Procès ayant opposé Gavroche69 au Comté du Languedoc
Gavroche69 était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Jorocket
Nom du juge : Virgile Rollon
Date du verdict : 27/12/1461
Lieu concerné par l'affaire : Montpellier
En ce jour du 29 novembre 1461, le procureur Jorocket, c'est à dire moi-même, ouvre une procédure judiciaire à l'encontre de messire Gavroche69, ici-présent.
* Le procureur marque une pause et parcoure brièvement ses notes*
Les faits se seraient déroulés près du stand "à la recherche d'un nouveau talent", en gargote languedocienne, dans la journée du 27 novembre et peu après que le soleil arrive à son zénith.
* D'un ton grave *
Le sieur Gavroche69 dit "Gavroche" aurait commencé par trucider violemment un jeune cochon de lait appartenant à dame Ruthy (IG : Ruthy.), sous ses yeux et à l'aide d'un couteau. Choquée et consternée, celle-ci n'était pourtant pas au bout de ses surprises puisque ce même Gavroche aurait par la suite enfoncé le cochonnet mort et sanguinolent sur la tête de dame Ruthy. La dernière délicatesse de l'accusé sera de prononcer ces invectives : "Tenez regardez ! Une boniche à tête de porc ! Avouez que c'est original non?"
Ces faits m'ont été rapportés en salle des plaintes, peu de temps après leur commission, par dame Ruthy, la victime, ainsi que sieur Jim_des _libouilles, présent lors du méfait en tant que témoin.
Voici les propos que j'ai pu recueillir auprès d'eux, avec l'aide du Prévôt Bentich.
______________
[Jim_des _libouilles.]
Bonsoir ,y a t'"il quelqu'un ici ???
Je suis Jim_des _libouilles de Montpellier ,je me présente à vous ce jour pour déposer une plainte pour trouble à l'ordre public contre le personnage Gavroche69 d 'Uzés .
En effet suivant un acte de loi disant ceci :
*D. Du trouble à l'ordre public
Tout acte portant préjudice à une personne ou à un groupe de personnes, ou susceptible de le faire, de quelque nature qu'il soit, sera considéré comme trouble à l'ordre public. Il en sera de même de tout acte nuisant au bon ordre, à la sécurité, à la salubrité et à la tranquillité publique.*
Je souhaite déposé une plainte contre cet homme ,qui a commis un acte de cruauté en place publique en tuant un porcelet ;devant un groupe de personnes présentes devant le stand "à la recherche d'un nouveau talent "
Cet acte de barbarie gratuit ,est répréhensible et représente un trouble à l'ordre public ;Non content de son acte inqualifiable cet homme c'est ensuite permis de déposé le cadavre de ce pauvre goret sur la tête de Dona Ruthy .Je précise que cet pauvre victime est prête à témoignée elle aussi ...Je demande ce jour que justice soit faite et rendu ;car il est intolérable de voir de tels actes de cruautés envers qui que ce soit en place publique ...
Bien entendu je suis et je reste à votre disposition !
______________
[Le prévôt Bentich]
Dites moi, j'ai un léger doute sur qui est effectivement la victime. Pouvez vous me relater exactement les faits, car j'ai perdu le fil de votre récit quand vous avez commencez à parler d'un porcelet, qu'on aurait égorgé, et la personne qui aurait refroidit l'animal serait Gavroche, l'habitant de Uzès.
Je reprends ce que vous me dites, un meurtre à été commis sur la personne d'un................................porcelet ??? C'est bien de cela qu'il s'agit ?
______________
[Le procureur Jorocket]
Bonjour, je suis le procureur Jorocket.
Pourriez-vous me dire ce que faisait le cochon sus-cité au moment du méfait ? S'agissait-il d'un gros porc ou d'un cochonnet ? A qui appartenait-il ? Et quels sont les liens existants entre le propriétaire du cochon, la victime et l'accusé ? Les motifs supposés d'un tel geste ? Enfin, il me faudrait la date ou l'heure de la commission des faits.
______________
[Le témoin Jim_des _libouilles., ]
[...]
Oui a vrai dire c'est pas moi la victime ,mais la pauvre Dona Ruthy de Lodève !
Plus précisément la propriétaire du cochon de laie ,égorgé ?le mot est faible non il la saignait sauvagement avec un grand couteau .Je dirai plutôt un acte gratuit pour assouvir la haine que peu ressentir le dénommé Gavroche à l'encontre de la victime dame Ruthy ..C'est plutôt un déchainement de violence ou un acte inouï à en tomber des nues .
Comme si cet homme était prit d'une folie soudaine ou pire de démence ;d'ailleurs je me demande si c'est pas un prête ou une personne de l'église qui devrait examiné cette personne ???
Car au de la de cet acte ,il s'est pas contenté de ceci ,il colla la dépouille du porcelet sur la tête de la Brunette ,puis employa des mots cynique envers elle ....Il cherchait plus à l'humiliée qu'autre chose !!!
Donc oui j'estime que ceci est du trouble à l'ordre public et que nous sommes ici non pas une victime mais un ensemble de victimes du à un sombre personnage ignoble voir d'une barbarie folle ....C'est homme pour moi représente un danger !
[...]
Alors je reprend ,j'étais en chemin pour venir voir la nouvelle animation en place publique .Plus précisément le stand "A la recherche d'un nouveau talent '.
Et en arrivant je voyais de la ou j'étais Dona Ruthy essayait de faire parler son petit cochon de laie .mais visiblement celui ci devant la population présente à prit peur et las pour lui à prit la poudre d'escampette ...Ma fois je dirai un petit porcelet gros comme un petit chien ,guère plus il me semble .
Donc si j'ai bien compris ce cochon de laie appartenait à Dona Ruthy ,bien évidement pour moi c'est elle la victime en premier lieu .
Et nous parlons d'un tout petit animal inoffensif ,qui ferait pas de mal à une mouche !!!
Les liens vous me dites et bien si j'ai bien compris ,ce petit animal semblait être comme un animal de compagnie pour cette dame ,puisqu'elle était sur l'estrade en essayant de le faire parler comme un humain ...
La victime c'est Dona Ruthy cette jeune femme à mes cotés ..Mais moi Jim_des_libouilles je me considère victime aussi d'avoir vu une t'elle atrocité et un acte inouï sur la pauvre victime ,d'une rare violence ici !
Il la désigna d'un geste avec sa main .
l'accusé c'est le sombre personnage que vous venez de faire raccompagné ,par vos gardes Gavroche69 d'Uzés !
Alors le jour le 27 Novembre 1461 ,euh l'heure de l'acte j'ai pas le cadran solaire sous les yeux mais approximativement je dirai vu la hauteur du soleil entre 12H et 14H pour moi ,sur la place publique devant le stand A la recherche d'un nouveau talent !
Pour les motivations j'y vois un geste haineux envers Dona Ruthy ,mais d'une violence inouï a vous donnez froid dans le dos !!!
Donc je reprend mes dires le petit cochon à pris la fuite sans doute affolait par la foule présente ...
l'accusé lui a couru après jusque la tout le monde a cru qu'il allait le ramener à sa propriétaire ,une fois capturez ...Mais non il a sortit un grand couteau comme ça il montra entre ses mains une bonne vingtaines de centimètre Puis il la saigné en plein coeur jusqu'a le videz de son sang !!!
Mais le bougre en est pas resté la il a dépeçait l'animal et voyez vous aux yeux médusés de tous ceux qui étaient présent il est venu le coller sur la tête de cette pauvre femme ....
D'ailleurs je me souviens bien des mots qu'il a employé ,d'une consternation pfff :
*Tenez dame Ruthy. De la bonne viande pour vous si bien sur vous êtes assez intelligente pour bien le faire cuire... Amenez le à un boucher, il saura vous conseiller... et la prochaine fois éviter ce genre de sottises... quoique cela ne m'étonnes pas de vous... mais ce goret dans la panique aurait pu blesser des gens... et vous en aurez été responsable. *
Puis après son acte ,il s'est adressé à la foule présente d'une façon incroyable ,tels un sanginaire qui venait d'assouvir son acte en pleine crise de démence ou de folie !
Voici ses mots je les ai pas oublié :
*Tenez regardez ! Une boniche à tête de porc ! Avouez que c'est original non? *
J'ai bien essayé de le raisonné mais il a rien fait pour se faire pardonné d'un tel acte ...
Pour moi en premier lieu bien évidement Dona Ruthy est la victime ,mais nous sommes tous victimes d'un tels acte de démence ,qui nous dit que demain il fera pas ceci sur une personne ???
Surtout cas plusieurs reprise on a pu remarqué son vocabulaire outrancier !
Cet acte pour moi en résulte d'un grave trouble à l'ordre public et mérite une sévère condamnation !!!!
Au de la de ceci je me demande si ce fauteur de trouble ne doit pas être du ressort de l'église et être examiné au plus vite .
Voila Procureur Jorocket le pourquoi de ma plainte ce jour ,maintenant si vous voulez la requalifié au nom de la victime ,je me porte comme témoin !
______________
[Dame Ruthy.]
C'était un bébé cochon, il y a quelques jours encore il tétait sa mère ... Jamais il n'aurait fait de mal à personne, il était bien trop petit !
Et outre la peine immense que j'ai ressentie de l'entendre hurler à l'agonie et de le voir rendre son dernier souffle bien trop tôt .... J'ai eu très peur ! une peur effroyable quand il m'a mis son corps sans vie sur la tête .... Vous savez on ne sait jamais jusqu'ou pourrait aller un être capable de faire ce genre de chose.
