Procès ayant opposé Clarabby au Comté du Languedoc
Clarabby était accusé de Haute Trahison.
Nom du procureur : Vanyel
Nom du juge : Phelipe
Date du verdict : 08/10/1455
Lieu concerné par l'affaire : Narbonne
-« Accusé, levez-vous !
Nous, Phelipe de Saunhac, Jutge de Lengadòc, allons donner lecture du jugement rendu par nous.
Après avis de la dispute contradictoire, après avis éclairé de madame le Procureur, après audition des témoins de l’accusation et de la défense. Nous avons statué, et statuons, pour que justice soit rendue, que :
Le manquement à la loi du Languedoc est réel et avenu. En conséquence, nous affirmons par là qu’il y a eu délibérément violation de l’article 4.6.7 du coutumier du Languedoc. L’accusé a prit d’assaut une mairie Languedocienne.
Nous, Jutge de Lengadòc, constatons que l’accusé explique son geste par une méconnaissance des lois et un geste symbolique visant à se faire entendre du maire de la ville. Qu’une affaire similaire rendue pour des motifs proches semble avoir donné de mauvaises idées à certains citoyens.
Nous, Jutge de Lengadòc, notons que le maire n’a jamais reçu de missives de l’accusé cherchant à entrer en contact avec lui. Que l’objet même de cette demande n’est pas du ressort d’un maire.
En conséquence de quoi, nous, Jutge de Lengadòc, au vu et su de tous, dans le pur respect de la législation languedocienne, nous concluons que :
L’accusé est déclaré coupable de haute trahison. En conséquence de quoi, nous le condamnons à une peine ferme d’une mise aux fers pour une durée d’une journée en sus d’une amende de 50 écus, et à une peine avec sursis d’une amende de 100 écus.
Ordonnons en sus que le présent verdict soit affiché en halle publique, au vu et su de tous, pour ce que la populace en soit informée ;
Faisons savoir à l'accusé, que le présent verdict est interjetable en appel suivant le mode opératoire défini par le règlement de la Cour d'appel du royaume.
Justice a été rendue !
Fa en Montpelhier, le 8 Octobre de l'an 1455. »
Ce que dit mehdi est vrai, je n'ai pas voulu détroner le maire !
*Après avoir écouté les personnes présentes, Vanyel reprit la parole*
Dame Clarabby, pardonnez mon incompréhension, mais que vouliez vous donc faire en vous révoltant ? Pourriez vous être plus explicite ? Prendre d assaut une mairie est pourtant un acte assez clair il me semble.
Sieur Mehdinasimm, selon vous c est pour se plaindre au maire d une agression que dame Clarabby s est révoltée ? De même pardonnez mon étonnement, mais il semble selon sieur Castelreng que dame Clarabby et lui se sont croisés, pourquoi n a-t-elle pas évoqué alors son agression de vive voix ? Une révolte est un acte lui-même violent une lettre aurait été plus appropriée pour faire part de ce qui lui était arrivé.
Nul n est censé ignoré la loi, c est un fait. Peut-être, si cela avait été une erreur sur le marché, un prix trop élevé par rapport à un décret dont on n a pas encore pris connaissance, la méconnaissance, même non justifiable, de la loi peut entrer en considération, toutefois une révolte relève certes de la loi, mais également du bon sens.
Peut on se révolter et s en tirer par un simple « je ne connaissais pas la loi » ? La réponse est non. Si elle avait été oui, je me pose la question : où irions-nous alors ? Cela serait une porte ouverte à l anarchie… dans ce cas la révolte n a pas abouti, que serait-il advenu si cela avait été le cas ?
Au vu de la contradiction entre les dires de l accusée et son comportement,
Attendu que l excuse d une plainte au maire évoquée par le témoin de la défense ne semble pas être cohérente avec les affirmations du témoin de l accusation
Attendu que la méconnaissance des lois, d autant plus lorsque celle-ci relève du bon sens, ne peut constituer une excuse pour un acte de révolte,
L accusation demande une peine de 2 jours de prison à l encontre de dame Clarabby.
