En ce jour du 10 janvier 1462, le procureur Jorocket, moi-même, ouvre une procédure judiciaire à l'encontre du sieur Xalegion pour des faits de brigandage, qualifiés de trouble à l'ordre public. Ce dernier est en effet accusé d'avoir agressé et racketté mestre Fabio. dans la nuit du 9 au 10 janvier 1462, sur les chemins entre Béziers et Montpellier.

Je vais maintenant faire lecture de la missive du plaignant.

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Expéditeur : Fabio.
Date d'envoi : 10/01/1462 - 17:36:34
Titre : plainte urgente ras le bol

Bonjour,

Je voudrais savoir si vous avez une cooperation judiciaire avec le Rouergue car je me suis fait attaqué y a quelques jours par des italiens .

Je l'ai est entendu parlez et bien aperçu.

De plus un deux c'est amusez a me jetez des boules de neige.

Ils sont sur Rodez et j'espere qu'il seront mis en proces merci et tres vite.

Je connais bien le Capitaine du Rouergue qui m'a dit que ces italiens etait chez lui.

Voici leur descriptif:

Entre Mende et Alais
07/01/1462 19:46 : Mafalda vous balance une boule de neige en pleine face ! Hahahaha, mon dieu que je ris !
07/01/1462 19:46 : Mafalda vous balance une boule de neige en pleine face ! Hahahaha, mon dieu que je ris !
07/01/1462 04:08 : Vous avez été racketté par un groupe composé de Cetta de Elvet de Galileo et de Mafalda .

De plus me suis fait encore brigandez cette nuit entre Bezier et montpellier.

10/01/1462 04:08 : Vous avez été racketté par Xalegion .
10/01/1462 04:08 : Vous vous êtes battu avec Xalegion (coefficient de combat 5), qui essayait de vous détrousser. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant inanimé dans un champ.

J'espere vous ferez le necessaire pour un provencaux qui aide sa ville et qui paye des impots .

Cordialement

Fabio.

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J'attire également l'attention sur le rapport d'enquête du prévôt Bentich :

Il faut noté que le plaignant est passé dans nos servies et après avoir feuilleté les parchemins des bandits recensé; il à reconnu sans hésitation le dénommé Xalegion

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Comme vous pouvez le constater, monsieur le juge, les pièces à conviction sont accablantes.

Si chaque individu se permettait de brigander, la sécurité publique s'en trouverait gravement compromise, en outre il ne s'agit pas d'un fait que l'on pourrait qualifier de raisonnable et que l'on pourrait donc attribuer à un bon père de famille. Enfin, il est coutumier que le Languedoc condamne ce genre d'agissements.

Je tiens d'ailleurs à rappeler que l'accusé a déjà été condamné par la justice languedocienne le 26 décembre 1461, pour des faits analogues.
Par conséquent, sieur Xalegion, le ministère public vous accuse d'avoir enfreint, une nouvelle fois, le droit languedocien.

Sachez que vous avez tout à fait le droit d'être représenté par un avocat pour votre défense.
Le barreau du Languedoc est accessible ici :
http://forum2.lesroyaumes.com/viewforum.php?f=9680
l'Ordre des avocats du Dragon se trouve par là :
http://forum.lesroyaumes.com/viewforum.php?f=4831

La parole est à vous.

La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

*Estuardo entra en salle du tribunal, les bras emplis de dossiers et paperasse et l'air un peu essoufflé de s’être encore perdu dans les couloirs du Castel*

Doná la Juge, Mestre Fabio, bonjorn.

*Il se tourna vers la victime*

D'abord, yé voudrais mé présenter: Mestre Fabio, y'ai été nommé Procureur il y a quelques jours, c'est pour cela qué vous mé voyez ici, alors qué Mestre Jorocket, mon prédécesseur en est absent. Cependant yé tiens á vous informer qué y'ai été en contact avec lui pour la reprise de ses dossiers ouverts.

*Sur quoi, il se tourna vers le Juge*

Nous voyons ici un typique acte de brigandage sur les chemins.
L'identité dé l'accusé né fait plus aucun doute, puisque Mestre Fabio, la victime, l'a reconnu, premièrement à travers des portraits montrés à lui par l'alors prévôt le Baron Bentich, puis maintenant décrit avec précision les vêtements dé l'accusé. Même vêtements avec lesquels il à été vu la dernière fois en territoire languedocien.
Nous pouvons donc confirmer, sans craindre l'erreur, que l'accusé est bien l'homme qui a brigandé Mestre Fabio sur les chemins.

Il est, en plus, important dé souligner lé fait que Xalegion, l'accusé, n'a même pas daigné sé présenter à son procès, ou faire parvenir, dans lé pire des cas, une lettre s'en excusant. Cé comportement qu'on pourrait facilement qualifier dé négligeant, montre qué l'accusé n'a point dé prétextes, d'alibis ou d'excuse à présenter au tribunal et à la victime. D'ailleurs, brillant par son absence, il fait bien comprendre qu'il, permettez-moé l'expression, se fiche des Lois des Hommes et des Hautes Instances Languedociennes.