Baron, Messire Procureur .... j'ignore pourquoi cet homme me déteste ... Jusque là il s'était contenté de m'insulter mais il est de plus en plus cruel avec moi .... imaginez qu'un jour ce soit moi le porcelet !
______________
Nous pouvons voir qu'il y a, de la part de l'accusé, une volonté clairement exprimée : celle de vouloir nuire à dame Ruthy et ce, de manière particulièrement violente.
Si chacun se permettait de trucider l'animal d'autrui, avant de lui enfoncer l'animal mort sur la tête, l'anarchie poindrait.
On ne peut décemment admettre qu'un tel acte puisse être commis par un bon père de famille, soucieux et raisonnable de ne commettre un quelconque préjudice à son voisin.
Or, le préjudice subit par dame Ruthy est tout à fait réel et donc, inacceptable, en vertu du droit languedocien.
Par conséquent, mestre Gavroche69, le ministère public vous accuse de trouble à l'ordre public.
Sachez que vous pouvez vous faire représenter par un avocat. Le barreau du Languedoc est accessible ici :
http://forum2.lesroyaumes.com/viewforum.php?f=9680
l'Ordre des avocats du dragon se trouve par là :
http://forum.lesroyaumes.com/viewforum.php?f=4831
La parole est à la défense.
Gavroche s'avança à la barre du tribunal avec une lettre en main.
Votre honneur, j'ai ici une lettre de mon avocat que je vais vous lire.
Il prit la lettre, s'éclaircit la voix et commença la lecture d'une manière très audible par tout le monde :
Monsieur le juge, monsieur le procureur, mes hommages. Je me nomme Maïwen, avocat du dragon. Durant ce procès, je représenterai sieur Gavroche.
Ma plaidoirie sera divisée en cinq points bien distincts.
I. Du rétablissement des faits :
Commençons par le commencement, si vous le voulez bien, et rétablissons la hiérarchie des faits de manière objective. En effet, nous remarquons que l'accusation omet bien des choses dans ce qui s'est passé, afin de défendre son point de vue.
Messire Gavroche et dame Ruthy étaient tous deux présents au stand : A la recherche d'un nouveau talent. Tout se passait au mieux jusqu'à un événement qui fut hélas fatidique.
Dame Ruthy se présente à l'estrade, accompagnée d'un cochon. Un cochon, nommé par ses soins, Gavroche. Difficile de croire à une coïncidence. En nommant de la sorte son porcelet, dame Ruthy a hautement porté préjudice à sieur Gavroche, qui n'était au départ présent sur les lieux pour s'amuser et éventuellement rire ; son but n'était pas de venir se faire ridiculiser par qui que ce soit. Toujours est-il que dame Ruthy ne s'est pas arrêtée à cela. Après s'être prétendue dresseuse de porc, ce qui n'est pas répréhensible bien entendu, elle a prétendu être incapable de traduire les grognements du goret, sous prétexte qu'ils étaient bien trop vulgaires. Comment ici ne pas imaginer qu'elle parlait encore une fois de sieur Gavroche, comment ne pas imaginer qu'elle prétendait qu'il est en permanence vulgaire, faisant ainsi preuve de diffamation envers sa personne ?
Ici est donc soulevé un premier point. Dame Ruthy cache volontairement certaines choses dans le but de voir Gavroche condamné d'une manière injuste. En effet, comment qui que ce soit pourrait-il rendre un verdict correct sans avoir connaissance de tous les faits ? La réponse est simple ; personne sur cette terre. Le préjudice subit, qui pour le moment paraît existant, est donc moindre, par rapport à ce que prétend la victime qui n'est pas sans implication dans l'énervement de sieur Gavroche.
II. De toute sortes d'accusations mensongères :
De nombreux points méritent d'être soulevés pour ce qui est des dires de l'accusation.
Il est prétendu dans l'acte d'accusation que sieur Gavroche déteste, insulte sans cesse, éprouve de la haine envers, dame Ruthy. Il est prétendu que sieur Gavroche est dément.
Il est prétendu que sieur Gavroche est de plus en plus méchant envers dame Ruthy.
Au sein de la salle des plaintes, il est même prétendu, sans bien entendu que ce ne soit rapporté par l'accusation que sieur Gravoche a fait preuve d'acharnement envers ce porcelet.
Or, nous avons déjà montré qu'en l'occurence, sieur Gavroche s'est contenté de réagir à une provocation. Toutes les accusations portées à son égard sont égarées, et ne montrent qu'une seule chose : Que dame Ruthy et sieur Jim des Libouilles cherchent à tout prix à faire condamner à tout prix sieur Gavroche, venant corroborer l'hypothèse déduite lors du rétablissements des faits.
Ainsi, à travers ces deux parties, nous voyons que dame Ruthy ne fait que s’apitoyer sur le sort de son porcelet, cherchant à définir la personne de sieur Gavroche comme étant monstrueuse ; un bon père de famille agirait-il ainsi ? Certes, ce n'est pas son procès, néanmoins, nous avons prouvé que dans cette affaire, la victime n'est en rien blanche comme neige.
Partant de ce postulat, la défense accepte propose la formulation d'excuses réciproques : Sieur Gavroche s'excuserait d'avoir tué le porcelet de dame Ruthy et de l'avoir coiffée par sa dépouille, tandis que dame Ruthy s'excuserait d'avoir appelé de manière volontaire son porcelet Gavroche. Ainsi, l'accusé prouve son bon vouloir de clôturer cette affaire de la meilleure manière possible.
III. De la réflexion autour des faits reprochés :
Nous rappelons qu'est qualifié trouble à l'ordre publique tout acte nuisant d'une manière ou d'une autre à une personne ou un groupe de personne. Or, le fait de tuer un cochon, que ce soit ou non sur la place publique, ne nuit à absolument personne en soi dans la mesure où un cochon n'est pas une personne. Ainsi, les faits reprochés doivent être cantonnés au fait que l'accusé ai coiffé maladroitement ou adroitement dame Ruthy de la dépouille du dit cochon, ce qui ne mérite en rien une peine exemplaire.
Le cochon n'étant pas une personne, il ne dispose pas des droits divins accordés à tout être humain.
IV. De la nouvelle application de la Coutume :
Il convient, à présent que les faits reprochés sont déterminés, d'à nouveau appliquer aux faits la Coutume, puisque tous les faits permettant la compréhension de l'acte n'étaient pas connus de la procure.
Premièrement, vérifions que le critère de bon père de famille est bien, comme l'a prétendu la procure, enfreint. Pour ce faire, précisons avant toute chose que cette volonté de nuire n'est en rien clairement établie. En effet, en tuant cette bête, sieur Gavroche n'a rien fait d'autre que de chercher à laver son son honneur, bafoué par le fait que dame Ruthy ai appelé un goret par le nom de mon client en insinuant que celui-ci ne savait qu'être vulgaire. De ce fait, nous réfutons l'affirmation de la procure selon laquelle l'accusé est empli d'une volonté de nuire à la victime.
La société en pâtirait-elle, si chaque personne voyant un individu lambda nommer volontairement un animal quel qu'il soit de son nom dans le but d'humilier la première personne, trucidait le dit animal pour en coiffer ce même individu lambda ?
Est-ce agir en bon père de famille que de chercher à laver son honneur ?
Nous ne voyons pas d'utilité à chercher fastidieusement une hypothétique et certainement inexistante jurisprudence.
Les deux questions, quoi qu'il en soit, sont rhétoriques et, bien entendu, les réponses sont négatives. De nombreuses reproches peuvent également être adressées à dame Ruthy sans que ce ne soit l'objet du procès. Quoi qu'il en soit, ayant prouvé que la Coutume n'est pas enfreinte, nous demandons la relaxe pure et simple de sieur Gavroche, ceci s'ajoutant à la proposition déjà formulée d'excuses conjointes.
V. Du non-lieu pur et simple du procès :
Selon la charte de bonne justice :
Le plaignant est celui qui se plaint du tort qu’on lui a fait. Nul, hormis le régnant de la province lorsqu’il agit dans l’intérêt public, ne peut ester en justice pour réparer un tort qui a été causé à un tiers. (Paragraphe intitulé De la notion de l’intérêt à agir)
Or, le dépositaire de la plainte n'est d'autre que Sieur Jim des Libouilles qui n'a pourtant subit aucun préjudice. En effet, si des accusations sont portées concernant l'état de santé mental (entre autre) de mon client, aucune preuve n'est avancée, pour la simple et bonne raison qu'il ne s'agit que de faits hypothétiques qui ne se produiront certainement jamais. Quoi qu'il en soit, le préjudice subit par sieur Jim des Libouilles n'est pas existant. Par conséquent, il n'avait aucun intérêt à agir selon la charte de bonne justice. La plainte ne devait en aucun cas venir de lui, ce qui invalide totalement le procès.
Ainsi, seule la relaxe est envisageable.
DES CONCLUSIONS :
Au vu de la conséquente exagération des faits par les plaignants effectifs dame Ruthy et sieur Jim des Libouilles,
au vu même des mensonges prodigués par eux dans le seul but de voir sieur Gavroche condamné injustement et de manière non proportionnelle,
au vu de la requalification des faits reprochés et de la non-infraction de la Coutume selon ceux-ci,
au vu du vice de forme flagrant,
la défense réclame la relaxe de sieur Gavroche, et donc l'abandon de toute poursuite judiciaire à son encontre pour cette affaire, tout en proposant des excuses publiques qui devront bien entendu être réciproques.
