Procès ayant opposé Jub au Comté du Languedoc
Jub était accusé de Haute Trahison.
Nom du procureur : Djahen
Nom du juge : Phelipe
Date du verdict : 05/08/1455
Lieu concerné par l'affaire : Nîmes
Nous, Djahen Shaggash, Procureur de Languedoc appelons à comparaître devant le Tribunal du Comté le Sieur Jub pour Haute-Trahison.
En effet ledit individu aurait, suite à l’oubli d’une bouteille de liqueur de carotte-, forcé les portes de la mairie lors de la remise des clés au maire légitime et se serait en sus enfermé à l’intérieur afin d’effectuer force libations à l’aide de la fameuse bouteille.
Cette histoire de beuverie aurait pu en rester là, malheureusement dans sa précipitation le Baron de La Guardiole à claqué si violemment la porte que l’Ost et la mairie durent faire appel à un serrurier de renom afin d’effectuer les réparations nécessaires. De plus, les soldats eurent fort à faire car le religieux sous l’effet de l’alcool à résisté farouchement, mordant et pestant avec virulence.
C’est pourquoi, nous demandons à l’encontre du prévenu plusieurs peines….
Tout d’abord, le remboursement total des fonds comtaux libérés pour rétablir le maire légitime à sa place par le biais du déploiement d’une force militaire. Le remboursement se fera par le biais du marché comtal…
En sus, nous demandons une amende de 100 écus pour Haute-Trahison, car non ne saurions laisser impunie la prise d’une mairie qu’elles qu’en soient les raisons. La liqueur de carotte ne donne droit à aucune dérogation…
Dernièrement, nous demandons une amende symbolique de 5 écus pour incitation à l’ivresse sur la voie publique. Quel exemple désolant en effet que celui d’un homme d’Eglise, et membre de la noblesse-, complètement ivre dans la rue… Cela devrait être interdit !!
Qu’il soit ivre à la messe passe encore, ou même chez lui-, mais pas dans la rue !!!
* Se tournant vers les jurés *
Vous savez combien coûte le nettoyage d’une rue après les rejets gastriques d’un homme tel que le Baron de La Guardiole ?!!
Et pour ceux qui veulent voir les preuves, et bien je vous invite à lire un peu le journal… Non mais…
*Jub se lève... non sans difficulté*
Houla... gna tangue aussi ici. C'est un peu comme les tavernes.
Gné ? Quoi ?
Ha oui...
Môsieur le juge... les gnurés...
Tout gna commencé à la taverne -c'est souvent ainsi d'ailleurs- lorsque Mo ... bah oui Mo ... la teigne quoi... la tavernière ! Oui voila bon. Donc elle m'a dit que la réserve que j'avais cachée dans le bureau de la mairie allait être décougnerte.
J'ai paniqué -normal pour un curé me direz-vous- et me gnuis précipité sur les lieux où j'ai vu des personnes voulant investir la mairie. Ni une ni deux, je me suis engouffré dans le bâtiment pour protéger mon précieux. Qui n'aurait pas fait de même ? Gne vous le demande !
Par la suite, les choses sont plutôt confuses... Il me semble m'être fait réveiller par Julios me jetant par la fenêtre...
Congnernant les peines.
Votre gnéminence, j'ai déjà commencé à me repentir de tout ceci en m'étant rendu à la mine. En effet, j'ai remarqué qu'elles manquaient de main d'oeuvre alors j'en ai profité pour m'y rendre.
Ensuite, je suis d'accord pour rembourser les trouffions ... si ils ne touchent pas à ma bougneille !!
Pour les 100 écus, je pense que le remboursement ainsi que quelques jours d'intérêt gnégnérale pourraient suffir. Cette argent étant perdu pour le comté, je préfère investir mon temps et mes biens pour ce dernier en priorité.
Par contre, pour les 5 écus ... je m'insuuurge !! Non seulement vous dites que cela "devrait" être interdit, donc ça ne l'est pas. Et surtout ... gnurtout... VIVE LA BOULASSE !! Mes Frères, mes soeurs, mes enfants, n'oubliez pas gnela, la boulasse est un don du Très Gnaut !
...Nan... laissez moi... mais lachez moi...
*Probablement dérangé par les vapeurs d'alcool qui régnaient dans la pièce, le procureur Djahen avait demandé à être remplacé par Tachin2. Ce dernier s'approcha de l'accusé mais préfera rester à une distance raisonnable.*
- Je remercie les témoins d'être venus témoigner içi. L'alcool peut faire des ravages mais ce cas montre bien, à l'extrème, les conséquences désastreuses que la boisson peut entrainer ! L'armée a dû intervenir afin de reprendre la mairie de force, monopolisant de nombreux soldats aux frais des contribuables !
*Tachin2 recula un peu plus pour éviter d'avoir à rentrer complétement saoûl et poursuivit :*
- Je demande les mêmes peines que le procureur Djahen lors du début du procès sauf l'amende de cinq ecus. A savoir et je cite :
"Le remboursement total des fonds comtaux libérés pour rétablir le maire légitime à sa place par le biais du déploiement d’une force militaire. Le remboursement se fera par le biais du marché comtal…"
"Une amende de 100 écus pour Haute-Trahison, car non ne saurions laisser impunie la prise d’une mairie qu’elles qu’en soient les raisons"
*Jub pionçait quand un coup de coude du garde qui le surveillait lui indiqua que le réquisitoire était en train d'être énoncé. Après avoir pesté qu'on ne pouvait pas ici, je cite, "gnuver en paix", le père Jub se leva de nouveau... avec l'aide du garde*
Rhaaaa gnous voya... voyu... vous gnavez vu que les 5 écus c'était n'importe quoi. Gne dirait même une insulte !