Sa culpabilité né fait donc aucun doute.

Il est en outre important dé rappeler qué Xalegion, l'accusé, a déjà fait preuve dé sa vilaine par lé passé, ayant été condamné et accusé des mêmes méfaits dont on l'accuse aujourd'hui, lé vingt-six décembre de l'an mil quatre-cent soixante et un, par la justice languedociennes.
La répétition dé ses actes montre donc, qué non content d'enfreindre la Loi et dé sé moquer dé celle-ci, il n'apprends pas dé ces erreurs et né montre aucun regret envers ses actions.

Yé demande donc, Madame Lé Juge, à cé qué l'accusé soit condamné pour brigandage, c'est-à-dire pour Trouble à l'Ordre Public, à une peine d'emprisonnement dé trois jours ainsi qu'à une amende dé cinquante écus.

*Regarde la victime, Mestre Fabio*

Né connaissant pas lé montant dé votre perte durant cé brigandage, yé demande une amande dé cinquante écus, qui est la moyenne demandée au Languedoc pour des faits dé brigandage avec récidive.

*Regarde le Juge*

D'une autre côté, Donà Ahlatete, si bien nos soldats n'ont pu qué registre quelques deniers dans la bourse dé l'accusé, et qu'il est interdit dé mettre en négatif un condamné, yé tiens à rappeler que Xalegion, l'accusé, possède, ou possédait lors dé l'acte, une épée, un bouclier et un casque, comme lé dit si bien Mestre Fabio. Objets qu'il pourra vendre sans problème, si besoin, afin dé payer l'amende dé cinquante écus proposée.

*Estuardo se tait et ferme son dossier, attendant le verdict, ou la plaidoirie de l'accusé, dont il doute profondément qu'il se fasse subitement présent*



L'accusé ne s'est pas exprimé.

La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Fabio qui s'ètait fait brigandé deux fois dans la même semaine et dans son comté était affaibli mais aussi très énervé.

Bonjour maître,

Comme l'a dit le procureur tous est là.
Ce sir ou ce bougre la vetue d'or et de noir et qui portait ce casque que vous avez en piéce prés de vous m'a brigandé.

Bien sur étant affaibli car 4 italiens qui sont en ce moment même sur Rodez et que j'espere vous avez fait le nécéssaire pour qu'il l'es mette en procès aussi très rapidement.

Bref parlons de lui là c'est une honte déjà de brigandé mais en plus sur ces terre faut vraiment être trés bêtes.

Il m'a volé ,il a déjà volé je réclamme qu'il me rembourse et qu'il est 10 jours de prison ou pendaison pour récidiviste ou moi je m'en chargerais de le pendre.

Il verra ce que c'est dêtre pris par surprise.

Voilà ce que j'ai a dire pour l'instant.

Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.


Nouvelle affaire,
En ce 04ème jour du mois de février 1641 moi, ahlatete de Vots juge légitime du comté du languedoc va rendre son verdict dans l’affaire opposant xalegion au comté du Languedoc.
Elle lève un regard vers l’accusé qui n’est bien entendu pas la….
PPfff, les brigands ne sont plus ce qu’ils étaient mon brave estuardo, meme plus capable d’assumer, je trouve ça d’un pathétique et d’un vulgaire…..

Bref, je reprends donc… Vois ce qu’en dit notre proc, enfin ex proc, mais c’est pareil, l’actuel aurait dit la meme chose à peu de chose près et avec son si charmant accent…
Si chaque individu se permettait de brigander, la sécurité publique s'en trouverait gravement compromise, en outre il ne s'agit pas d'un fait que l'on pourrait qualifier de raisonnable et que l'on pourrait donc attribuer à un bon père de famille. Enfin, il est coutumier que le Languedoc condamne ce genre d'agissements.

Je tiens d'ailleurs à rappeler que l'accusé a déjà été condamné par la justice languedocienne le 26 décembre 1461, pour des faits analogues.
Par conséquent, sieur Xalegion, le ministère public vous accuse d'avoir enfreint, une nouvelle fois, le droit languedocien
Je vous condamne donc, et comme nous l’a dit le proc, actuel cette fois, vous avez de quo payer en vendant des marchandises que vous avez de toute façon certainement piqué à quelqu’un…. A payer une amende de 50 écus….
Je vois aussi d’autres affaires avec votre nom sur le bureau… Mon brave, je crains que vous ne morfliez sévère……

Vous pouvez cependant faire appel de cette décision au tribunal du comté dans un délai de 15 jours.

Hop, débarrassez nous le plancher....


Le prévenu a été condamné à une amende de 50 écus.