Monsieur le juge, monsieur le procureur, merci de votre attention.
Ayant fini sa lecture, il rangea la lettre dans sa poche.
Bien sûr monsieur le Juge, Monsieur le procureur, je suis moi-même à votre disposition si vous avez d'autres questions.
Il retourna à sa place s'assoir et attendit la suite
_________________
Le procureur suivait avec attention le débat, qui s'était malheureusement dispersé. *
Votre honneur, si vous le voulez bien, nous allons en revenir aux motifs de cette procédure.
*Regard sévère en direction du témoin Jim pour la formulation du premier acte : remettre l'accusé au cœur des accusations*
Il n'y a qu'un seul accusé dans cette salle : le sieur Gavroche69, appelé couramment Gavroche.
Les accusations du témoin Jim_des_libouilles à l'encontre du Prévôt et Baron Bentich ne seront donc, pour ma part, pas pris en compte dans le cadre de cette procédure, étant donné que le Baron n'a d'ailleurs jamais été amené à juger de la recevabilité de la plainte en question, tout comme il ne fut pas amené à discuter de mes réquisitions. Il est donc loisible au Baron, même s'il est prévôt, de défendre les intérêts d'une des parties en présence en tant que témoin, si tel est son souhait.
*Un temps d'arrêt, le temps de reprendre ses esprits ... et ses notes : préciser la procédure *
Je rappelle -si besoin est- que ce sont les faits reprochés dans l'acte d'accusation qui nous réunissent ce jour.
Le ministère public accuse le sieur Gavroche d'être l'auteur d'une série d'actes constituant un trouble à l'ordre public, à savoir : le fait de tuer violemment un cochon appartenant à dame Ruthy, ce qui constitue une atteinte à la propriété d'autrui, avant d'infliger une agression physique humiliante via l'insertion du cochonnet sur la tête de dame Ruthy, pour conclure par des invectives à son égard.
Ces faits n'ont été niés par quiconque, même si la défense tente -habilement- d'en travestir leur portée, le procureur que je suis n'a pas ouvert cette procédure dans le but de réparer un préjudice infligé à un cochon. Ce cochon était un bien, ayant un propriétaire qui était le seul individu à pouvoir s'autoriser la décision de mettre à mort l'animal.
Dès lors, je considère -depuis le départ- qu'il n'y a qu'une seule et unique victime dans cette affaire : dame Ruthy.
J'en profite pour remercier l'avocat de la défense, celui-ci a eu entièrement raison de me rappeler que je n'ai pas été assez clair dans mon acte d'accusation :
Lorsque le sieur Jim_des_libouilles s'est présenté en salle des plaintes, celui-ci est venu se plaindre d'avoir assisté au spectacle sanguinolent du sieur Gavroche. Révulsé, il s'est senti victime du malheur infligé à autrui même s'il faisait le récit d'un préjudice qui ne lui était pas directement infligé.
Néanmoins, le ministère public n'a - à aucun moment - soutenu cette vision des faits, que le sieur Jim révisa d'ailleurs bien vite pour plus de justesse.
Je rappelle que le procureur est exclusivement lié à la loi ainsi qu'aux faits qui lui sont soumis, il n'est en aucun lié à l'interprétation hasardeuse -et parfois incorrecte- des faits qui peut lui être proposé par les différentes parties.
De ce fait, s'il apparaissait clairement qu'il y eu infraction envers le droit languedocien de la part du sieur Gavroche, l'unique victime était bien dame Ruthy. Celle-ci fut alors convoquée en salle des plaintes, sans remettre aucunement en question la narration du sieur Jim, qui décida notamment - et sagement - de lui léguer la paternité de la-dite plainte tout en se positionnant -plutôt- comme témoin, ce qu'elle ne déclina pas, bien au contraire.
En effet, celle-ci ne renia à aucun moment son rôle de plaignante, comme l'en atteste son témoignage, étouffant dans l’œuf l'irrespect présumé de l'intérêt à agir :
__________________________
*** Votre honneur, Messire Procureur …. Je suis Ruthy. Résidente de Lodève. J’affirme que je suis la plaignante au même titre que Messire Jim_des_Libouilles., Et que le procureur n’a pris sa décision d’ouvrir le procès que lorsque j’ai confirmé ma plainte en témoignant initialement.
Fallait-il que je répète mot pour mot les termes utilisés par messire Jim alors que j'étais en total accord avec ses propos ? Il a su parfaitement décrire la situation ...
D'ailleurs, si vous regardez l'acte d'accusation jusqu'au bout, l'on peut observer que messire Jim_des_Libouilles. souhaite requalifier la plainte au nom de moi-même ... vous voyez que ce n'est pas moi qui omet des détails d'importance ... puis il avait tout à fait le droit de se sentir victime d'un tel attentat envers la dignité humaine ...
[...]
Que ma plainte soit entendue ... ***
__________________________
À la lumière de tout ceci, votre honneur, vous pouvez clairement voir qu'il n'existe pas de vice de procédure. Il convient donc de se recentrer sur le fond de l'affaire et les éléments nouveaux qui y ont été apportés.
*Le nom du jeune cochon*
Un élément -que nul ne conteste- a été évoqué : le cochonnet concerné par notre affaire fut nommé Gavroche.
La défense affirme qu'il s'agit d'un acte -hautement préjudiciable- envers l'accusé. Votre honneur, je pense que cette interprétation de la défense manque de crédibilité au vue des circonstances, voyez plutôt :
La dame Ruthy ne savait visiblement pas que le sieur Gavroche se trouvait sur le stand au moment où elle exécuta son numéro avec son cochon.
Celle-ci affirme par ailleurs que ce n'est qu'au moment où l'animal s'enfuit que - prise de détresse - elle l'appela par son nom.
Par la même occasion, celle-ci affirme qu'elle a l'habitude d'attribuer à ses animaux des noms d'individus qu'elle connait et notamment, une amie à elle.
L'on ne peut décemment admettre, dans ces conditions, qu'il existe une véritable volonté de provocation émise par la victime avant la commission des faits faisant l'objet de cette procédure.
Toutefois, si le sieur Gavroche estimait être victime d'un quelconque préjudice, il lui était tout à fait possible d'ester en justice. Or, si l'on suit les explications de la défense, le sieur Gavroche aurait ainsi agi pour -laver son honneur- . Le ministère public ne saurait approuver, en l’occurrence, que l'accusé se soit prétendument permis de rendre justice pour lui-même en commettant des exactions.
De tout évidence, si l'on suit le raisonnement de la défense, la moindre provocation saurait excuser ou alléger un tel déchainement de violence. Sauf qu'un bon père de famille ne renvoie pas au centuple le préjudice qu'il suppose avoir subi.
*De l'aversion*
La défense affirme que la sieur Gavroche s'est contenté de répondre à une provocation et qu'il n'existe aucune antipathie vis à vis de la victime.
La procure constate pourtant, après avoir écouté les témoignages de l'accusation, que des insultes ont déjà été proférées par l'accusé à l'attention de la victime, notamment le 23 novembre en salle des pas perdus (gargote), je cite : - sérieusement Dame Ruthy …. Vous êtes née $@#€!£ ! ou s’est vraiment un accident de poussette ? -
Un autre cas de violence verbale à l'égard de dame Ruthy a donc eu lieu avant les faits reprochés dans l'acte d'accusation.
Sachant ceci, il est indéniable qu'il existe une aversion émanant du sieur Gavroche à l'égard de dame Ruthy. L'acharnement et la volonté de nuisance étant ainsi démontrés, ceci constitue une circonstance aggravante.
*De la demande d'excuses mutuelles*
Il n'est guère cohérent que la défense propose des excuses et qu'elle exige, dans le même temps, une relaxe, puisque proposer des excuses revient à reconnaitre sa propre culpabilité.
*Des réquisitions*
Considérant les témoignages circonstanciés qui ont permis de prouver les faits reprochés par l'acte d'accusation.
Considérant le caractère profondément illégal de ces mêmes faits en vertu du droit languedocien.
Considérant la culpabilité indiscutable de l'accusé et l'absence manifeste du moindre vice de procédure, dans le respect fondamental des droits de la défense.
Je demande, votre honneur, à ce que l'accusé, sieur Gavroche69 dit -Gavroche-, soit reconnu coupable de trouble à l'ordre public et qu'il soit, par conséquent, condamné à une peine d'emprisonnement de deux jours.
*Le mot de la fin?*
Que justice soit rendue.
Gavroche s'avança avec une seconde lettre à la main. Il passa devant Jim et Ruthy en se retenant d'un fou rire puis se mit à la barre.'
Monsieur le juge, voici notre dernière plaidoirie que je vais vous lire.
'Il déplia la lettre et se mit à lire son contenu d'une voix claire et audible pour tout le monde.'
Monsieur le juge, monsieur le procureur, messieurs dames les témoins et plaignants, je vous présente à nouveau mes hommages. Il va de soi que nos réclamations ne changent pas, nous demandons toujours la relaxe pour les mêmes raisons que celles développées dans notre première plaidoirie.
La défense requalifie toutefois le vice de forme déjà énoncé en vice de procédure.
