Procès ayant opposé Grandpas au Comté du Languedoc
Grandpas était accusé de Haute Trahison.
Nom du procureur : Eliox
Nom du juge : Bentich
Date du verdict : 08/02/1456
Lieu concerné par l'affaire : Le Puy
En ce 17 Janvier 1456, nous, Eliox, Procureur du Languedoc, intentons un procès à l'encontre de Grandpas pour trahison.
En effet, le Lieutenant de l'OST du Puy, Arthos, est allé voir Sieur Grandpas pour lui demandé de détruire sa lance. Grandpas n'a pas souhaité coopérer. Il est ensuite venu voir Elloras, Prévot des Maréchaux pour qu'elle fasse la demande d'autorisation, mais entre temps il a insulté conseil, puis est venu la menacer. Voici à peut de chose près les paroles de l'accusé: "Un conseil, qu'on ne vienne pas me chercher des noises, sinon ça va chauffer."
Il a été bien plus impoli avec Arthos.
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Par ses actes, ce paysan enfreint la loi Languedocienne en créant son corps d'arme et en insultant des membres de l'autorité Languedocienne.
«
Eliox, Procureur du Languedoc.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
Nous réclamons une amende de 300 écus ainsi que 3 jours de prison pour la création d'un corps armée, la non coopération face aux demandes de l'autorité Languedocienne et impolitesse envers l'autorité.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
* Appelé en tant que membre du Barreau Languedocien dans l’affaire opposant le Sieur Aragorn d'Eastern Highlands, dit Grandpas-, au Comté de Languedoc afin d’assurer la défense dudit individu, le Bâtonnier s’était donc rendu à la Cour de Justice Languedocienne en cette froide journée, accompagné de quelques pages et s’appuyant sur une fort belle canne, marquée du sceau familial-, qui soulageait grandement les douleurs de son dos…
Il faut avouer que l’histoire de ce procès avait fait couler beaucoup d’encre et jaser bien des gens.
La justice languedocienne refusant à un prévenu le droit de faire assurer sa défense…
Il aura fallut 12 jours pleins et entiers pour que finalement l’on se décide à agir, sans doute poussé par la crainte que le Bâtonnier par son action ne fasse perdre de précieuses voix pour les élections à venir-, et ainsi autoriser l’entrée du Maure dans la salle intéressée…
Assis, aussi confortablement que l’on puisse être sur de tels sièges c’est à dire fort peu-, à la place attribuée à son client et lui-même, le Baron d’Axat venait de lire avec attention le réquisitoire introductif puis final de l’accusation remis par le greffier, n’ayant pu arriver plus tôt faute d’accès de son client aux informations concernant ses droits mais aussi à cause de l’histoire citée précédemment-, avant que ne reprenne la procédure. Décidément, la qualité de prestation des juristes allait diminuant, il avait fait le déplacement pour rien…ce procès n’était qu’une parodie et les vices de forme étaient suffisamment nombreux pour demander la cessation des poursuites en l’instant…La seule chose vraiment intéressante était l’application du droit à la justice pour tous…
Tranquillement, il plaça de longues bandes de tissus dans les différents ouvrages ouverts devant lui, afin d’en marquer les passages à invoquer-, puis attendit patiemment que la parole lui soit donnée…
Finalement, toute chose ayant une fin-, son tour arriva. Aussi se levant en s’appuyant sur le pommeau ciselé, le Maure s’avança afin de prendre la parole… *
Nous, Djahen Shaggash, Baron d’Axat et Seigneur de Donazac, demandons par notre charge de Bâtonnier de Languedoc et avocat du Sieur Aragorn d'Eastern Highlands, dit Grandpas-, l’arrêt de cette procédure pour vice de forme…
En effet très chers confrères juristes, je m’en vais demander la relaxe pure et simple de mon client…et ce, suite aux erreurs que j’ai pu relever dans, le rapport détaillé du greffier ayant grandement aidé-, le réquisitoire introductif du Procureur…
* D’un geste, il invita un de ses jeunes serviteurs à lui amener le volume qu’il comptait citer.*
…Dans la situation actuelle, nous sommes en violation avec l’Article 11 du Titre II, Chapitre II, de la Loi de procédure pénale. En aucune façon le texte permettant la poursuite n’a été apporté à la connaissance des membres de la Cour ici-présents, ni même au public-, par le Procureur et il en va de même des preuves concernant de prétendues insultes et menaces de mon client à l’encontre des personnes citées. Seraient-elles retenues en vue de procédures futures ?
Si la Justice ne fait pas confiance aveuglement à la parole des prévenus, pourquoi en irait-il autrement dans le sens opposé ?
Qui plus est, remercions le Très-Haut que mon client soit une personne capable de se renseigner par elle-même, sinon, comment aurait-il su qu’il avait droit à un avocat ? Nous ne parlerons même pas du bras de fer que nous avons du mener pour enfin avoir droit de parole en ces murs…
Tant de choses qui font qu’au final, ce réquisitoire et même ce procès en règle générale ne sont que la parodie de ce qu’il devrait être…
Où allons nous, je me le demande ?!!!
* Alors qu’il s’apprêtait à rejoindre sa place, l’avocat s’arrêta, puis regardant le juge déclara…*
Soit dit en passant en ce qui concerne l’erreur de mon client, qu’il ne nie aucunement-, il suffit de savoir que nous avons affaire à un homme respectable et respecté qui, s’il n’avait pas été poussé par la nécessité d’un départ impérieux-, se serait soumis à la décision concernant l’autorisation d’user d’un tel type de formation. Un procès pour trahison, n’est-ce pas beaucoup pour celui qui cherche à protéger les siens ? Kirène eu certes un sort moins enviable que celui qui attendait mon client, mais avouez que la similitude est là, le souci de protéger ceux qui comptent est à l’origine de poursuites…Et pour trahison dans les deux cas, l’Empire de Rome d’un coté et en des temps passés, et de l’autre le Languedoc, de nos jours…
Si l’affaire eut été recevable, nous aurions demandé des excuses publiques. Pourquoi demander plus lorsque le coupable, agissant sur la base d’un geste de bonté-, reconnaît son « erreur »…
Qui plus est, ce geste emplit de bonté d’âme saurait peut-être pu faire oublier, pour un temps-, les fautes de vos confrères...
* Repassant auprès du Procureur, le Maure chuchota…*
Au fait Mr. le Procureur, mon client est artisan, et non paysan…
La différence est suffisamment importante m’est avis pour être signalée, à moins que vous ne fassiez que déposer mécaniquement vos plaintes sans vous pencher sur les individus que vous faites juger…
Au vue de l'acte d'accusation, et des plaidoiries de la défense, au vu également d'avoir l'obligation par la plus haute autorité du languedoc, et du au fait que je ne peux en mon ame et conscience juger l'accusé, du aux faits de mes contentieux privés avec lui je déclare l'accusé innoncent de toute charge, et autorise la relaxe immédiate
Le verdict prend effet immédiatement
Le prévenu a été relaxé.