Procès ayant opposé Xavtheone au Comté du Languedoc
Xavtheone était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Ariana Anthea
Nom du juge : Mazarin
Date du verdict : 30/01/1461
Lieu concerné par l'affaire : Alais
Le Comté du Languedoc ouvre une procédure judiciaire contre le sieur Xavtheone, alors maire de Béziers. Il est accusé pour calomnies et de coups et blessures ayant entrainé une forte envie de porter plainte.
Le plaignant et victime est le sieur Santiagoriccardo qui est appelé comme témoin qui nous expliquera sa version des faits. Le sieur Princenoir, présent au moment des faits, sera également appelé à témoigner.
La parole est à l'accusé qui peut se faire représenter par un avocat. Pour avoir la liste des avocats, l'accusé peut contacter les services du procureur.
Je me présente: Xavtheone, Maire de Béziers, Seigneur de Mézières en Champagne. Afin de couper court à cette petite mascarade j'exige l'annulation pure et simple de cette parodie de procès.
"Réforme du Codex héraldique, dit Codex Lévan
Chapitre IV � Droits et devoirs des nobles
1 - Droits des nobles
Le noble a droit à la différence de Sociale
Un roturier ne saurait porter plainte contre un noble, qui lui est supérieur en statut. C'est pourquoi la demande doit être présentée par l'intermédiaire d'un autre noble, qui se porte alors caution du roturier. "
* Son Excellence Bazin écoutait distraitement la défense : il était concentrer sur une mouche qui musardait sur son pupitre. ***
Mmmm ? Oui. Fort bien.
*** Le Procureur s'adressa au juge : ***
Votre Excellence, cher collègue, je crois que accepter l'argument de la défense. Plaise à vous de prononcer la relaxe.
*** Et, se tournant vers l'accusé : ***
Vous avez écrit dans un courrier au plaignant, que ce procès vous servira, je cite, "à me faire tomber". Je crains qu'il vous faille attendre un peu.
*** Et de conclure : ***
Votre Honneur, je crois qu'il est l'air de notre partie de croquet. Nous pourrions discuter des affaires en cours sur la pelouse.
Vice de forme via le dépot de plainte d'un roturier contre un noble. La défense exige donc l'annulation du procès.
Absence de preuves et de témoins. Faux témoignages concernant un soi disant courrier envoyé au plaignant à l'endroit du procureur, ainsi que sur les prétendues paroles et actes du défenseur.
Moralité du plaignant lamentable:
- Comté du Languedoc
01/12/1460: escroquerie
02/10/1460: troubles a l'ordre publique
18/08/1460: troubles a l'ordre publique
Liste noire pour l'attaque de Annecy en décembre 1458 aec le groupe Faturn.
- Comté de Toulouse
27/04/1460: troubles a l'ordre publique
20/04/1460: troubles a l'ordre publique
- Champagne
Liste noire pour le pillage de Reims et de Joinville
- Haute savoie
Liste noire
Tentative de pillage de Macon, non respect d'une assignation à résidence à Belley, multiples brigandages sur les routes et banissements de tavernes pour rixes...
La liste est longue et malheureusement elle est exhaustive. Quant à moi, je ne prend meme pas la peine d'appeller des témoins de ma bonne moralité, ils seraient trop nombreux à vouloir témoigner.
Bon jeu de billes.
Voici son témoignage :
*C'est le visage tuméfié et le bras enveloppé dans un large bandage que Santiago arriva claudiquant au tribunal.
Son instinct voulut qu'il prenne la place de l'accusé mais ses blessures lui rappelèrent qu'ajourd'hui, il était le plaignant.
Titi' prit place, leva la main droit, affirma qu'il le jurait et entama son monologue.*
Votre Honneur,
Monsieur le Procureur,
Messieurs les Avocats,
Témoins,
Accusé,
Bonjour.
Je m'appelle Santiago Riccardo Angèl Gonzalez et j'ai été victime de la méchanceté grauite de cet homme, maire qui plus est de la ville de Béziers, j'ai nommé Xav the one.
Ce 24 janvier, en début d'après-midi, je suis entré en taverne, épuisé par les voyages successifs qui rythment ma vie depuis plusieurs semaines maintenant. Dès mon entrée, le maire me salua d'un "salut trou du $@#€!£ !".
Je n'avais pas l'envie ni la volonté de répondre, ou de me défendre. J'ai donc, dès le début, opté pour l'ignorance.
Ceci a sans doute dû irriter le maire qui, malgré ses nombreuses attaques verbales envers moi, n'a jamais eu de retour de ma part.
