Procès ayant opposé Yonia au Comté du Languedoc
Yonia était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Virgille rollon
Nom du juge : Odile
Date du verdict : 15/03/1460
Lieu concerné par l'affaire : Sur les chemins
En ce 2ème jour de mars 1461, Nous, Virgile Rollon, procureur du Languedoc, mettons en accusation Mestra Yonia pour Trouble à l'ordre public.
Votre Honneur, nous devons porter à votre connaissance les faits suivants :
Mestra Yonia a agressé dans la nuit du 28 février au 1er mars 1461, Mestra Zorah .
La victime a transmis à notre Prévôt, Mestra Cricri2, chargée de l'affaire, le courrier dont je vous livre la teneur :
-------------------------------------------------------------------------------------------------------
Expéditeur : Zorah
Date d'envoi : 02/03/1461 - 16:51:16
Titre : Re: Re: Brigande
Événements récents :
01/03/1461 04:11 : Vous avez gagné 7,50 écus.
28/02/1461 04:11 : Vous êtes affaibli : vous avez perdu des points à certaines de vos caractéristiques.
28/02/1461 04:04 : Vous avez été racketté par Yonia .
c'était entre Mende et Alais, juste sur le noeud avant d'arriver chez vous à Alais.
Ce matin, j'ai faillit mourir, Dieu m'a laissé une chance... Mais j'espère sincèrement que vous ferez ce qu'il faut pour punir cette personne..
Merci, Zo
--------------------------------------------------------------------------------------------
C'est donc seule que Mestra Yonia a commis son délit entre Mendes et Alais.
Selon le critère du bon père de famille, est permise en Languedoc, toute action que pourrait commettre une personne normalement sérieuse, raisonnable et soucieuse de ne causer aucun préjudice à autrui...
Mestra Yonia bafoue ce principe. Cet acte contre Mestra Zorah est commis pour nuire volontairement sans moralité aucune!
Pour le maintien de l'ordre civil, il nous appartient de réprimer ce type de comportement malveillant.
Votre Honneur, l'accusée est donc présentée devant vous pour agression et vol de biens sur la personne de Mestra Zorah.
Nous appelons donc à la barre, pour la défense, Mestra Yonia, et pour la partie plaignante, la victime qui pourra confirmer les termes de sa plainte et reconnaître dans cette enceinte, son agresseur.
Nous rappelons que l'accusée peut se faire aider d'un avocat, reconnu par le barreau du Languedoc, pour sa défense. Voici leadresse où vous pouvez en faire la demande :
http://chateau-montpellier.discutforum.com/salle-publique-f111/
La parole est maintenant à la défense.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
Votre Honneur, la victime Mestra Zorah nous a transmis les éléments de lieu, de date et d'identité de son agresseur afin qu'il soit rédigé un acte d’accusation argumenté. Elle a reconnu à cette barre et sans aucune hésitation, la prévenue.
Mestra Yonia a cru devoir se murer dans un silence suspect ne cherchant en aucune manière à dissiper les lourdes charges qui pèsent sur elle. Est-ce l'attitude d’une personne innocente ?
Nous nous permettons de vous rappeler les lois en vigueur en Languedoc :
"Le trouble à l'ordre public est prévu et réprimé par le code Languedocien promulgué le 9 juin 1459 et modifié le 17 janvier 1461 en son article III paragraphe D :
Tout acte portant préjudice à une personne ou à un groupe de personnes, ou susceptible de le faire, de quelque nature qu'il soit, sera considéré comme trouble à l'ordre public. Il en sera de même de tout acte nuisant au bon ordre, à la sécurité, à la salubrité et à la tranquillité publique."
En conséquence, nous considérons que la preuve du trouble à l'ordre public est rapportée et que la participation de Mestra Yonia aux faits délictueux est indiscutable.
L'acte de brigandage est particulièrement grave et doit être réprimé à sa juste hauteur.
Afin de définir avec le plus de justesse possible, la peine demandée, nous tiendrons compte du statut social de la prévenue et noterons que son casier judiciaire est vierge.
En conséquence, Nous, Virgile Rollon, procureur du Languedoc, requérons la condamnation de Mestra Yonia pour trouble à l'ordre public sanctionnée par une peine d'emprisonnement de 2 jours et 10 écus d'amende étant précisé que lors de sa fouille par les gardes du tribunal, la prévenue disposait de 15 écus en poche.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
*C'est en boitillant que Zo arriva au tribunal... Quelques nouveaux hématomes, recouvrant ses anciens... Elle était en sale état, mais tenait à ce que justice soit rendue cette fois. Un peu timide, un peu agacée, un peu éblouie aussi par la grandeur de la batisse, un peu perdue, ne connaissant pas trop ce genre d'endroit, elle se lança tout de même et se plaça où on lui avait dit.*
Bonjour...
*Elle s'éclaircie la voix, intimidée et il fallait le dire, encore toute endolorie des blessures reçues..Les larmes aux yeux elle commença.*
Voilà, cette nuit là, cette femme Yonia, m'a sauvagement agressé, pour me prendre le peu de biens que j'avais...
Il y avait quelques jours, j'avais déjà été rackettée par un groupe de deux hommes... Ils m'ont laissé pour morte dans un champs. On m'a soigné tant bien que mal et quand j'ai eu l'équivalent d'une centaine d'écus, j'ai acheté du pain et j'ai reprit la route...
Je n'étais pas encore totalement remise, mais mon cousin et ma meilleure amie m'attendent, alors j'ai voulu me dépêcher d'arriver à Lodêve.
Et voilà que cette femme m'attaque! J'avais vraiment très peu de force et elle a profité de ma fébrilité pour m'arracher le peu que j'avais réussit à acquérir...
Et en plus elle a le toupet de me menacer quand elle a cru que j'étais morte, en me disant son nom et que je ne l'oublierai pas.... Yonia
J'ai donc fait la morte pour qu'elle ne continue pas à me battre et elle m'a laissé là sans le sou, sans nourriture et sans aide.
Je demande réparation!
Et même si je n'arrive pas à récupérer mes biens, car vu la personne peu recommandable qu'elle est, elle aura surement déjà tout écouler ou tout caché, je demande que justice soit faite et qu'elle ait une punition exemplaire!
On ne peut pas pourrir la vie d'autrui, sans en payer les conséquences.
Voilà si vous avez besoin de moi je reste à votre disposition...
*Elle salua l'assemblée de la tête et se recula doucement pour ne pas tomber, puis se rendit non loin de là sur un banc en attendant de voir la suite du jugement, espérant que sa demande soit favorable.*
L'accusée est reconnue coupable des faits qui lui sont reprochés. Elle est condamnée à 2 jours de prisons et 10 écus d'amende.
Une amende supplémentaire de 40 écus est infligée à l'accusée, pour outrage à la Cour. Quand on reçoit un pigeon, on y répond.
Verdict rendu le 15 mars 1461 par Odile, Juge du Languedoc.
Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 2 jours et � une amende de 50 écus.
Le prévenu a été condamné à une amende de 50 écus et à 2 jours de prison ferme