Procès ayant opposé Warrior7 au Comté du Languedoc
Warrior7 était accusé de Haute Trahison.
Nom du procureur : LeGueux
Nom du juge : Vanyë I Chia
Date du verdict : 12/05/1456
Lieu concerné par l'affaire : Lodève
*Le procureur malgré lui, entre dans le tribunal avec un nouveau dossier sous le bras. Un cas grave. Il prend la parole.*
Aujourd’hui, le 28 Avril de l’an de Pâques 1456, nous, LeGueux, procureur malgré nous du Languedoc, intentons un procès à l’encontre de sieur warrior7 pour Haute Trahison en vertu de l’article 4.6.9. du coutumier :
Article 4.6.9. : Haute trahison - Toute personne qui a commis un acte tendant à renverser par la violence les autorités politiques comtales ou municipales, ou à détacher une partie une partie du territoire languedocien, est passible de l'emprisonnement, et/ou de l’amende ou de la peine de mort.
En effet cet homme a tenté de prendre la mairie de Lodève par la violence et la force, comme l’atteste ce témoignage de l’un des courageux défenseurs.
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Il n’a pas commis de récidive au sens du coutumier languedocien, et possède un casier judiciaire vierge.
Nous demandons à l'accusé de venir s'expliquer devant la cour au sujet de cette infraction.
Nous signalons en outre qu’en vertu de l’Article 15 du code de procédure pénale, il est en droit de demander l'assistance d'un avocat, en contactant le Barreau du Languedoc (http://chateau-montpellier.discutforum.com/salle-publique-f111/) ou en contactant son Bâtonnier.
Nous nous devons en outre de lui signaler, qu’à ce jour, le barreau est dépourvu de bâtonnier, et donc qu’en vertu de l’article VI du texte définissant le barreau du Languedoc, il ne pourra désigner un avocat pour son affaire, et d’autre part qu’aucun avocat n’ayant reçu confirmation du comte qu’en vertu de l’article IV du même texte définissant le barreau du Languedoc, aucun n’est habilité à intervenir en tant que tel icelieu.
Aller vous faire voire
*LeGueux écouta la "défense" puis repris la parole.*
Messer Escavin,
Il est tout de même relativement vindicatif, le bonhomme, face à la cour.
Sa défense est courte, lapidaire dirais-je, mais fort peu efficace il me semble.
Je demanderais bien la lapidation, d'ailleurs, mais nous, nous sommes civilisés, contrairement à cet énergumène.
Je demanderais bien pour lui la passage à la roue, avec découpage des membres puis exposition des parties de son corps déchiqueté à toute les entrées d'Alais jusqu'à ce que les corbeaux n'aient laissé que les os blancs, mais ceci étant réservé aux vrais rebelles et pas aux simples d'esprits, ce serait lui faire trop d'honneur.
Non, je demande simplement soit sa pendaison haut et court, mort infâme réservée aux pouilleux, soit pour faire preuve de ce qui lui manque, c'est à dire un peu d'humanité, 3 jours de prison et 50 (cinquante) écus d'amende.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
Vanyë se fait communiquer un message par un des gardes. Il écarquille les yeux, puis jette un regard à l'accusé. Celui-ci est affalé sur son siège, immobile, et une vague odeur nauséabonde émane de lui.
"Attendu que l'accusé est poursuivi pour avoir tenté de prendre par la violence le pouvoir en la ville de Lodève ; que non seulement les faits ne sont pas niés par lui, mais en plus il se permet d'insulter la cour.
Attendu que les faits sont prouvés.
Attendu que Messire le procureur requiert une peine de mort par pendaison, ou une peine de prison de 3 jours et 50 écus d'amende.
Attendu cependant que l'accusé est mort depuis plusieurs jours ; qu'une peine de mort apparaît donc inutile ; qu'il y a lieu cependant d'entrer en voie de condamnation pour le cas où Aristote, dans sa grande générosité, redonnerait vie à ce triste personnage.
Par conséquent,
La Cour du Languedoc, en la personne du Juge Vanyë I Chia, ce jour, 12 mai 1456, reconnaît l'accusé coupable des faits de haute trahison qui lui sont reprochés et le condamne à 50 écus d'amende et 3 jours d'emprisonnement au pain sec et à l'eau.
Disons que la présente décision fera l'objet d'un affichage en halle de Lodève.
Informons l'accusé, au cas où il reviendrait miraculeusement à la vie, qu'il peut former appel de la présente décision devant la Cour d'appel du Royaume s'il estime que Justice n'a pas été correctement rendue".
Le prévenu a été condamné à une amende de 50 écus et à 3 jours de prison ferme