En effet, les témoignages fournis par l'accusation sont irrecevables et ne font que corroborer les dires que nous avons déjà énoncé de prime abord. En voici l'explication :
I. Du témoignage de dame Ruthy :
Le témoin prétend être à l'origine de la plainte. Or, ce témoignage est un mensonge. En effet, l'acte d'accusation apporte bel et bien la preuve que c'est exclusivement sieur Jim des Libouilles qui a déposé plainte ; ce fait est corroboré par lui-même et surtout pas sénher Bentich, le prévôt. Ainsi, cette partie est fausse ; le vice de procédure tel que développé reste tout-à-fait entier malgré les dires du témoin. La relaxe reste l'unique solution envisageable pour cette raison.
Le témoin prétend que la requalification de la plainte par sieur Jim des Libouilles est suffisante, or, tel n'est pas le cas. Il n'y a pas eu en l'espèce d'attentat à la dignité humaine telle que prétendue, d'autant plus que nous n'avons aucune idée de ce à quoi fait référence cette nouvelle accusation. La défense persiste à préciser que le seul dommage subit en l'espèce est celui de la perte monétaire de la bête par dame Ruthy, ainsi que l'attente à sa personne à travers l'utilisation en couvre-chef de la carcasse du cochon. La défense persiste également à préciser que cet acte n'est survenu qu'après provocation de la part de la victime. Aussi, des excuses réciproques et la relaxe reste pour cette raison l'unique solution envisageable.
Le témoin prétend donner des noms de personnes connues à toutes ses bêtes. Nous lui recommandons de cesser cette pratique envers les personnes qu'elle ne tient pas en ami, afin d'éviter pareille situation à l'avenir. En effet, nommer du nom d'une personne peu appréciée un cochon est sensiblement la chose à faire pour provoquer une réaction hostile. La défense persiste à dire que la victime était parfaitement en lieu de deviner que la chose allait dégénérer, contrairement à ses dires. Peu importe que la bête ai été nommée pendant ou après le numéro. Le fait est que sieur Gavroche a réagit une fois le nom donné. Ainsi, cet argument va encore plus dans le sens de la provocation qui a dégénéré, et ne nécessite rien d'autre qu'une solution à l'amiable.
La défense développera la thèse des noms dans une partie à part.
La défense rejette tous les autres actes qu'aurai prétendument commit l'accusé selon la victime, dans la mesure où ce ne sont pas ces faits qui lui sont reprochés dans ce procès.
La défense remarque également que la victime, si elle se plaint, ne semble en rien reconnaître ses torts ni rechercher une issue qui sera pacifique dans le long terme. La défense précise pourtant avoir proposé une telle issue pacifique, sans que ce ne soit même relevé par la victime.
La défense rappelle, magnanime, à la victime, qu'on appelle un juge "monsieur le juge" et non "votre honneur".
II. Du témoignage de sieur Jim des Libouilles :
Nous ne relèverons aucun des propos diffamatoires tenus par le témoin au sujet de Sénher Bentich. La défense rappelle néanmoins à l'accusé que nul ne saurait destituer un témoin d'un tribunal, le choix libre des témoins étant un droit inaliénable appartenant à l'accusé. La défense rappelle également que les prétendues erreurs commises par le prévôt n'ont en aucun lieu à être jugé ici même. La défense rappelle par la suite que si erreurs ont été commises par lui-même, il y a vice de procédure - un autre - qui invalide en son intériorité le procès. La défense rappelle également que le prévôt n'est nullement tenu à une quelconque impartialité une fois le procès ouvert. Néanmoins, la défense remarque que celui-ci s'est contenté de dire les faits tel que lui les voyait, ne prenant nullement parti.
Ainsi, le fait que sieur Gavroche soit le potentiel futur vassal du baron de Saint-Didier en Velay n'importe pas et ni l'accusé ni le témoin n'ont obligation de préciser ce fait à la Cour. Nous rappelons que le choix des témoins est libre, seuls le juge, et dans une moindre mesure le procureur, ne pouvant être choisis.
Le témoin prétend que nous cherchons à embrouiller la Cour. Nous faisons confiance à la Cour pour comprendre nos plaidoiries, et précisons que contrairement au témoin, nous nous sommes contenté de faire référence aux faits reprochés. La défense rappelle qu'elle développera plus loin la thèse des noms qui embrouillerait et invaliderait nos plaidoiries, dans la mesure où elle répond à toutes les accusations et tous les axes de défense valables, contrairement à l'accusation. La défense, pour expliquer le fait que dame Ruthy et sieur Gavroche se connaissent, rappelle que la Gargotte est un lieu central ouvert à tous.
La défense ne répondra pas aux preuves avancées par l'accusation pour prouver que sieur Gavroche est un dangereux criminel dans la mesure où ce n'est pas cela qui lui est reproché ici ; aussi, rien ne sert de le démontrer par quoi que ce soit.
La défense répond qu'on peut porter couteau, épée, hache, ou autre, sur soi, tout en ayant pour but de s'amuser. En effet, bien des personnes vont en taverne pour rire, boire, avec leurs épées, sans que ce ne leur soit reproché. Ainsi, cette partie est irrecevable, d'autant plus qu'il a été rapporté à la défense que le témoin se promène lui-même avec une épée à la ceinture. Cet axe de défense est ainsi bien mal avisé.
La défense demande au témoin de cesser de diffamer sur le prétendu état de folie ou médical de l'accusé, sans quoi une plainte supplémentaire sera déposé à son encontre.
La défense rappelle qu'elle n'a jamais prétendu que l'acte a été prémédité de la part de la victime, mais simplement que cette dernière a commit un acte de provocation envers l'accusé.
La défense répond que le terme d'assassina implique deux êtres humains. Ici, un des concernés n'était autre qu'un cochon.
La défense voit par ailleurs mal comment le témoin peut prétendre que le fait que sieur Gavroche se soit senti offensé est un mensonge ou une pure invention. Les preuves avancées par le témoin ne rendent pas l'offense nulle, mais font simplement remarquer que sieur Gavroche était prêt à rembourser le préjudice économique. La défense ne comprend pas en quoi tous les présents étaient victime selon les preuves
La défense ne revoit pas son interprétation de la Coutume, puisque le témoin n'a en rien démontré son application. Néanmoins, elle rappelle, magnanime, au témoin, qu'un cas de force majeur est un cas où un élément extérieur imprévisible force autrui à braver une obligation ou une loi sans que cela ne lui soit reproché. La défense remarque que ce procès ne découle en aucun lieu d'un cas de force majeure.
La défense remercie, pour terminer, le témoin d'avoir avoué avoir déposé plainte en lieu et place de la victime, prouvant ainsi le vice de procédure.
III. Au sujet de la thèse commune aux deux témoignages des noms :
La défense répond simplement qu'elle se demande bien où les témoins et le procureur ont entendu le nom "Gavroche69" prononcé. La défense précise également que le même procureur a bien précisé que si le nom Gavroche69 existe, l'accusé se fait bien appeler Gavroche. Par ailleurs, le fait d'ôter le sigle 69 au nom du porcelet n'enlève en rien le préjudice subit par l'accusé.
Des conclusions au sujet des témoignages :
La défense remarque qu'aucun des points qu'elle a soulevé n'ont pu être contredis de manière rationnelle par les témoins. Les précédentes conclusion produite par elle-même ne changent donc pas. La défense demande toujours la relaxe de l'accusé tout en proposant des excuses réciproques. La défense remercie le baron Bentich pour son témoignage.
IV. Du réquisitoire de la procure :
A. Au sujet de la procédure :
La défense continue à insister sur le fait qu'il y a effectivement vice de procédure qui invalide le procès en son ensemble.
Reprenons en effet cette procédure à partir du début.
C'est bien sieur Jim des tiret Libouilles qui est à l'origine de toute la procédure. C'est lui qui s'est en effet présenté en salle des plaintes afin de déposer une plainte. D'ailleurs, il ne le nie pas dans son témoignage, il précise bien que s'il a déposé plainte en première instance c'est à la vue d'une victime terrorisée.
Ensuite, si la victime prétend avoir confirmé sa plainte, rien dans les témoignages ne vient le certifier. En effet, à défaut d'avoir confirmé la plainte sus-citée, elle a précisé que :
C'était un bébé cochon, il y a quelques jours encore il tétait sa mère ... Jamais il n'aurait fait de mal à personne, il était bien trop petit !
Soit dit en passant, un bébé cochon suffisamment grand pour parvenir à s'échapper est tout logiquement suffisament grand pour parvenir à causer des dommages, même si cela n'est en rien un motif permettant la relaxe.
Quoi qu'il en soit, la victime ne confirme en rien sa plainte contrairement à ce qui est prétendu durant le procès.
Le fait que sieur Jim des Libouilles ai reconsidéré sa plainte n'y change rien. Rien n'indique que sans son intervention, dame Ruthy serait venue déposer plainte contre l'accusé. Or, il n'avait aucun intérêt à agir. Même si l'infraction est véridique, ce qui n'a pas été acceptée par la défense, il y a bel et bien vice de procédure au vu des faits qui sont reprochés à sieur Gavroche.
Une plainte ne peut pas être léguée comme on lègue une terre sur un testament. En l'espèce, force est simplement de constater que dame Ruthy n'a ni confirmé la plainte avant le procès, ni déposé plainte.
Elle a beau affirmer être la plaignante, elle n'a jamais déposé plainte, rien indique qu'elle l'aurait fait sans l'intervention de sieur Jim des Libouilles.
