Procès ayant opposé Ylenzo au Comté du Languedoc
Ylenzo était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Vanye
Nom du juge : Salvaire d
Date du verdict : 20/12/1460
Lieu concerné par l'affaire : Sur les chemins
Moi, Vanyë d'Anduze, procureur du Languedoc, ce jour, 12 novembre 1460, ouvre une procédure à l'encontre de Ylenzo pour brigandage, fait qualifié en trouble à l'ordre public.
En effet, Celticagirl a été agressée et brigandée sur la route entre Carcassonne et Narbonne. Les faits ont été commis dans la nuit du 10 au 11 novembre 1460. La description qu'elle a fait de son agresseur a permis de mettre la main sur un suspect, en l'espèce Ylenzo.
http://i41.servimg.com/u/f41/11/31/24/76/agress15.jpg
Je précise que les faits ont été commis en bande organisée, puisque Ylenzo opérait avec son comparse bien connu, Lazard.
Le brigandage a de tout temps été considéré en Languedoc comme une infraction de la plus haute gravité, en ce qu'il porte une atteinte injuste aux intérêts et l'intégrité physique et morale de la victime, mais également à la sécurité des routes, propriétés du comté du Languedoc.
Attaquer son prochain sur les chemins afin de lui dérober ses biens, au besoin en le frappant plus ou moins gravement, n'est pas compatible avec celui qu'adopterait tout bon père de famille. Si chacun se permettait ce genre de comportement, le Languedoc sombrerait dans l'anarchie la plus totale.
J'informe l'accusé qu'il dispose du droit de se faire assister d'un avocat de son choix au cours de la présente procédure.
http://chateau-montpellier.discutforum.com/t14162-demande-d-assistance-juridique
Si vous souhaitez consulter les lois languedocienne, vous pouvez vous rendre en ce lieu
http://www.univers-rr.com/justice-renaissante/languedoc/index.php?page=loi
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
Vanyë observe l'accusé et hoche la tête :
"Le mutisme de l'accusé ne plaide pas en sa faveur, votre Honneur. Ylenzo ne conteste aucune des pièces fournies par l'accusation, il ne conteste pas les faits, ne conteste pas sa participation à ceux-ci et encore moins le témoignage accablant de la victime.
Une expression résume parfaitement l'attitude de l'accusé : qui ne dit mot consent. Ce silence sonne comme un aveu, et je le prends comme tel.
Ylenzo est bien connu des services judiciaires du Languedoc, pour avoir été condamné suite à la commission de faits similaires par jugements du 9 juillet 1460, 28 août 1460 et 15 septembre 1460.
Les principes généraux régissant la justice en royaume de France permettent l'aggravation des peines en cas de crime d'une exceptionnelle gravité et lorsque l'accusé est un multirécidiviste dangereux.
Ylenzo a été condamné à trois reprises déjà en Languedoc pour brigandage, en quelques mois. Il n'a manifestement rien appris des peines précédentes qui lui ont été infligées et continue à semer le chaos sur son chemin.
Par conséquent, je requiers que soit prononcée à l'encontre de l'accusé, Ylenzo, la peine de mort.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
Elle entre d'un pas ferme, regardant les personnes réunie dans le tribunal et arrive à la barre. D'une voix claire, elle entame le récit de son racket :
Bonjour Dames et Messires, Je me nomme Celticagirl de Grimwald, vagabonde de mon état. Je voyageais la nuit du 10 au 11 novembre 1460 sur la route menant de Carcassonne à votre charmante ville quand je fus attaquée par deux malandrins au détour d'un bois. A la lueur de la lune, il me fut possible de voir mes assaillants dont l'un est ici présent, dit-elle en regardant droit dans les yeux le prévenu. Il me menacèrent tout deux, et bien que vaillante, je me savais incapable de gagner contre ces deux énergumènes, étant seulement armée d'un modeste bâton. Je me vis dans l'obligation de céder à leurs exigences et me retrouvais donc délesté de ma bourse qui contenait environ 120 écus. Je suis donc arrivée dans votre belle ville comme une mendiante et je n'ai pu manger ce jour-là que grâce à la grande bonté de votre tribun qui m'avança la somme de 10 écus, prenant mon bâton pour gage.
Procès au motif de trouble à l'ordre public opposant Ylenzo au Comté du Languedoc pour faits de brigandage.
Jugement du vingtième jour de décembre 1460.
ATTENDUS QUE :
- La dona Celticagirl a été agressée et brigandée sur la route entre Carcassonne et Narbonne, que les faits ont été commis dans la nuit du 10 au 11 novembre 1460 et que nul ne peut le contester,
- Le témoignage de la victime a permis sans aucune contestation possible de mettre ici en accusation le dénommé Ylenzo qu'elle a formellement reconnu,
- Le préjudice pour cette affaire s'élève à la somme de 120 écus.
- L'accusé jugé ce jorn est un multi-récidiviste fort connu de notre cour de justice du Lengadòc par laquellle il a déja été condamné à nombreuses peines d'emprisonnement depuis cette seule année 1460. Je vous livre ici extrait de son casier judiciaire, pour ce que nous en connaissons :
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Le prévenu a été condamné à une amende de 8 écus et à 10 jours de prison ferme et à 2 mois de bannissement (Toulouse) le 01/01/1460.
Le prévenu a été condamné à 3 jours de prison ferme le 09/07/1460.
Le prévenu a été condamné à une amende de 25 écus et à 5 jours de prison ferme le 28/08/1460
Le prévenu a été condamné à 7 jours de prison ferme le 15/09/1460
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*** Le juge soupire en portant un regard consterné vers le public ***
25 ! 25 Jours de prison déja en même pas une année ! Je vous laisse imaginer ce que nous réserve l'avenir si nous ne mettons pas fin immédiatement aux agissements de cet odieux personnage et de son complice, celui que nous jugerons tantôt, le dénommé Ylenzo.
***Le blond baron reprend ensuite ***
- En plus que de ces circonstances déja aggravantes, l'accusé rajoute l'outrage à la cour en ne se donnant même pas la peine de venir se présenter devant nous, comme l'a justement fait remarquer notre procureur, le baron Vanye
PAR CES MOTIFS,
Nous, Salvaire d'Irissarri et Castelmaure, baron d'Apcher et de Randon, Officier royal, juge du Lengadòc statuant en première instance, prononçons la condamnation du dénommé Ylenzo,
Le condamnons à être pendu en place publique. Le bourreau lui passera la corde au cou et la trappe sera ouverte sous ses pieds le laissant dans le vide jusqu'à ce que mort s'ensuive. Ainsi sera procédé !
Précisons que si, la chose s'étant déja vue, à la vie il revenait, le condamnons de surcroit à bannissement de notre comté pour une durée de trois mois à date de ce jugement et de même à inégibilité de toute charge publique, si toutefois l'idée lui venait un jorn d'oser vouloir se présenter ainsi devant nos habitants,
Indiquons malgré tout à l'accusé qu'il dispose du droit de faire appel de la présente décision devant la cour d'appel du Royaume de France si l'estime légitime.
Puisse le Très Haut lui accorder son Pardon avant que les démons ne le viennent chercher pour l'Enfer lunaire !
__Parce qu'il n'y a point d'ordre véritable sans justice équitable__
Justice est rendue. L'audience est levée.
Le prévenu a été condamné à la peine capitale et à 3 mois de bannissement et à 3 mois d'inéligibilité