit à choisir cette arme primitive.
Ensuite, comme je l�ai déjà dit plusieurs fois, j�ai bien pris ce bas d�homme qui était un cadeau pour le sieur Natale di Foscari, mais je n�ai rien pris de plus. Là, vous me parlez d�un délicieux petit fromage de chèvre que vous avez, semble-t-il, possédait. Mais aussi de provisions destinées pour votre voyage vers Alexandrie. Bon sang, vous parlez de quoi là ? Ne mentez pas, le très Haut vous punira pour un tel mensonge, surtout devant la justice. Moi, j�ai dit ce qui avait à dire, alors que vous inventez des choses afin de me donner une plus grave punition. C�est quoi cette mascarade, ce délire ?
Bon, c�est vrai que vous aviez eu un pain pour votre voyage que je vous aussi volais, mais pas plus. Pas une chose de plus ! Surtout pas un fromage affreusement cher qui est un produit seulement pour les riches, les nobles et non pour un simple artisan comme vous. Avez- vous donc peut être aussi volé ce fromage ?
C�est l�hypothèse la plus plausible à mon avis.
Et puis vous parlez de Mende, cette ville de Mende qui se trouve au nord du Comté du Languedoc. En effet, j�y ai pensé, longuement, de m�y installer un jour, mais je crois que je préférais une ville comme Montpellier qui est bien plus dynamique et vivante.
Mais pour que les choses soit clair, je crois au très Haut, je crois qu�il existe un père tout puissant qui veille sur nous tous. En tant qu�enfant, on a encore un père, une mère, qui s�occupe de nous et qui veille sur nous. Et ainsi je reviens sur le sujet de bon père dans ma première plaidoirie. En revanche, une fois atteins l�âge adulte, on se trouve parfois, voir même souvent, dans des situations d�impuissance. Nous avons donc besoins de ce même père ou cette mère lors de notre enfance. En revanche, pas de l�église aristolècienne. Avec elle, la religion devient l�opium du peuple et moi je refuse telle chose. Donc mon dieu est unique, seulement à moi et est toujours là pour moi. D�autres parts, seul la raison et la moral me guideront vers le bon chemin.
Et la vie dans un village, n�est rien pour moi. Les gens ne sont pas de mon genre et on se parle donc de travers. Je ne souhaite pas avoir de champ, ni d�échoppe. Non, ce qui m�intéresse est de découvrir de nouveaux visages, de nouvelles villes et même entendre de nouvelles langues. Je ne suis pas fait pour ce genre de vie, je regrette.
Voilà, vous j�ai dit plus que demandais, mais maintenant vous savez vraiment tout, Monsieur le juge. Je prie à mon père tout puissant que vous verrez que mes mots sont les bons, les vrais. Je ne sais pas si je vais avoir encore une plaidoirie, mais si cela est la dernière, lisez bien ceci afin de prendre la bonne décision.
Fin de la plaidoirie.
Vous remerciant de l'intérêt que vous porterez à mon affaire au tribunal, je vous prie d'agréer, Monsieur le procureur du Languedoc, l'expression de mes salutations distinguées.
Sandro dans l�ombre
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Comme vous le constaterez, votre Honneur, l'accusé ne conteste pas les faits. Il en rejette la faute sur la victime, qui a eu le tort de ne pas se laisser dépouiller tranquillement par son agresseur. Cet homme se dit suffisamment bien éduqué pour ne pas avoir tué dame Boulga. Un homme bien éduqué de s'attaque pas aux autres sur les chemins.
Je passerai sous silence le reste de la plaidoirie de la défense, sans intérêt.
Votre Honneur, je considère que les faits sont avérés et qu'ils constituent bien un trouble à l'ordre public. Ils sont sans conteste imputables à l'accusé, Sandro.
C'est pourquoi moi, Vanyë d'Anduze, procureur du Languedoc, sous la régence de Messire Malkav, en ce jour du 27 novembre 1460, je requiers que Sandro soit reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés et qu'il soit condamné à une peine de 3 jours de prison et 50 écus d'amende.
aucune
*Boulga se présenta à son tour lorsque l'accusé eut achevé et salua les personnes présentes*
Je commencerai par vous remercier d'avoir traité ma plainte aussi rapidement, car je sais que les affaires se bousculent dans un tribunal et que lorsqu'on croit en venir à bout, de nouvelles plaintes arrivent.
*Se tournant vers l'accusé*
Le messer ci-présent reconnait les faits, et je confirme à mon tour que je le reconnais bien pour mon agresseur. J'étais sur la route entre Montpelher et Nîmes quand celui-ci a surgi de nulle part pour s'emparer de mes biens. Il m'a donné quelques coups fort violents et bien ajustés qui m'ont laissé des marques noires et Déos mercé, il avait un bâton et pas d'épée, sinon il m'aurait découpée comme rondelles de saucisson.