Ensuite, rien indique non plus que sieur Jim des Libouilles se positionne comme témoin comme prétendu. Voici ce qu'il témoigne :
[...] Si j'ai déposé plainte en première instance [...]
Difficile pour lui d'être plus clair.
Ainsi, en conclusion pour ce qui est de la procédure, le procès a été lancé suite à une plainte de Jim des Libouilles et non à une plainte de la potentielle victime.
L'intérêt à agir est enfreint. Cela constitue un vice de forme.
B. Au sujet du nom du feu cochon :
Encore une fois, reprenons le fil des événements, et analysons-le.
1) Dame Ruthy fait son numéro au stand de la recherche du nouveau talent, pour le moment, pas de soucis.
2) Le cochon pourtant jeune parvient à échapper à la surveillance de sa maîtresse et se met à courir dans la salle.
3) La jeune maîtresse appelle alors on ne peut plus distinctement le cochon par son nom : Gavroche. Fait qui n'est pas contesté par qui que ce soit comme l'a souligné la procure.
A ce moment, certes, dame Ruthy n'était peut-être pas au fait de la présence de sieur Gavroche parmi le public. Cependant, le fait est qu'il s'y trouvait. Force est de constater donc qu'elle a pu l'y voir, et donc manigancer cette provocation. Bien qu'elle ne l'ai pas vu, la provocation reste de toute façon entière, dans la mesure où le concerné aurait finit tôt ou tard par apprendre ce qui s'était produit. Par conséquent, il y a bel et bien provocation, l'accusé s'est contenté de réagir.
Ainsi, les arguments avancés durant la première plaidoirie pour démontrer que la Coutume n'était pas en l'espèce enfreinte sont toujours valable mais la défense y reviendra.
4) Sieur Gavroche tue le cochon sans aucune parole infâme envers la victime.
Ici, un point a été oublié, point qui a pourtant toute son importance.
5) Dame Ruthy refuse la carcasse du cochon, prétendant que les porcs doivent rester avec les porcs.
Une nouvelle fois, la victime provoque à nouveau l'accusé, pour ensuite aller se plaindre des conséquences de ses propres actes.
6) Sieur Gavroche se sent, une nouvelle fois, offensé, et réagit en utilisant certes maladroitement la carcasse de la bête comme un couvre-chef pourtant fort original.
Le préjudice n'a pas été rendu au centuple comme la procure le précise. Dame Ruthy a appelé son cochon du nom de l'accusé, entraînant la mort du dit cochon. Par la suite, elle a insulté l'accusé de porc, celui-ci réagit à nouveau tel que précisé.
Par deux fois, l'accusé se contente de réagir de manière proportionnelle, et le procès est exagéré comme l'a souligné messire baron.
Si la justice privée est interdite, la provocation gratuite l'est tout autant. Les deux choses étaient interdites, condamner sieur Gavroche sans tenir compte du préjudice qu'il a subit serait injuste.
C'est la raison pour laquelle la défense a proposé des excuses réciproques, chose qui n'a pas été retenue ni par la procure ni par la victime.
C. Au sujet de l'aversion :
La procure utilise, pour contrer les arguments de la défense selon lesquels l'accusé éprouve une antipathie envers la victime, des éléments extérieurs à la procédure en cours, ce qui est pourtant impossible.
En effet nul besoin de rappeler que nul ne peut être condamné pour des éléments absent de l'acte d'accusation.
Par conséquent, il n'est pas prouvé que sieur Gavroche éprouve une animosité particulière envers la victime et cela ne peut être retenu comme circonstance aggravante.
De fait, il s'est donc contenté de réagir à une provocation, le condamner pour cela serait, encore une fois, injuste, au vu de la démonstration faite durant la première plaidoirie au sujet de la Coutume.
D. Au sujet des excuses mutuelles :
La défense répond que le caractère préjudiciable de l'acte est reconnu, son argumentation se basant sur le fait qu'il s'agit d'une simple réponse à une provocation qui aurait pu être réglée par une procédure à l'amiable. De ce fait, l'abandon des poursuites et la prononciation d'excuses mutuelles n'est pas une incohérence, et ces demandes ne sont pas revues malgré l'absence de réaction du côté de la victime à ce sujet.
POUR CES RAISONS
la défense ne revoit pas ses réclamations et demande la relaxe.
Un point est à ajouter avant toute conclusion.
Admettons que la plainte de dame Ruthy soit recevable.
Nous observons qu'elle ne se plaint nullement de la perte monétaire du cochon ni du fait qu'elle se soit fait coiffer de la dépouille.
Or ce sont ces faits qui sont reprochés durant le procès par la procure alors même que la victime ne s'en plaint pas. La victime se plaint de la mort du dit porcelet au nom du dit porcelet, alors même que cette mort en soit ne peut pas être répréhensible puisque le cochon n'est qu'un bien et non une personne.
Jamais la victime ne parle des autres désagréments dont parle le procureur, à savoir que :
Ce cochon était un bien, ayant un propriétaire qui était le seul individu à pouvoir s'autoriser la décision de mettre à mort l'animal.
La victime ne se plaint nullement de cela, c'est bien, encore une fois, sieur Jim des Libouilles qui se plaint à tort de ceci.
Pour terminer, la défense ajoutera que cette affaire aurait pu être réglée à l'amiable. L'accusé aurait pu, sans qu'on le conduise en justice, s'excuser et rembourser de la meilleure manière possible, en échange bien entendu des excuses de dame Ruthy. Cependant, on ne lui en a pas laissé la possibilité, et on le conduit en justice sans autre réflexion. Pour la dernière fois, la chose est démesurée. Une peine n'est pas obligatoire pour la résolution de cette affaire ; cependant, on remarque que l'accusation - la défense ne confond pas accusation et procure - ne cherche pas à mettre de l'eau dans son vin. De fait, cela prouve bien son désire de nuire à l'accusé.
V. Un petit résumé des deux plaidoiries :
AINSI :
- Il a été démontré l'existence d'un vice de procédure existant malgré les arguments de la procure à ce sujet, vice de procédure qui doit impérativement et à lui-seul impliquer la relaxe.
- Il a été démontré que la victime ne se plaint pas des faits qui sont reprochés durant le procès.
- Il a été démontré qu'il n'y avait pas lieu de condamner au vu de l'espèce selon la Coutume languedocienne même si la victime se plaignait des faits justement reprochés par la procure.
- Il a été démontré que sieur Gavroche se contente se réagir à une provocation sans qu'aucun témoignage ni réquisitoire ne puisse venir contredire ce fait.
- Il a été démontré qu'aucun des témoignages proposés ne permettent une condamnation.
- Les arguments avancés par le procureur ont été contredit.
DE CE FAIT :
La défense demande, en tout, et pour tout, la relaxe de sieur Gavroche, proposant toujours des excuses mutuelles même si la victime ne daigne même pas parler de cela dans son témoignage.
Je vous remercie de votre attention.
'Gavroche replia sa lettre, la remit dans sa poche et retourna s'assoir tranquillement en attendant la suite des événements.'
l'Avocat ayant tout dit dans sa première plaidoirie, il était de tout façon compliqué de trouver des éléments à rajouter.
_________________
La brunette s’avance un peu effrayée par la présence de Messire Gavroche69 , c’est qu’après l’expérience qu’elle a vécu au stand d’à la recherche d’un nouveau talent, il y a de quoi être traumatisée*
Votre honneur, Messire Procureur …. Je suis Ruthy. Résidente de Lodève. J’affirme que je suis la plaignante au même titre que Messire Jim_des_Libouilles., Et que le procureur n’a pris sa décision d’ouvrir le procès que lorsque j’ai confirmé ma plainte en témoignant initialement.
Fallait-il que je répète mot pour mot les termes utilisés par messire Jim alors que j'étais en total accord avec ses propos ? Il a su parfaitement décrire la situation ...
D'ailleurs, si vous regardez l'acte d'accusation jusqu'au bout, l'on peut observer que messire Jim_des_Libouilles. souhaite requalifier la plainte au nom de moi-même ... vous voyez que ce n'est pas moi qui omet des détails d'importance ... puis il avait tout à fait le droit de se sentir victime d'un tel attentat envers la dignité humaine ...
Il était habituel pour moi d'attribuer à mes animaux des noms de personnes que je connaissais, comment pourrais-je ne pas citer ma chèvre Noellie, qui partage le nom d'une amie pour qui j'ai une profonde estime et qui ne s'est jamais offusquée de la situation. Je n'étais pas en lieu de savoir ou même de deviner qu'une simple attribution de nom à un jeune cochon pouvait entrainer un tel déferlement de haine à mon égard. Je ressors bouleversée de cette terrible expérience ... et d'être ainsi accusée ... alors que j'étais simplement venue pour m'amuser ... À aucun moment au cours de notre petit numéro, je n’ai nommé mon porcelet …. s’il ne s’était échappé, je n’aurais pas été obligée de l’appeler et personne n’aurait même su comment il s’appelait. Il me semble d’ailleurs important de faire remarquer que mon porcelet se nommait Gavroche et non pas Gavroche69.
Je tiens à signaler que j'ignorais que messire Gavroche69 se trouvait sur le stand lorsque je m'y suis rendue, sinon je ne serais simplement pas venue. Celui-ci était en effet déjà venu m'insulter publiquement en salle des pas perdus (en gargote), le 23 novembre, je m'en rappelle clairement : - sérieusement Dame Ruthy …. Vous êtes née $@#€!£ ! ou s’est vraiment un accident de poussette ? -.