Bon pour gnette histoire de remboursement, gn'ai que le souvenir d'un Julios me collant son pied... là où je pense non ? C'est verre ... vers lui que gne me tourne ?
Pour l'amende ... gne propose de passer également par le marché pour ne pas perdre ses écus et qu'ils servent le Languedoc.
Pour fignir, je tiens à dire que je vais chaque jour à la mine pour réfléchir gnà mes actes ...et puis ils ont quelques bouteilles sympa les mineurs. Je pense aller ensuite travailler à l'Eglise pendant un certain temps et surtout, je tenais à annoncer que j'allais faire un don à la mairie pour qu'elle puisse poursuivre ses actions pour les plus démugnis.
BOn ... gné fini là ? On peut retourner à la taverne ?... Gné un peu soif là ^^
*La tavernière s’avance vers le procureur, celui-ci lui énonce la raison de sa présence ici :
Morrigan vous avez été convoqué pour témoigner lors du procès du père Jub.
S’éclaircissant la voix elle déclare : *
Oui alors tout d’abord, je voudrais dire que j’ai tout vu.. j’ai vu que la boude le poil, c’est bien enfermé dans la mairie avec l’intention de ne pas en sortir empêchant ainsi Messire Malekith qu’y entrer.
J’ai vu aussi que …
*Ce reçoit un truc sur la tête. Se retourne et voit le Jub qui saute dans tout les coins et qui lui dit : *
Hey gnale teigne, t’es la pour me défendre j’te signale !!
Quoi je dois défendre le curton ?? Mais ça va pas la tête !! Bon alors pour cette histoire de mairie je voudrais dire que je sais rien, j’ai rien vu et j’étais même pas à Nîmes ce soir là !!
Et puis si vous lui mettez une amande, n’oubliez pas qu’il me doit encore plus de 700 écus d’ardoise qu’il n’a pas payé !! Alors on évite d’être gentil là et on fait bien son boulot monsieur le procureur !!
*De retour d'une nuit particulièrement éprouvante à la tav... euh... à la caserne, Julios avait trouvé un message l'informant qu'il était appelé à témoigner.
L'affaire Jub pensa t-il en s'y rendant. Encore une belle connerie. Bien dans le style de la curetonnerie de lui faire perdre son temps et de se croire tout permis...
Il entra dans la salle et salua tout le monde.*
Tout d'abord, je tiens à confirmer la prise de la mairie par notre cureton communal ici présent tout en précisant un peu plus les paroles de notre procureur.
Suite aux manœuvres d'entraînement effectuées par l'armée, nous ramenions tranquillement notre bourgmestre Malekith à la mairie.
C'est sur le chemin que les soldats ont vu le Jub qui devenait comme possédé - un appel à l'inquisition ? -
Il les a tout à coup chargé puis les a dépassé pour s'enfermer dans la mairie. Et je dois dire qu'en fait de serrurier, j'ai plutôt fait appel à un bélier, vous pouvez d'ailleurs ajouter le coût des réparations de la porte à l'ardoise du cureton. Pas l'habitude de faire dans la subtilité.
Une fois la voie ouverte, j'ai trouvé notre preneur affalé au milieu d'un cimetière de bouteille et je lui ai promptement fait dégager le plancher.
Rien à dire à propos des morsures, une fois le saligaud sorti de la place, je ne suis pas resté de peur de passer mes nerfs dessus. J'étais conscient qu'il fallait une chose vivante pour pouvoir démarrer un procès...
Bref, faudra demander cela aux soldats qui l'ont amené ici même.
-« Accusé, levez-vous !
Nous, Phelipe de Saunhac, Jutge de Lengadòc, allons donner lecture du jugement rendu par nous.
Après avis de la dispute contradictoire, après avis éclairé de messire le Procureur, après audition des témoins de l’accusation et de la défense, nous avons statué, et statuons, pour que justice soit rendue, que :
Le manquement à la loi du Languedoc est réel et avenu. En conséquence, nous affirmons par là qu’il y a eu délibérément violation de l’article XXXXVI, chapitre VI du livre IV du coutumier du Languedoc. L’accusé a prit illégalement le contrôle de la mairie de Nîmes.
Nous, Jutge de Lengadòc, relevons que l’accusé plaide coupable et s’excuse pour son manquement à la loi.
Nous, Jutge de Lengadòc, constatons l’état d’ébriété avancé dans lequel était l’accusé au moment des faits. Constatons de même les dires de l’accusé quand aux actions réalisées depuis au bénéfice du Comté.
En conséquence de quoi, nous, Jutge de Lengadòc, au vu et su de tous, dans le pur respect de la législation languedocienne, nous concluons que :
L’accusé est déclaré coupable des faits qui lui sont reprochés. En conséquence de quoi, nous le condamnons à une amende en l’exacte requête de messire le Procureur de 150 écus, payable au marché comtal, taxe comprise, au bénéfice du comté au titre des dommages causés par l’accusé
Ordonnons en sus que le présent verdict soit affiché en halle publique, au vu et su de tous, pour ce que la populace en soit informée ;
Faisons savoir à l'accusé, que le présent verdict est interjetable en appel suivant le mode opératoire défini par le règlement de la Cour d'appel du royaume.
Justice a été rendue !
Fa en Montpelhier, le 5 Agost de l'an 1455. »
Le prévenu a été condamné à une amende de 150 écus et à la peine de substitution suivante : Amende payable au marché comtal