Procès ayant opposé Redboss001 au Comté du Languedoc
Redboss001 était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Eliox
Nom du juge : Rehael
Date du verdict : 29/12/1455
Lieu concerné par l'affaire : Narbonne
Aujourd'hui, 24 Décembre 1455, le comté du Languedoc met en procès Redboss001, pour trouble à l'ordre public.
Cette personne est accusée de s'être rendue coupable d'un acte de violence contre le Brigadier Messire chanteclairvoyant, se rendant responsable de la violation de l'article suivant du coutumier Languedocien :
"Article 4.5.24. : Violence contre l’autorité - Toute personne qui a commis des violences contre un membre de l'autorité, est passible de l'emprisonnement."
Voici les éléments à charge :
http://chateau-montpellier.discutforum.com/salle-des-plaintes-f43/semaine-43-annee-1455-t5714.htm
Nous rapellons au Juge que l'accusé est récidiviste:
http://serenity.nuxit.net/rr/index.php?page=cj-show&idproces=293
Nous lui demandons de venir s'expliquer devant la cour à ce sujet, et l'informons qu'il en va de son droit de demander l'assistance d'un avocat, en contactant le Barreau du Languedoc.
monsieur le juge je ne les pas agresser il a commancer en me donnant descoup et j'ai riposter ses pour sa j'aurais pu porter plainte mais je l'ai pas fais parceque je vuex pas qu'il a des peobleme mais je peus le jurer que ses lui qui a commencer il yavait des temoin mêmê ses amis lui on dit de se clamer mais il ne les a pas ecouter et moi en me faisant battre je me suis m'enerver et je sais pas comment j'ai pas reussi a me controler tellement que j'etait enerver et jai pas controler mes mot peut étre que je peu aller en prison mais au mon je serai ai font de mon que je ne les pas agresser.
Voila messieur le juge
Merci de votre compreension
*Eliox prit la parole*
Bien...je n'ai rien compris, mais le peu que j'ai compris, je crois que l'accusée tente de nous dire que le bigadier l'a d'abord insulter.
Messire Redboss001, faite appel à témoins dans ce cas là ou présentez nous des preuves (screen)
En attendant c'est vous qui ête accusé et vous n'en ête pas à votre première agression.
Nous demandons une amende de 50 écus, ainsi que des excuses public.
j'ai agreser une persone une fois pareceque j'etait sous maisla il ma insulter et ma donner un coup je ne vais pas rester ici a rien faire je me suis defendu et je lui est rendu des coup.Il était avec une épée et moi j'etait avec rien et je crois qu'il a oublier de vous presiser qu'il avait deja agresser une dame je suis rentrer et je l'est vu en plaine acton il la violer quand il ma vu il a arreter et il ma taper parceque je l'avai empecher de la tuer et la il a sortit une épéeet moi je me suis defendu.
Voila messieir le juge
merci de votre comprehension
Votre Honneur,
que répondre à cette logorhée. Les faits sont les suivants, je suis venu en taverne, pour m'entretenir avec Dame Kataban. Quand soudain l'individu qui répond au nom de Redboss a commencé à me regarder de travers. Voyant que je ne rétorquais rien il s'est cru en droit de poursuivre plus avant, me disant qu'il voulait me peter la "g...le", je suis resté de marbre devant tant de provocations. Pensant sans doute qu'il finirait par se calmer, mais accumulant suffisament de preuves à son encontre, puis les coups ont commencé à pleuvoir, sans savoir réellement pourquoi. Quand je lui ai fait comprendre qui j'étais, et que son compte était bon, et que j'allais porter l'affaire au commissariat le sus-nommé s'est retiré prestement sans demander son reste.
Voici les faits votre honneur tels qu'ils se sont déroulé.
Dame Kataban je le pense confirmera ma version de cette sinistre hitoire
Messire le Juge, Messire le Procureur,
En tant que témoin de violence portée à l'encontre du brigadier Chanteclairvoyant, je confirme que celui-ci n'a jamais répondu aux provocations du Sieur Redboss ou n'a pas été l'instigateur de voies de faits en taverne.
Voici les faits :
Alors que nous parlions tranquillement, Redboss en a profité pour donner des coups de poing à Chanteclairvoyant... n'aimant pas, semble-t-il, la façon dont le brigadier le regardait et a sorti son épée. Dans un mouvement de défense et de dissuasion, le brigadier a posé sa main sur la sienne. Sur ce, un petit moment de calme est revenu, Redboss se plaignant d'avoir un fort mal de crâne suite à une soirée trop arrosée la veille. Et, à nouveau, celui-ci, sans raison, redouble de coups contre le brigadier, voulant "lui casser la g...." selon ses dires.
Je suis encore fort troublée d'avoir assisté à cette pénible scène et trouve très inquiétant que de tels agissements, sans fondement particulier, perturbent la vie paisible des tavernes.
Accusé, levez-vous !
Nous, Rehael, Juge de Lengadòc, allons donner lecture du jugement rendu par nous.
Après avis de la dispute contradictoire, après avis éclairé de messire le Procureur, après audition des témoins de l'accusation, nous avons statué, et statuons, pour que justice soit rendue, que :
Le manquement à la loi du Languedoc est réel et avenu. En conséquence, nous affirmons par là qu’il y a eu délibérément violation de l’article 4.5.24. du coutumier du Languedoc relatif aux violences contre l’autorité.
En conséquence de quoi, nous, Juge de Lengadòc, au vu et su de tous, dans le pur respect de la législation languedocienne, nous concluons que :
L’accusé est déclaré coupable de violence contre l’autorité sur la personne du sieur brigadier Chanteclairvoyant.
En conséquence de quoi, nous le condamnons à la mise aux fers pour une durée de deux journées, enchaîné pieds et poings, sans aucune ouverture, et à la formulation d’excuses publiques. L’accusé devra formuler publiquement, par n’importe quel moyen que ce soit, ses excuses à la victime, dans un délai d’une semaine à compter d’aujourd’hui. Si, passé ce délai, l’accusé n’a pas formulé publiquement d’excuses à la victime, celle-ci pourra déposer plainte pour non respect d’une décision de justice.
Ordonnons en sus que le présent verdict soit affiché en halle publique, au vu et su de tous, pour ce que la populace en soit informée ;
Faisons savoir à l'accusé, que le présent verdict est interjetable en appel suivant le mode opératoire défini par le règlement de la Cour d'appel du royaume.
Justice a été rendue !
Faict à Montpellier, le 29 décembre de l'an 1455.
Le prévenu a été condamné à 2 jours de prison ferme