Sachez d'ailleurs qu'avant de s'en prendre à moi, il avait déjà molesté à coups de bâton une femme âgée nommée Berthe, toujours dans la salle des pas perdus, le jour du 17 novembre ... est-ce qu'un bon père de famille se permettrait de tels agissements monsieur le juge ? Messire Jim_des_Libouilles., que je remercie beaucoup pour son soutien, pourra vous confirmer que ce n'était pas la première fois que messire Gavroche69 s'en prenait à moi ...
Votre honneur, Monsieur le procureur , Ce que j’ai vécu m’a profondément choquée , j’ai entendu mon petit porcelet hurler à la mort tandis que Messire Gavroche69 l’éventrait , j’étais anéantie et par dessus cela il a mis la carcasse de mon porcelet sur ma tête … Pouvez vous imaginer la barbarie de ce geste ? Pouvez vous imaginez ce que j’ai ressenti ?
*Elle baisse la tête*
Il n'avait pas le droit ... c'était mon cochon ... je ne peux croire que l'on puisse tolérer ceci ... c'était gratuit et inhumain ...
*Puis la relève*
Que ma plainte soit entendue ...
*Un long frisson d’horreur parcoure le dos de la brunette, sa gorge se serre et les larmes lui montent aux yeux …. Elle lutte, non elle ne pleurera pas …. Elle retourne s’asseoir, de toute façon sa gorge est bien trop serrée pour qu’un son n’en sorte encore …. *
_________________
Ben arriva comme témoin, il se demandait ce qu'il pouvait ajouter de plus. Mais certaines choses l’embêtait.
Il prit la parole
Votre honneur, je suis ici pour simplement vous faire narration des faits comme je les ai entendu en salle des plaintes
Le dénommé, Jim des libouilles est venu me trouver pour porter plainte contre l'accusé, mestre Gavroche. je l'ai écouté avec attention comme il se doit quand une personne vient déposer une plainte. Et il c'est avéré que l'affaire concernait un assassinat pur et simple et qu'une demoiselle avait été malmenée suite à l'action. Mais ou j'ai quand même été étonné c'est qu'il s'agissait d'un porcelet. Loin de moi de juger si une personne peut avoir un porcelet comme animal de compagnie, certaines personnes ont bien d'autres animaux comme animal de compagnie. J'ai donc voulu avancer plus loin les investigations ce qui m'a permis d'apprendre que la jeune demoiselle avait été quelque peu chahutée.
Que la personne porte plainte pour atteinte à son intégrité, je peux le concevoir, mais sans juger de la recevabilité de la plainte il st quand même dommage de voir cette affaire au tribunal pour une action de potache.
Oui il est certain que le dénommé Gavroche à fait passer de vie à trépas la pauvre bête qui ne demandait qu'a vivre et peut être à devenir un patriarche porcin de haute stature. Il est également certain que l'action de l'accusé envers la jeune demoiselle est maladroite.
Mais ou va t on si à chaque poulet égorgé une plainte est déposée, le tribunal va être rempli. bon les Hauts fonctionnaire dont je fais partie vont se frotter les mains. Mais quand même.
Donc en tant que citoyen responsable et en fonction de la peine que vous allez infligé, cela va immédiatement et obligatoirement influencer sur vos prochains jugement.
Je ne dis pas qu'il n'y a pas préjudice et que la jeune demoiselle à surement un immense chagrin d'avoir perdu son compagnon de jeux. Il est certain que de recevoir la carcasse de l'animal sur la tête n'est pas de très bon gout. mais c'est une blague de potache, une blague de mauvais gout mais de potache quand même.
Je n'ai pas à influencer votre jugement mais je serais de vous je réfléchirais à ce qui va découler de ce procès. Un arrangement à l'amiable aurait pu être tenté et aurait été plus judicieux, même comme je vous l'ai déjà dit, il aurait mieux valu éviter l'incident.
Je n'ai rien d'autre à ajouter, les faits sont établis, mais restons les pieds sur terre et surtout pensons aux pauvres voyageur qui se font brigander et qui attendent d'être indemnisé. En parlant de ça et pour prouver que je ne suis pas la pour juger, mais si Mestra Ruthy le souhaite je l'invite a venir choisir un jeune porcelet à la Baronnie, une truie vient juste de mettre bas. Bien sur ils ne sont pas roses, mais noirs comme tout bon cochon de notre région
_________________
Jim s'avança vers les membres de la cour puis les salua "
Votre Honneur et membres de la cour mes salutations ,je me nomme Jim_des_libouilles résidant notre belle capitale de Montpellier ...je suis ici pour témoigné contre l'accusé Gavroche69 en faveur de la victime Dona Ruthy .
sachez votre honneur que je maintien mes dires en première instance dans la salle des plaintes !!!
"Jim regarda ensuite le Baron Bentich d'un air sévère ,puis il s'adressa directement au juge "
Votre honneur je demande à la cour que le Baron Bentich soit destitué de cette affaire en premier lieu ou que son témoignage soit retiré de cette affaire !!!
Car voyez vous cher Baron Bentich ,vous venez de faire votre deuxième erreurs dans cette affaire qui concerne la victime Ruthy ,Je vous pensai plus honêtte et intègre cher Baron mais la je suis abasourdi par autant d'indélicatesse ici même !!!
Mentir à la cour ça l'ai encore moins cher Baron et surtout cherchez à faussé un procès !!!
Monsieur le juge ,jugez par vous même ce que je vais vous expliquez ....La première erreur du Baron fut de convoqué l'accusé en présence des victimes de cette affaire ,en salle des plaintes hors c'est une chose qui se fait jamais ...D'ailleurs le procureur Jorocket la repris et remis une première fois sur le droit chemin en demandant l'expulsion de l'accusé de cette salle par les gardes présents le procureur peut le confirmé lui même ...D'ailleurs j'ai entendu a demi mot les dires du procureur s'adressant au Baron Bentich les voici votre honneur :
"Baron, je vous invite à ne pas inviter l'accusé : une plainte ne concerne que les plaignants et le ministère public.
Une fois que vous aurez éclairci les zones d'ombres, nous évaluerons le caractère répréhensible de l'acte commis. Si les faits sont jugés - par nos soins - illégaux, alors j'initierai le procès et c'est à ce moment que le débat contradictoire pourra avoir lieu, mais certainement pas avant.
La deuxième erreur du Baron Bentich est la suivante et fort simple à comprendre et surtout nous démoontre ici pourquoi il témoigne en faveur de l'accusé alors qu'il a commis un geste condamnable tels un criminel ..Monsieur le juge j'ai mener ma petite enquête personnelle en attendant notre convocation ici ,et voyez vous j'ai appris certaines affinités entre le Baron et l'accusé ....Savez vous pourquoi le Baron dit que cette affaire est une blague patoche pour disculpez l'accusé ,je vous le donne en mille monsieur le juge .Et remarquez bien que l'accusé demande que le Baron témoigne en sa faveur ..
Parce que le Baron Bentich souhaite anoblir le sieur Gavroche69 ... ce dernier souhaitant, bien entendu, devenir son vassal.
D'ailleurs on a pu voir a maintes reprises le Baron et l'accusé s'envoyaient des louanges et des flâtteries d'ailleurs ce dernier c'est empressé de le recruté dans l'Ost quittant même la salle des négociations pour venir voir l'accusé ou on les à vu aussi a table entrain de boire ensemble à plusieurs reprises ....
Hors qui propose dans le témoignage du Baron de dédommagé la victime aujourd'hui ?? le Baron en proposant lui même un porcelet quel acte de bravoure Cher Bentich !!!
Ni on peut être juge et partie prenante dans une affaire erreur grotesque la aussi ...
Ainsi vous cherchez à blanchir votre futur vassal mais moi je suis pas dupe ni tombé de la dernière pluie !!
Donc je réitère ma demande que l'on retire de cette audience le témoignage du Baron Bentich ou qu'on le retire de cette affaire après ces actes inqualifiable pour un homme de loi tels que doit l'être ici un prévôt !!
Il est juste ici devant nous pour trompez la cour par deux fois une fois en salle des plaintes et ici même en cachant la vérité ou en ometant volontairement de dire que l'accusé est préposé a devenir son vassal en essayant de disculpez son futur vassal et surtout porté atteinte à la victime .Baron il y a qu'une personne qui fait des mauvaises blagues patoche dans cette affaire c'est vous même ici présent d'ailleurs je vais démontré à la cour après ma petite enquète que l'accusé a porté préjudice pas a une victime mais à deux en rossant de coups une vieille dame ...Et oui cher Baron j'ai longtemps été moi même un excellent policier et contrairement à vous j'aime par dessus tout les investigations poussés !!!
Votre honneur je peu produire des preuves des discussions incessantes entre le Baron et l'accusé si vous le souhaitez ,j'en ai fini avec les bonnes blagues du Baron !