Monsieur, j'ai rencontré le maire mais il ne m'a jamais écouté. J'ai donc décidé de me révolter pour lui faire comprendre mon mécontentement, pas pour le détroner. Vous devriez demander a Redboss001, il en est témoin. J'ai jamais voulu aider mehdi pour détroner le maire !!!
s'avança à la barre, très étonner par l'acte lâche du maire de Narbonne
madame le procureur messier le juge !!
je viens pour témoigner en faveur de dame clarabby
je connais clarra depuis un mois déjà et je peux vous assurer que as fais cette acte en ne sachant pas que c'est une violation de la lois c'est juste quelle as été agressée par une dame nefertary je crois et quelle ne sais pas comment dire sa au maire de Narbonne alors elle s'est révoltée rien de plus ...
je sais que nul n'est sensé ignorer les lois mais je souhaite que prenez votre honneur en compte son jeune age et ses motivations et son ignorance ..
en si qui concerne le maire je l'ai expliquait quelle faisait sa pas comme un geste de révolte pour le détrôner mais c'été pour le prévenir de quelle as été agressée lui il n'as rien voulu savoir ...
Castelreng se leva et vint à la barre quand son tour fut venu. Salua le Juge, Dame Vanyel, louchant déjà sur ce qui semblait être un ballotinbien fournit et dit
Messire Juge, Dame Vanyel, à votre demande , je vais vous dire ce que je sais de cette affaire.
j'ai pris connaissance de cette tentative de révolte par la missive d'un de mes miliciens qui fut témoin occulaire des faits. Il est donc de mon devoir est d'en informer le Chateau.
Pour cette histoire d'agression,la Dame que j'ai pourtant croisé, ne m'en a jamais parlé, juste entendu un " elle a pas fait expres" de la bouche de Sieur Mehdinassim.
A ce moment des faits, l'ambiance de la ville était plutôt contre le fait que je sois maire et lieutenant de maréchaussée.
Le Sieur Mehdinasimm ,ami de l'accusée, ne se gènait pas de crier à tout va ,sur la halle et dans sa taverne, que la ville devait voir ma démission. Il est donc fort probable que la Dame est voulu rendre service à certain et voulant prendre d'assaut la mairie.
Messire Juge, Dame Vanyel, des tentatives de révolte, depuis mon entrée à la mairie, j'en ai deux par semaine au moins. Je pense qu'un exemple peut être utile afin que chacun sache que la mairie n'est pas un "moulin" et que les révoltés risque gros.
C'est tout ce que j'ai a dire sur cette affaire, que justice soit rendue.
Il salua les jurés et retournan s'assoir afin d'entendre la fin de ce procès.
-« Accusé, levez-vous !
Nous, Phelipe de Saunhac, Jutge de Lengadòc, allons donner lecture du jugement rendu par nous.
Après avis de la dispute contradictoire, après avis éclairé de madame le Procureur, après audition des témoins de l’accusation et de la défense. Nous avons statué, et statuons, pour que justice soit rendue, que :
Le manquement à la loi du Languedoc est réel et avenu. En conséquence, nous affirmons par là qu’il y a eu délibérément violation de l’article 4.6.7 du coutumier du Languedoc. L’accusé a prit d’assaut une mairie Languedocienne.
Nous, Jutge de Lengadòc, constatons que l’accusé explique son geste par une méconnaissance des lois et un geste symbolique visant à se faire entendre du maire de la ville. Qu’une affaire similaire rendue pour des motifs proches semble avoir donné de mauvaises idées à certains citoyens.
Nous, Jutge de Lengadòc, notons que le maire n’a jamais reçu de missives de l’accusé cherchant à entrer en contact avec lui. Que l’objet même de cette demande n’est pas du ressort d’un maire.
En conséquence de quoi, nous, Jutge de Lengadòc, au vu et su de tous, dans le pur respect de la législation languedocienne, nous concluons que :
L’accusé est déclaré coupable de haute trahison. En conséquence de quoi, nous le condamnons à une peine ferme d’une mise aux fers pour une durée d’une journée en sus d’une amende de 50 écus, et à une peine avec sursis d’une amende de 100 écus.
Ordonnons en sus que le présent verdict soit affiché en halle publique, au vu et su de tous, pour ce que la populace en soit informée ;
Faisons savoir à l'accusé, que le présent verdict est interjetable en appel suivant le mode opératoire défini par le règlement de la Cour d'appel du royaume.
Justice a été rendue !
Fa en Montpelhier, le 8 Octobre de l'an 1455. »
Le prévenu a été condamné à 1 jour de prison ferme