Du monde est ensuite arrivé. Il continuait ses insultes "trouduc", "imbécile", "con", étaient ses paroles préférées.
Il a ensuite commencé ce que j'appelle la diffamation. Il affirmait aux personnes présentes que j'avais pillé la ville de Béziers en août 1460, et que cela justifiait donc les insultes qu'il proférait.
A ce moment, je me suis défendu en rétorquant que lors de la prise de Béziers en aout 1460, je me trouvais à Carcassonne et donc, je n'aurais pu y participer, les rapports de douane peuvent en témoigner.
Il a ensuite dit que j'avais pris l'argent de Béziers que mon filleul m'avait reversé.
Lorsque l'ignorance fut à nouveau ma réponse, l'homme m'asséna un premier coup de poing au visage.
J'ai alors répondu que j'irai porter plainte, car ce comportement n'était pas celui d'un maire. A ces mots, il m'asséna un second coup de poing.
Un peu plus tard, je discutais avec d'autres personnes en taverne. Je leur expliquais que nous étions une famille qui avait immigré en France et nous avons la chance de vivre de façon aisée. A ces paroles, le maire se leva une troisième fois, et me frappa à nouveau, prenant les autres personnes à témoin.
Depuis le début, j'avais l'impression que l'homme voulait un procès de ma part et qu'il voulait venir devant le tribunal. Un sentiment de fierté pointait en lui pour avoir frappé un étranger et il voulait que cela se sache dans tout le duché sans doute.
J'ai ensuite été jeté hors de la taverne.
A noter que le Sieur Princenoir n'est pas vraiment un témoin de l'accusation mais plutôt de la défense. Il s'agit d'un ami du maire de Béziers, les deux me menaçant de me mettre en procès pour une soi-disant tentative d'assassinat envers le maire. Lorsque je lui ai demandé s'il était témoin des actes de Xavtheone, il m'affirma que non avec un large sourire, disant qu'il n'avait rien vu et rien entendu, mais qu'il m'avait bien vu vouloir tuer le maire. Bref, un fou ou un corrompu sans doute.
Je porte aussi à la connaissance du Procureur les courriers de menace du maire Xavtheone envers le Procureur lui-même.
Merci.
Bonjour Messires,
Je me demande ce que je fais ici ,puisque non présent a ce conflit
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
*** Mazarin leva les sourcils. Voilà enfin une affaire à la hauteur de cette cours. Voilà trois jours qu'il s'occupait de chamailleries de bas étage. Mazarin regarda d'un air sévère les protagonistes. Il se tourna ensuite vers l'accusé. ***
Monsieur, je ne suis pas content. Ainsi donc, vous êtes ici pour répondre d'un comportement violent et outrageant à l'égard du plaignant. L'affaire est grave, surtout quand on se targue d�appartenir à la noblesse. Quand on se bagarre comme un ivrogne dans des tavernes louches, il est cocasse ensuite de se draper dans sa dignité et prendre de haut notre institution.
En l'absence de démenti de votre pars, je vais considérer que les accusations portées à votre encontre sont vraies. Nous allons donc uniquement étudier votre demande d'annulation pour vice de forme.
*** Mazarin tapa avec son marteau ***
Rejeté !
La Languedoc n'appartient pas au Domaine Royale et la relation de Vassalité qui lie notre Maître avec le Roi est une relation de personnes et non pas d'institutions. Dans ce cadre là, si le Comte du Languedoc a bel et bien certaines obligations envers le Roi, celles-ci ne concerne pas un assujettissement de la justice de son Comté aux décisions Royales. Le Languedoc n�appartient pas au Roi de France. Le Roi de France ne possède que son Domaine. Le Codex Héraldique ne concerne pas le Languedoc, car il est absent des textes législatif du Languedoc. Or selon la coutume : « nullum crimen, nulla poena sine lege ». J�ajouterais, pas de loi pas de vice de forme.
J�ajouterais aussi un outrage à la cours, car apprenez que nous ne jouons pas au billes ici.
*** Nouveau coup de marteau ***
L�accusé est déclaré coupable de trouble à l�ordre public et d�outrage à la cours. 40 écus d'amende pour l'agression et 20 écus pour l'outrage.
*** Le juge s�adressa à l�accusé ***
Vous échappez de peu à la prison monsieur. Changez votre comportement, je préfèrerais ne pas vous revoir en face de moi dans ce Tribunal.
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Jugé par Mazarin du Claffouti de Mouflasque
Le Mercredi 30 Janvier 1461
Le prévenu a été condamné à une amende de 60 écus.
Le prévenu a été condamné à une amende de 60 écus