"Il repris un air grave en commençant son témoignage "
Que je dénonce les propos tenues par l'avocat Maiwen ,qui pour moi engage que lui et cherche à embrouillé la cour ....Mais en aucun cas démontre la véracité des faits commis par l'agresseur ...D'ailleurs j'attire votre attention sur la lettre de l'avocat qui cite non pas le nom de l'accusé ,mais celui du porcelet dans le seul but de vous embrouillez .Car qui est devant nous aujourd'hui ??? le Sieur Gavroche69 et non comme le cite sans cesse dans sa lettre Gavroche est ce un homonyme certainement pas d'ailleurs l'accusé s"en est jamais plaint de ceci avant les propos de l'avocat zmensonge !!!!
j'y vois la une manipulation pour vous Influencez dans votre jugement ,et surtout notez bien qu'il dit sans cesse Gavroche ....En employant jamais une seule fois le nom de son client ....Hors la victime ne connaissait pas L'agresseur avant la période des élections Comtale et que sans aucun doute son petit cochon de lait était né un peu avant celle ci ,donc comment pouvez elle savoir qu'il y avait un Gavroche presque homonyme surtout habitante de Lodève et l'agresseur à Uzés !!!!
"Jim d'un geste de la main montra l'accusé "
Votre honneur je vais démontré à la cour la personnalité de ce criminel et je pèse mes mots le sieur Gavroche69 n'en ai pas à sa première violence en place publique ...Mais comme le souhaite l'avocat j'ai poussé ma petite enquête je vais vous montré quelques belles citations sur l'accusé ici présent ....celles ci proviennent de la salle des pas perdus ou je me trouvais moi même ,mais aussi d'une salle proche la Salle d' élection du comte du Languedoc.En voici la teneur attention ce sont des phrases d'une rare violence verbale .Du Dict Sieur Gavroche69 préposé à être le vassal du Baron Bentich !!!
Hmm... vous pouvez pas rajouter le pourcentage de connerie des membres de la liste Semper Fi pour qu'on puisse mieux juger ? Et puis mettez aussi le votre de pourcentage... de connerie bien évidemment histoire que ce soit clair pour tout le monde.
Ah ! Enfin ils ont compris ces fumiers de Semper Fi qu'ils ne pouvaient rien faire contre le bon sens et la logique des choses.
Eh oui force est de constater qu'une bande d'escrocs, manipulateurs, fourbes et menteurs ne seront jamais portés à la tête du Languedoc.
Santat mes amis ! Et oui, que la boulasse soit avec nous ! Aux AAA !
Tiens ! Bonjour Mx ! Tu aurais un godet pour moi aussi ? A force de parler ici bah fait soif d'un coup là^^
Voyez membres de la cour la violence des mots employez par l'accusé ,mais surtout le fait que cet homme est un alcoolique prit de démence et remarque ici le fait qu'il insulte un secrétaire d'état ...
. Je cite :
Hep Mestre Arcadhias!!! Vos braies... elles sont belles ? Parce que je connais une dame là en salle des pas perdus qui serait heureuse de les voir !
Hors votre honneur insulté un secrétaire d'état vous savez très bien comme moi ,que c'est comme si vous insultiez le Roy en personne .
Maintenant voyons l'autre volet de l'accusé Gavroche69 ici il s'en prend ouvertement à la victime:
Hmm...
..et les bonniches bah elles doivent surtout rester chez eux bien gentiment et arrêter de venir essayer de faire de l'esprit ici...
comme le dit si bien un ami à moi... vous êtes née comme ça ou c'est un accident de poussette ?
Pour Lodève vous pouvez demander à Rackam ou Ruthy... parait qu'ils sont très actifs et qu'ils bossent comme des dingues pour le bien du comté... ils pourraient certainement passer leurs journées sur les remparts... ça nous éviterai de voir leur sale tête ici...
Je lève mon verre à Rackam et à tous les membres de la liste Semper FI ! Que le diable les emporte ! Et que la boulasse veille sur notre Languedoc !
Personnellement je pense qu'il vous aurez construit un beau siège pour vos latrines et vous l'aurait donné afin que vous puissiez aller vous torcher tranquillement dans votre coin et éviter de nous faire subir vos idioties icilieu.
Votre honneur j'accuse cet homme d'être un criminel qui représente un danger pour notre population !!!
En date du 17 novembre en salle des pas perdus il a agressé sauvagement une vieille dame en lui donnant des violents coups de gourdin sur le crane ,mais par la suite une fois celle ci à terre il s'est de nouveau acharné sur elle ...Cette vieille Dame se nomme Berthe voici les faits :
Il profita de ce moment pour prendre un bout de bois qui trainait par là, assez gros pour faire office de gourdin, arma son bras et abbatit le gourdin lancé par ses gros bras marins sur le crâne de la nourrice qui s'écroula du coup devant lui. Quand elle fût à terre, il lui asséna deux bons coups de bâtons dans les côtes
La prochaine fois, essayez le dialogue avec moi. Vous aurez moins mal. Sachez que je ne me laisse pas faire moi.
Membres de la cour si je m'appuie sur ces faits ,c'est pour vous démontrez aujourd'hui le caractère dangereux de cet homme mais aussi le fait qu'il est coutumier des faits de violence à répétitions et par la même la récidive de ces actes !!
Maintenant l'avocat Maiwen nous dit que l'accusé Gavroche69 était ici pour se distraire et rire ,mais votre honneur que faisait il avec un couteau avec une lame de presque 20 cm si c'était pour rire ??? je vous le demande a t'on besoin d'une arme blanche pour s'amusez ???
C'est pour ceci membres de notre justice que je demande a ce que cet homme soit examiné par un medicastre ou pas une personne de l'église au plus vite pour pas que nous ayons a subir un nouveau service de la part de ce dément fou ...
L'avocat vous dit que cet acte était prémédité de la part de la victime ,mais comment à t'elle pu préméditée quoi que ce soit puisque 'elle savait même pas que l'agresseur était dans la foule en bas de l'estrade ??? ceci n'est qu'un mensonge de l'avocat le Sieur Gavroche69 est arrivé bien après ,quand il est arrivé la victime était déjà sur l'estrade et si je m'abuse attendait son tour depuis un long moment ..Par ailleurs cette dernière à jamais citez le nom de son porcelet Gavroche et non Gavroche69 pendant sa représentation le seul moment ou elle la fait ,c'est dans l'affolement après que son petit porcelet est prit la poudre d'escampette après avoir pris peur de la foule ...Qu'elle la fait ,se que vous ou moi aurions fait si notre animal de compagnie aurait fugué !!!
L'acte vous le connaissez ici il a sauvagement assassiné un petit porcelet dans une pure folie tels un dément jusqu'à le dépecer ensuite devant une foule ébahie par son geste fou il avait les mains remplis de sang et les yeux presque révulsez de colère ,puis dans un geste pitoyable est venu le coller sur la tête de la victime presque dans une jubilation jouissive pour lui Puis insultant la victime avec les mots que vous savez "
Tenez regardez ! Une boniche à tête de porc ! Avouez que c'est original non? "
.un homme normal est il capable de ceci sans ressentir du remord ou s'excusez ???
Par contre je vais m'"étendre sur le fait ici que j'ai essayer de résonné cet homme en bon père de famille ,mais jamais Il a fait une seule fois allusion au fait qu'il se sente offensez comme l'estime ici l'avocat la aussi invention ou pur mensonge !!!
En voici la preuve votre honneur avec une nouvelle citation des mots de l'accusé après son acte belliqueux :
Gavroche se retourna vers Jim.
Excusez moi messire mais je ne vois rien de politique dans mon action. Ce goret était tout paniqué et risquait de causer des dommages en prenant la fuite de manière incontrôlée donc j'ai réagi en fonction... pour le dédommagement, oui je pourrai lui trouver un autre goret cela va de soit... j'irai lui en chercher un autre au marché plus tard
Mais je suis aussi venu ici pour m'amuser voyez-vous... ne voyez aucune arrière pensée politique ici comme vous le dites si bien car là n'était pas mon intention.
C'est pour ceci que j'estime comme le prévoit notre coutumier nous sommes tous victimes avec un tels agresseur ,même si aujourd'hui je suis ici pour témoigné en faveur de Dona Ruthy !!!!!
Il serait indigne et offensant de se limité a de simple excuses de la part de l'accusé ,qui nous dit que demain ça sera pas moi ou vous les victimes de ce criminel en puissant lors de ces beuveries ????
Votre honneur et membres de la cour je viens de vous démontrez la dangerosité de ce criminel Gavroche69 ,qui n'en est pas à son coup d'essai hélas .J'espère qu'une peine exemplaire sera rendu ainsi qu'un examen de cet homme au cas plus que préoccupant !!!!
Si j'ai déposé plainte en première instance c'est surtout parce que j'ai vu une victime terrorisée et humiliée dans sa chair et dans son coeur devant son agresseur et j'ai simplement agis en bon père de famille responsable et j'ai moi même proposé au procureur de requalifié l'acte d'accusation si la victime venait ici même déposé plainte .En bon père de famille je l'ai encouragé a le faire car nous devons aussi préservez notre population d'une nouvelle récidive de ce criminel ...j'ai donc agis pour le bon droit et la protection de notre peuple .J"ai agis pour bon ordre public et la tranquillité publique comme le prévoit notre coutume .
Et j'ai le regret de dire aux Baron Bentich et à l'avocat Maiwen que nous sommes bien devant un cas de force majeure résultant de notre article de loi de nos coutumes dépendant de ceci ,
D. Du trouble à l'ordre public
Tout acte portant préjudice à une personne ou à un groupe de personnes, ou susceptible de le faire, de quelque nature qu'il soit, sera considéré comme trouble à l'ordre public. Il en sera de même de tout acte nuisant au bon ordre, à la sécurité, à la salubrité et à la tranquillité publique.
Je vous remercie de m'avoir entendu. je reste à votre disposition si vous avez encore des questions à me poser .
