Procès ayant opposé Andraste au Comté du Languedoc
Andraste était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Thithili
Nom du juge : Cristòl de Sìarr
Date du verdict : 26/01/1457
Lieu concerné par l'affaire : Sur les chemins
Ce 18 janvier 1457
Nous, Thithili, procureur du Languedoc, présentons à la court, l’acte d’accusation du comté contre Andraste.
En effet, du 17 janvier 1457 à ce jour encore, l’accusé est entré en lance sur le territoire Languedocien et s’y déplace encore, bien qu’aucune autorisation n’est été transmise.
Voici donc le rapport de garde du Puy, le 17 janvier 1457 :
http://images.imagehotel.net/fikufz7uf3.jpg
Ainsi que le rapport de garde de Mende le 18 janvier 1457 :
http://images.imagehotel.net/8rzuqeq7z2.jpg
Andraste a donc enfreint l’article 3.2.5.4 ; 3.2.5.5 ; 3.2.5.6 ; 3.2.5.6 ; 3.2.5.7 ; 3.2.5.8 ; et 3.2.5.9 du coutumier Languedocien :
Article 3.2.5.4. - La constitution de groupes armés (corps d'armes, lances, armées...) sans l'accord du conseil militaire est interdite à tout autre organisme que l'Ost, uniquement dans le cadre de ses missions.
Article 3.2.5.5. - Seuls le conseil militaire et l'armée détiennent le pouvoir de lever des groupes armés.
Article 3.2.5.6. - Tout rassemblement (c'est à dire toute présence de groupe armé, quelques soient son type, constitué sans l'accord du conseil militaire) sur les terres languedociennes sera considéré comme une action hostile contre notre comté.
Article 3.2.5.7. - Tout groupe illégal devra être détruit dans les 24h sous peine de poursuite pour trouble de l'ordre public ou trahison suivant le cas.
Article 3.2.5.8. - Le franchissement des frontières du Languedoc par des groupes armés, quelque soit leurs types, sans le consentement du conseil militaire est interdit. Cela peut être interprété comme une déclaration de guerre.
Article 3.2.5.9. - Les demandes d'autorisation sont à faire parvenir au conseil militaire 2 jours avant la date du passage et doivent être accompagnées de justificatif.
De plus, faisons remarquer que la loi martiale à été en Languedoc, de ce fait, l’accusé a également enfreint l’article 2.1.4.5 du coutumier :
Article 2.1.4.5. – Toute personne qui désire pénétrer au Languedoc est contrainte de se signaler auprès des conseillers membres du conseil militaire, à savoir le comte, le capitaine, le connétable et le prévôt, et que toute personne ayant pénétré en Languedoc sans s’être au préalable signalée sera reconduite manu militari hors du Languedoc dans les plus brefs délais
Nous rappelons qu’en vertu de l’article 15 de la loi de procédure pénale, l’accusé peut demander l’aide d’un avocat à cette adresse :
http://chateau-montpellier.discutforum.com/salle-publique-f111
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
bon... l'accusé ne semblant pas prêter attention à son procés ; demandons 5 jours de prisons étant donné la proclamation de la loi martiale et que celle-ci n'a pas été respecté par dame Andraste.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
"Accusée, levez-vous !
Nous allons donner lecture du jugement rendu par Nous dans l'affaire vous concernant.
Considérant qu'Andraste a été déférée devant Nous pour y être jugée pour des faits de trouble à l'ordre public, pour avoir constitué un corps d'armes illégal, en sus, en temps de loi martiale ;
Considérant que les faits ont été suffisamment prouvés et n’ont pas été contestés par l’accusée ; que son silence plaide contre elle ;
Considérant que l'accusation, en la personne de Thithili, Procureur du Languedoc, requiert une peine de 5 jours de prison ;
Considérant les lois ancestrales du Royaume et la situation sociale de l'accusée, simple paysanne ;
Par conséquent,
Déclarons Andraste coupable des faits qui lui étaient reprochés ;
La condamnons, conformément à l'article 4.3.2. du coutumier languedocien, livre pénal, à une peine de 2 jours de prison.
Informons les parties qu’elles peuvent interjeter appel du jugement devant la Cour d’appel du Royaumes, selon la procédure afférente à cet organe juridictionnel.
Ainsi en a été jugé le date par le tribunal du Languedoc, en la personne du juge Cristòl de Sìarr, le 26ème jour de janvier de l'an d'Horace 1457.
L’audience est levée."
Le prévenu a été condamné à 2 jours de prison ferme