En ce jour du 6 janvier 1462, le procureur Jorocket, moi-même, ouvre une procédure judiciaire à l'encontre de dame Gretelin pour des faits de brigandage, qualifiés de trouble à l'ordre public. Celle-ci est en effet accusée d'avoir agressé et racketté mestre Youen dans la nuit du 5 au 6 janvier 1462, sur les chemins entre Narbonne et Carcassonne.

Je vais maintenant faire lecture de la missive du plaignant.

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Expéditeur : Youen
Date d'envoi : 06/01/1462 - 05:22:35
Titre : ça lasse

Bonjour Messire,

Décidément les routes ne son pas sur.
J'ai encore été attaqué sur la route de Narbonne à Carcassonne cette fois.
On m'a pris 17 écus que j'avais gagné
.
06/01/1462 04:07 : Vous avez été racketté par Gretelin

Cordialement
Youen

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Si chaque individu se permettait de brigander, la sécurité publique s'en trouverait gravement compromise, en outre il ne s'agit pas d'un fait que l'on pourrait qualifier de raisonnable et que l'on pourrait donc attribuer à un bon père de famille. Enfin, il est coutumier que le Languedoc condamne ce genre d'agissements.

Par conséquent, dame Gretelin, le ministère public vous accuse d'avoir enfreint le droit languedocien.

Sachez que vous avez tout à fait le droit d'être représenté par un avocat pour votre défense.
Le barreau du Languedoc est accessible ici :
http://forum2.lesroyaumes.com/viewforum.php?f=9680
l'Ordre des avocats du Dragon se trouve par là :
http://forum.lesroyaumes.com/viewforum.php?f=4831

La parole est à vous.

La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Monsieur le juge,

Comme vous pouvez le constater, mestre Youen reconnait très clairement l'accusée, dame Gretelin, comme étant son agresseur.
Celle-ci n'a d'ailleurs pas souhaité se défendre, ce qui clôt indéniablement le chapitre concernant sa culpabilité, qui est avérée.

Par conséquent, je réclame à son encontre une peine d'emprisonnement de trois jours ainsi qu'une amende de cent écus.

La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Youen entre et s’approche afin de témoigner.
Bonjour, je m’appel Youen, dans la nuit du 5 janvier j’étais sur la route qui part de Narbonne afin de me rendre à Carcassonne. En effet j’ai quitté ma maison et mes amis pour répondre à l’appel du conseil Comtal qui manque cruellement de pierre, je suis un bon mineur et j’ai décidé d’apporter mon aide et je me rends à Carcassonne.

Je faisais une petite halte auprès d’un bon feu quand une personne c’est arrêtée près de moi.
J'ai parfaitement vu son visage qui étaient éclairés par les flammes de mon feu et je la reconnais ici
Youen désigne l’accusée.
Au début j'ai cru qu'elle voulait profiter du bon feu pour se chauffer, mais elle m’a sautée dessus et m’a roué de coups emportant mes maigres biens 17 écus ayant déjà été attaqué peu auparavant.

J'ai reconnais parfaitement l’accusée et je viens devant vous afin de demander réparation pour le préjudice subit autant moral que physique.

Ahla entre dans le tribunal pour son deuxième verdict, elle a cette fois encore du lire les minutes du procès car elle n'était pas présente lors du début de celui ci.

Mesdames, Messieurs, bonjour.

En jour du 22 janvier 1461, moi, ahlatete de Vots, juge actuel du languedoc décide de condamner Gretelin pour les faits qui lui sont reprochés.

En effet, même s'il est fort tentant, lorsque l'on est brigand de piquer le nécessaire vital de son voisin, rien ne nous permet ici de dire que c'est bien de le faire. Ce genre de pratique est meme vivement déconseillée en languedoc. En effet, nos us et coutumes veulent que nous nous conduisions en bon père de famille. Il apparait fort peu probable qu'un bon père de famille aille voler le fruit du travail de son voisin.

C'est pourquoi, après avoir longuement réfléchit, j'ai décidé de vous condamner à trois jours de prison afin de vous permettre de réfléchir a la notion du bien et du mal sur nos terres et à 20 écus d'amendes.

Vous avez bien sur la possibilité de faire appel de cette décision au tribunal du palais dans un délai de 15 jours.

Je tiens cependant à vous faire savoir que j'ai une très bonne mémoire, et que si d'aventure je vous croisais de nouveau dans mon tribunal, la peine encourue serait beaucoup moins clémente.

Merci à tous de votre attention.