Procès ayant opposé Nik au Comté du Languedoc
Nik était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Jorocket
Nom du juge : Estuardo
Date du verdict : 22/01/1462
Lieu concerné par l'affaire : Sur les chemins
En ce jour du 13 décembre 1461, le procureur Jorocket, moi-même, ouvre une procédure judiciaire à l'encontre de sieur Nik pour des faits de brigandage, qualifiés de trouble à l'ordre public.
Ce dernier est en effet accusé d'avoir agressé et racketté dame Kalliope dans la nuit du 9 au 10 décembre 1461, sur les chemins entre Nîmes et Montpellier.
Je vais maintenant faire lecture de la missive écrite par la plaignante à l'attention du prévôt Bentich.
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Expéditeur : Kalliope
Date d'envoi : 10/12/1461 - 13:18:20
Titre : A l'heure de porter plainte
Messer Prévôt bonjorn,
C'est votre nom qui figurait dans les registres municipaux d'informations et voilà donc pourquoi en ce jour qui m'est pénible je m'adresse à vous.
Mes pas ont à grand peine passé les portes de la ville, ayant été rouée de coups et laissée pour morte peu avant l'entrée dans celle-ci, après avoir cheminé paisiblement entre Nîmes et Montpellier, par un groupe de malfaisants qui n'ont pas trouvé mieux que de s'y mettre à plusieurs pour me prendre mon maigre bien.
Tout au mieux ont-ils trouvé un pécule de 150 écus. Pas de biens, de vivres, je me contente de peu.
Je suis lasse présentement et vais donc me reposer en ville au moins pour les deux jours qui arrivent.
Par conséquent je souhaite porter plainte et passerai volontiers dès qu'il m'en sera possible et à votre requête à la prévôté pour examiner d'éventuels portraits de malfaiteurs si vous en possédez comme dans beaucoup de contrées et vous indiquer quelles sont les personnes qui m'ont agressé : trois hommes et une femme, certains plus âgés que d'autres et d'apparences bien loties, qui n'inspiraient donc pas la crainte en les croisant.
Femme de la nuit, errante habituelle des chemins, j'ai coutume d'être particulièrement attentive aux détails, ainsi je pourrai avec force précision vous les évoquer.
Merci pour votre aide et soutien.
Espérant que ma requête trouve aboutissement promptement et que la justice fasse prévaloir ses droits.
Recevez, Messer prévôt, mes plus respectueuses salutations.
Kalliopê dé la Boca
(10/12/1461 04:09 : Vous avez été racketté par un groupe composé de Djegys, de Elena. , de Nik et de Vladius .)
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Et voici le rapport d'enquête du prévôt :
Il faut noté que la plaignante est passé dans nos servies et après avoir feuilleté les parchemins des bandits recensé; elle à reconnu sans hésitation le dénommé Nik
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Votre honneur, la victime a formellement reconnu l'accusé comme faisant partie de ses agresseurs.
Si chaque individu se permettait de brigander, la sécurité publique s'en trouverait gravement compromise, en outre il ne s'agit pas d'un fait que l'on pourrait qualifier de raisonnable et que l'on pourrait donc attribuer à un bon père de famille. Enfin, il est coutumier que le Languedoc condamne ce genre d'agissements.
Par conséquent, sieur Nik, le ministère public vous accuse d'avoir enfreint le droit languedocien.
Sachez que vous pouvez vous faire représenter par un avocat.
Le barreau du Languedoc est accessible ici :
http://forum2.lesroyaumes.com/viewforum.php?f=9680
l'Ordre des avocats du Dragon se trouve par là :
http://forum.lesroyaumes.com/viewforum.php?f=4831
La parole est à la défense.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
Jorocket a écrit:
Bien bien bien.
Nous avons donc un accusé qui ne se défend pas, une plaignante trop souffrante pour se déplacer mais qui a toutefois pu affirmer avec certitude l'identité de son agresseur -comme l'atteste monsieur le prévôt et les éléments du réquisitoire introductif-. Les forces de police n'ont d'ailleurs eu aucun mal à appréhender l'accusé à proximité du lieu du méfait : Nîmes, en compagnie de ses acolytes qui sont, bien sur, également sous le coup d'une procédure judiciaire. Je rajouterai que la plaignante ne s'est désistée à aucun moment de sa plainte initiale.
Considérant ceci, la culpabilité de mestre Nik ne fait aucun doute.
Toutefois, bien que le prévôt Bentich ait évoqué la complicité de l'accusé dans le pillage de Nîmes, pillage s'étant produit peu de temps après les faits reprochés ce jour, il n'est pas possible de lier ces nouveaux faits à la présente procédure, la nature des faits étant différente et les preuves de ce méfait annexe n'ayant pas été présentées.
Je demande donc, monsieur le juge, à ce que l'accusé, mestre Nik, soit condamné pour brigandage à une peine d'emprisonnement de trois jours ainsi qu'à une amende de cinquante écus.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
Le baron arriva une nouvelle comme témoin dans une affaire de brigandage, la un dossier de 4 malfrats s’étant pris à une pauvre femme et l'ayant fortement blessé, aussi bien physiquement que physiologiquement.
Votre honneur comme je l'ai fait remarquer dans la plainte de base qui a servit à ouvrir le procès à l'encontre de l'accusé et de ses comparses.
En effet la pauvre demoiselle c'est trainée jusque nos services et en feuilletant tout les registre des brigands elle a reconnus avec certitude ses agresseurs.
Elle est tellement choquée que je comprenne qu'elle ne puisse se déplacer ici
Il n'y a donc aucuns doutes sur leurs culpabilité.
A leurs décharges il faut signaler aussi qu'ils sont fortement soupçonné d'avoir participé à la prise de mairie de Nîmes
Voila tout ce que les services de la Prevoté ont à dire dans cette affaire
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
Ahla n'entre pas dans le tribunal, car elle n'en est pas sortie....
Elle regarde les personnes présentes et se lance :
Moi, ahlatete de vots, juge du Languedoc vous annonce qu'en ce 22 janvier 1461 une sentence va etre prononcée concernant le procès de Nik.
Pour commencer, je vous demanderai, de vous adresser à nous sur un autre ton et de ne surtout pas nous prendre pour des débiles.
Il m'apparaît évident que vous êtes coupable du brigandage pour lequel vous vous trouvez devant nous ce jour. Il vous semblera donc évident que je vais vous condamner.
Sachez que si tout cela ne dépendait que de moi, il vous en couterait bien plus cher que ce dont vous allez écoper, mais la loi est ainsi faite.
Monsieur, vous ne vous conduisez pas en bon père de famille, c'est pour cela que vous allez être condamné.
Ayez au moins le courage de vos actes, ça ne fera pas de vous quelqu'un de bien, mais au moins, ça nous évitera de palabrer.....
Donc,Nik, je vous condamne à payer une amende de 10 écus et vous impose une peine de prison de 3 jours afin de vous permettre de réfléchir à la définition de l'honnéteté.
Vous pouvez faire appel de cette décision au tribunal du palais dans un délai de 15 jours.
allez en paix.
Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 3 jours et � une amende de 10 écus.
Le prévenu a été condamné à une amende de 10 écus et à 3 jours de prison ferme