Il salua la cour et reviens au coté de la victime pour qui il a un geste de compassion ....
_________________
Après un long délibéré, le juge Virgile Rollon pénétra dans la salle d'audience. Regardant tour à tour les différents protagonistes, il demanda à l'assistance de s'assoir, prit ses notes et rendit son verdict:
Mestre Gavroche69,
Attendu qu'avant de se prononcer sur le fond de cette affaire, nous devons nous prononcer sur les éléments soulevés par la Défense et qui constitueraient vice de procédure,
Attendu que la Défense a relevé à juste titre que Messire Jim des Libouilles est à l'origine de la procédure en déposant le premier en salle des plaintes,
Attendu que la Défense entend se prévaloir de ce fait pour dire la procédure entachée d'un vice qu'elle estime rédhibitoire,
Attendu toutefois que nous pouvons comprendre que sous le coup de la violence de la scène, Messire Jim des Libouilles ait voulu porter à la connaissance de la prévôté et de la Justice, les agissements du prévenu et le préjudice de la victime Dame Ruthy sans avoir en tête, le strict respect d' un quelconque code de procédure pénale,
Attendu que l'accusation est fondée a rappelé qu'elle n'a, à aucun moment soutenu dans ses actes que Messire Jim des Libouilles était la victime,
Attendu que Dame Ruthy a pu juste après la première intervention de Messire Jim des Libouilles en salle des plaintes, apparaître sans équivoque et contrairement aux prétentions de la défense, comme la véritable victime des agissements qu'elle revendique comme délictueux,
Attendu qu'en particulier lorsque la défense soutient que Dame Ruthy n'a jamais déposé plainte lors de son intervention en salle des plaintes, il convient de lui rappeler que d'une part, Messire Jim de Libouilles avait déjà informé les autorités prévôtale et judiciaire et de surcroît, si elle n'avait pas voulu voir la procédure se poursuivre, elle aurait indiqué qu'elle ne portait pas plainte, ce qu'elle n'a point fait!
Attendu qu'à cette barre, Dame Ruthy a sans équivoque, fait état de son statut de plaignante et rappeler les faits dont elle se dit victime,
Attendu que l'accusation a toujours considéré que la seule victime était effectivement Dame Ruthy comme elle l'a clairement indiqué dans l'acte introductif d'instance,
Attendu que la Défense ne peut se prévaloir d'une éventuelle pénalisation dans le développement de ses moyens en arguant que Messire Jim de Libouilles ait été le premier à franchir la salle des plaintes,
En conséquence, nous disons qu'il n'y a pas eu vice de forme et nous pouvons examiner le fond de l'affaire,
Sur le fond,
Sur le témoignage de Messire Jim de Libouilles,
Attendu que le témoignage de Messire Jim des Libouilles doit être pris avec réserve tant certains mots peuvent être blessants à l'endroit du Sénhor Bentich, la langue de notre Royaume offrant bien des mots et des phrases pour traduire sa pensée sans être offensant,
Attendu que la déposition du témoin Messire Jim de Libouilles concernant les propos qu'aurait tenu le prévenu en différents endroits, ne sont pas directement liés à la présente affaire et ne sont pas à prendre en considération,
Attendu que lorsque ce même témoin suggère des affinités entre le prévenu et le Baron de Saint Didier en Velay, il doit être rappelé que le Sénhor Bentich à la barre, est libre de ses propos dès lors qu'ils ne sont pas diffamatoires et peut déposer à l'avantage du prévenu,
Attendu également que rien ne démontre que le Baron de Saint Didier en Velay ait voulu anoblir le prévenu et quand bien même telle aurait été sa volonté, ce fait n'est pas de nature à impacter cette procédure,
Attendu qu'au demeurant, l'intervention du Sénhor Bentich en tant que prévôt et à la lecture des pièces ici rapportées, n'appelle pas de critiques particulières,
Sur le témoignage de Sénhor Bentich,
Attendu que le témoignage du Baron de Saint Didier en Velay naturellement recevable, se contente de rappeler les faits rapportées par la victime, Dame Ruthy et le témoin Jim de Libouilles, reconnaît selon lui qu'il y a eu préjudice et tente d'aider la justice en lui suggérant un verdict,
Sur les témoignages et dépositions de Dame Ruthy,
Attendu en rappel qu'ils sont parfaitement recevables pour les conditions indiquées plus haut et peuvent ainsi pleinement éclairer la Justice,
Sur la qualification délictuelle de l'abattage du porcidé,
Attendu sur la qualification de trouble à l'ordre public que contrairement à la position de la Défense, disposer d'un bien qui ne vous appartient pas, nuit naturellement à son propriétaire, la mort du cochonnet est alors sans équivoque aucune, un élément constitutif du délit de trouble à l'ordre public,
Sur les faits eux-mêmes,
Attendu que le fait de donner à un animal, le nom d'un homme ou d'une dame, n'est pas en soit répréhensible, même si cette initiative peut aboutir à des méprises plus ou moins graves comme nous le constatons aujourd'hui dans cette salle,
Attendu qu'il est impossible de savoir si le porcelet en question était déjà baptisé du nom de Gavroche avant le jour de sa mort ou seulement à la vue du prévenu qui arpentait alors le stand « A la recherche d'un nouveau talent »
Attendu que si Dame Ruthy a voulu offenser le prévenu en affublant son porcelet de son nom, nous indiquons que cette conduite n'est certes pas convenable mais ce même prévenu se devait de se défendre autrement qu'en faisant couler le sang, fut-il celui d'un porcidé,
Attendu ainsi que le prévenu se considérant lésé, aurait pu demander l'intervention d'un arbitre intervenant en amiable compositeur afin de trouver un terrain d'entente et faire cesser un éventuel différend ou même saisir le Tribunal du Languedoc aux mêmes fins et pour obtenir réparation. Ce qui aurait permis d'éviter que le sang du porcidé coulât,
Attendu que le prévenu a alors choisi une autre voix en tuant contre la volonté de Dame Ruthy, son animal, le fait qu'il soit de compagnie ou non, ne changeant rien au caractère répréhensible du geste car nul ne peut disposer du bien d'autrui sans lui demander son accord,
Attendu que le fait de coiffer Dame Ruthy de la carcasse du porcelet est indubitablement un acte de barbarie moralement traumatisant et n'a rien à voir avec une blague de potache comme l'a souligné le témoin de la défense, Sénhor Bentich,
Attendu que nous rejoignons l'argument de la défense lorsqu'elle considère que de chercher à laver son honneur est agir en bon père de famille
Attendu cependant que nous nous désolidarisons du point de vue de cette même défense lorsqu'à la question, nous citons « La société en pâtirait-elle, si chaque personne voyant un individu lambda nommer volontairement un animal quel qu'il soit de nom dans le but d'humilier la première personne, trucidait le dit animal pour en coiffer ce même individu lambda ?", sa réponse est négative,
Attendu en effet et pour rappel que la justice de notre comté et celle du Royaume ne prévoient pas une quelconque loi du "Talion" légitimant la vengeance comme réplique adaptée à un délit ou à ce qui pourrait apparaître comme un délit,
Attendu alors que nous pouvons affirmer que chercher à laver son honneur en se substituer à la justice pour se venger, n'est indubitablement pas se comporter en bon père de famille,
Attendu que si la victime a donné au porcidé le nom de Gavroche pour unique dessein de provoquer le prévenu, la réaction de ce dernier est disproportionnée, rendant impossible les excuses réciproques,
Attendu que la défense elle-même indique dans sa dernière plaidoirie, reconnaissant ainsi sans équivoque le dommage causé à la victime, nous citons « La défense persiste à préciser que le seul dommage subit en l'espère est celui de la perte monétaire de la bête par dame Ruthy, ainsi que l'attente à sa personne à travers l'utilisation en couvre-chef de la carcasse du cochon »,
Attendu également que s'agissant de l'aversion du prévenu vis à vis de la victime, nous indiquons à l'accusation que les insultes proférées par le prévenu doivent être remises dans leur contexte pour évaluer leur nocivité. Ne connaissant nullement ce contexte, l'aversion du prévenu à l'encontre de Dame Ruthy n'est pas clairement constatée et ne sera pas retenue,
Attendu que l'accusation est fondée à mettre en garde la Justice et le comté du Languedoc que si ce type d'agissements se développait, l'anarchie poindrait,
Attendu cependant que l'attribution du nom de Gavroche au cochonnet tué par le prévenu est un élément qui a pu nourrir son ire sans excuser le geste fatal et constitue une circonstance atténuante,
Attendu que les éléments constitutifs du délit de trouble à l'ordre public sont réunis,
Attendu que pour prononcer une peine juste, nous avons tenu compte du statut social du prévenu et du montant des fonds garnissant ses poches soit 90 écus dûment constatés par les gardes avant cette audience,
Par ces motifs, Nous, Virgile Rollon, juge du Languedoc, vous reconnaissons coupable des faits qui vous sont reprochés et vous condamnons à une peine de 1 jour d'emprisonnement.
Nous vous rappelons que vous disposez du droit de faire appel de la présente décision devant la Cour d'Appel du Royaume de France si vous l'estimiez légitime.
Gardes ! Emmenez le condamné !.
La séance est levée.
A Montpellier, le 27 décembre de l'an de grasce 1461
Virgile Rollon
Juge du Languedoc
Le prévenu a été condamné à 1 jour de prison ferme