Monsieur le juge, j'intente un procès contre le kleptomane ArtOruiS pour vol de recette au nom de messire Legulus. Effectivement ce dernier propose dans son établissement du "pop corn", or messire Légulus dit être l'inventeur de la recette et demande réparation pour le vol d'ycelle.

Je précise que le prévenu peut faire appel gratuitement au bareau du Languedoc si l'envie s'en fait sentir.

Timide , artOruiS avance timidement a la barre et s'explique

il transpire ...!

"Monsieur le juge, je reconnais avoir recopier la recette de sieur Legulus, l'ayant trouvée delicieuse. Aussi, j'avoue qu'il aurait été plus correct de ma part de lui en parler.

Je tiens à m'en excuser auprès de Légulus. Cependant, je trouve dommage d'occuper les tribunaux pour cette affaire, et regrette que Messire Legulus ne m'ait contacté pour régler ce problème à l'amiable.

C'est pourquoi je propose le retrai immediat de la recette, ou le paiyement de droit pour avoir utiliser ca recette. Je propose également de l'utiliser en mentionnant son origine : "Pop corn de Legulus".

Je tien vraiment a m'excuser aupres de Legulus car l'intention de voler ca recette ne m'a pas traverser l'esprit !"

Artorius retourne sa place l'air inquiet.

La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

je n'ai rien n'a rajouter de plus Monsieur le juge !

Monsieur le juge ! ne connaissant pas bien le cour d'un procé je me suis apeller a la barre ,

neamoins , je n'ai rien a ajouter pour l' instant !

Ce fut intimidé et fort mal à l’aise par la solennellité des lieux que Légulus pénétra dans le prétoire. Jamais il n’avait penser sue sa plainte serait arrivée si haut. Mais bon, maintenant il ne pouvait plus reculer.
Il s’avança donc vers la barre pour y faire sa déposition. Après avoir prêter serment sur les saintes écritures, il commença son plaidoyer.

Votre honneur, monseigneur le procureur laissez moi vous conter ce qui m’amène devant vous en ce jour.
Tout commença par une de ces chaudes journées que peut connaître notre belle cité de Carcassonne. Après avoir passer une bonne partie de la journée à besogner à mon four, mon gosier était fin sec et me vint l’envie d’étancher ma soif. Je dirigeais donc mes pas vers la première taverne sur mon chemin afin de satisfaire ce bien naturel besoin.
Je pris donc prestement place au comptoir et m’empressais de commander au tavernier une rot … mousseuse. Ce faisant, je me dis que j’accompagnerais bien ma bière d’un petit quelque chose à manger. Je demandais donc le menu.
Et qu’elle ne fut pas ma surprise de voir que le menu de cette auberge n’était autre que le « Pop corn ». Ma recette !

En effet cela va faire plus de 6 mois que ma taverne est ouverte, et j’ai créé ce menu dés l’ouverture. J’étais alors à la recherche d’un plat peu onéreux que les carcassonnais les moins fortunés pourraient facilement consommer. Après divers essaies je trouvais la recette du pop corn. En goûtant mon nouveau plat, j’éprouvais une fierté toute paternelle devant mon invention. Ce plat assez simple pouvait convenir à tous les goûts et à toutes les bourses.
Dès lors, le menu « Pop corn » fut le fleuron de ma taverne et en fit la réputation. Ce menu a toujours été à la carte de mon auberge malgré ses divers changements d’enseignes et les difficultés d’approvisionnement.
Tous les carcassonnais connaissent mon menu et j’en apporte une preuve :
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=5606368&sid=6d85a0ea69b29fe3b8717718fdb32d79#5606368

De plus ma taverne est actuellement la plus ancienne de la ville et de fait mon menu et ma carte qui, je le rappel n’a jamais changé, sont les recettes les plus « traditionnelles » de notre ville (menus de la mairie mis à part).

J’en conclue que le prévenu cherche à s’accaparer ma recette et par ce biais ma notoriété. Ainsi il réduit à néant les heures que j’ai passé à développer ma recette. Enfin je ne vous rappellerez pas que la gastronomie est le fleuron de l'art de vivre à la Française et que la culture ne serait souffrir de faussaires.
En conséquence de quoi je demande que justice me soit rendue et que le fautif soit pénalisé.
J'ai confiance en la justice mon Pays (prononcer [païs] et ne doute point que vous saurez me reconnaître en mon bon droit.
Merci d'avance.

Breizh prend la parole :

"Accusé, levez-vous ! Nous allons vous donner lecture du jugement que Nous rendons dans l'affaire vous concernant.

Attendu que ArtOruiS a été déféré devant Nous pour y être jugé pour avoir volé, et tiré profit, d'une rectte qui n'était pa la sienne,

Par conséquent,

Déclarons ArtOruiS coupable des faits qui lui étaient reprochés,

Le condamnons à une peine de 15 écus.

Informons les parties qu’elles peuvent interjeter appel du jugement devant la Cour d’appel du Royaumes, selon la procédure afférente à cet organe juridictionnel.

Ainsi en a été jugé le 23/03/1455 par le tribunal du Languedoc, en la personne du juge Breizh.

L’audience est levée".