Il m'a pris la paire de bas, destinée au senher Natale di Foscari et que j'avais achetée à messer Casius, tisserand de Montpelher. Il m'a pris aussi un de ces délicieux petits fromages de chèvre qu'on fait en Alais et que j'avais acheté à mestre Jorocket. Et puis une dizaine de pains, un peu de viande, du lait, un poisson - ou deux, je ne sais plus... bref. C'était provisions faites en prévision de mon voyage pour Alexandrie, où je dois me rendre pour apprendre cette nouvelle langue, l'arabe, et la ramener en Lengadoc.
J'ai bien entendu ce que vous dites, messer Sandro, que je n'aurais pas dû me défendre, mais je vous répondrai simplement que vous n'auriez pas dû m'attaquer et que la faute est vôtre. Pardine, contre cinq personnes, j'aurais pris la fuite, mais je n'ai vu que lui, il était tout seul !
Je ne rechigne jamais à aider mon prochain et partager mes biens avec les moins nantis que moi, mais il est vrai que j'exige en retour quelques efforts et preuves d'honnêteté. Voyez messer, vous seriez à Mende, vous toucheriez salaires de 20 écus ou plus, on vous offrirait à boire et on vous aiderait même à acquérir champs et échoppe.
j'espère, messer, que vous laisserez le Très Haut vous éclairer et vous démontrer que la voie que vous avez empruntée est la mauvaise. Il n'est jamais trop tard pour rebrousser chemin.
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
Procès au motif de trouble à l'ordre public opposant Sandro au Comté du Languedoc pour faits de brigandage.
Jugement du premier jour de décembre 1460.
ATTENDUS QUE :
- Le fait de brigandage à l�encontre de la dona Boulga est ici avéré et reconnu par l�accusé lui-même.
- Comme l�a justement rappelé le baron Vanye , procureur :
Le Code Languedocien précise :
« « « « 1) le critère du bon père de famille : est permise toute action que pourrait commettre une personne normalement sérieuse, raisonnable et soucieuse de ne causer aucun préjudice à autrui. Ce bon père de famille est un homme ordinaire, un homme de la place du marché qui agit en vertu de son bon sens.
2) l'universalité d'action : est punissable l'acte qui mettrait gravement en péril la vie en société si tout citoyen se l'autorisait. » » »
- Nous constatons que la loi est ici bafouée. Le comportement de Sandro est en effet tout à fait préjudiciable à la communauté en plus qu'au plaignant et ne relève pas d'un comportement de bon père de famille. Il constitue bien au contraire en un acte qui met dangereusement en péril la vie en société.
- Nous avons pris connaissance du préjudice, consistant à tout le moins et selon ce que l�accusé avoue également en la somme de 19 écus, plus une paire de bas pour hommes. La dite paire de bas, au cours actuel de la KAP étant évaluée à la somme de 45 écus.
***Le juge fait passer le parchemin en question à l�accusé pour constatation ***
- Considérant que le ser Sandro a également indiqué qu�il allait revendre ces biens injustement acquis et s�est donc trouvé à un moment ou à un autre en possession d�au moins 64 écus , auxquels se rajoute très certainement la revente du butin dérobé, qui selon les dires de la pauvre victime, se doit être assez considérable, puisque comme elle le dit elle-même :
- « « « Il m'a pris aussi un de ces délicieux petits fromages de chèvre qu'on fait en Alais et que j'avais acheté à mestre Jorocket. Et puis une dizaine de pains, un peu de viande, du lait, un poisson - ou deux, je ne sais plus... bref. » »
- Et que nous estimons à plus d�une centaine d�écus,
Estimant que vouloir se défendre en argumentant qu�une victime n�a pas à le faire est de l�ordre d�une conduite méprisante autant que méprisable et consiste en un outrage supplémentaire,
PAR CES MOTIFS,
Nous, Salvaire d'Irissarri et Castelmaure, baron d'Apcher et de Randon, juge du Lengadòc statuant en première instance, accédons à la requête prononcée en le réquisitoire de notre procureur et l�aggravons et prononçons la condamnation du dénommé Sandro,
Le condamnons à une peine d'emprisonnement de trois (3) jours ainsi qu'à une amende de 100 écus, somme qu�il pourra facilement récupérer, si par le plus grand des hasards, il ne l�avait point mise en lieu sûr ou déposée près d�un ami, voire même d�un frère, en travaillant une petite semaine à la mine ou autre�
Espèrons que cette absence de toute clémence l'incitera à plus grande réflexion désormais,
Lui indiquons qu'il dispose du droit de faire appel de la présente décision devant la cour d'appel du Royaume de France si l'estime légitime.
L�incitons à écouter les sages conseils de sa victime et de songer à renoncer pour l�avenir à la voie du brigandage ou autre action délictueuse.
Puisse le Très Haut le convaincre de songer aux vertus de l'amitié et l'empêche de recommencer à nuire à son prochain !
Parce qu'il n'y a point d'ordre véritable sans justice équitable, Justice est rendue.
L�audience est levée.
Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 3 jours et � une amende de 100 écus.
Le prévenu a été condamné à une amende de 100 écus et à 3 jours de prison ferme