Procès ayant opposé Sirthony au Duché du Lyonnais-Dauphiné
Sirthony était accusé de Escroquerie.
Nom du procureur : Dame-isabeau
Nom du juge : Argael
Date du verdict : 24/09/1456
Lieu concerné par l'affaire : Briançon
En ce jour du 03 septembre 1456,
Nous, Fhar d' Ecully, Adjoint au Procureur du Lyonnais-Dauphiné, intentons, au Nom Duc et de son peuple, une action devant la Cour de Justice du Lyonnais Dauphiné placée sous l’autorité du Juge Argael a l’encontre de messire Sirthony.
Avant de commencer, le ministère public souhaite attirer votre attention sur la possibilité pour vous de vous rendre au barreau des avocats afin de demander à un avocat de vous défendre à cette adresse :
http://forum.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=137371&postdays=0&postorder=asc&start=90
Vous êtes accusé d'avoir vendu sur le marché de Briançon, le 19 aout 1456, 1 demi quintal de carcasse de cochon a 16.25 écus .
Et en voici la preuve !!
http://nsa02.casimages.com/img/2008/08/19/080819113943110095.jpg
Or, ces prix de vente sont supérieur a ceux déterminés par la grille légale.
Vu le Chapitre V du Corpus des Lois en vigueur dans le Lyonnais-Dauphiné relatif à l’escroquerie qui dispose que :
« Chacun est en droit de faire ce qu'il désire en dessous de cette grille mais ne peut aucunement vendre à un prix supérieur sous peine d'être accusé d'escroquerie. »
Nous vous rappelons pour mémoire la grille de prix en vigueur dans le Lyonnais-Dauphiné :
Blé: 12.85 écus
Bois: 4.20 écus dans les villes forestières / 4,5 dans les autres
Carcasses de cochons: 15.50 écus
Carcasses de vaches: 31 écus
Fruits: 10.2 écus
Laine:12 écus
Lait:9.25 écus
Légumes: 10.2 écus
Maïs: 3.60 écus
Peaux: 16 écus
Poissons: 18,5 écus
Viande: 18 écus
Considérant qu’en vertu de ce texte, vous vous êtes rendu coupable d'escroquerie, nous vous demandons d’en rendre compte devant la Cour.
La parole est la defense.
il est vrai que j ai vendu plus haut que le prix prevu mais au libre choix de la personne il est vrai aussi que je vais de me tenire des regle en vigueur certe je ne connaisser pas encore cette fameuse grille des valeurs des produit a vendre , mais bon , je compte reparer cet erreur mais a l'avenir que les personnes qui sont au courant des prix en vigeurs ne samuse pas a mettre au tribunal pour le plaisir non plus car il savent a quoi ils s'engage aussi alors eux aussi pourais etre punisable de l'achat car le temps que vous passer sur mon dossier et aussi sur tant d'autres pourais etre utile a d'autres cas plus urgent ! cela dit erreur commise de ma part cetre oui donc je m'en tien au lois et suis punisable j'atend donc votre bienveillence et me donnee la chance de me rembourcer de cette erreur, merci d'anvance !
Monsieur le Juge,
je rappellerai a l'accusé que la responsabilité, dans le cadre d'une vente pèse uniquement sur le vendeur et non sur l'acheteur. Il ne sert donc a rien ici de nous souligner la liberté de l'acheteur. Celui est réputé irresponsable. D'ou votre Culpabilité messire.
De plus je tiens a vous informer que dame Elizabeth ici présente celle qui a racheté vos sacs fait partie de la maréchaussée. Elle est mandaté pour rechercher les vils escroquerie. Elle n'a donc acheté votre marchandises et fait perdre de l'argent au duché que pour vous débusquer et connaître votre identité.
Quand a votre second moyen de défense je pense monsieur que soit il vous faut des Lunettes soit vous vous moquez du monde. La loi sur la grille des pris a été voté le 18 juin 1456. S'en ai suivit un grand débat sur sa légitimité au sein du duché. Tout le monde en a parlé même aujourd'hui on continu a en débattre. Cette loi est placardé dans tout les mairies dans le message du Maire et on la trouve également en libre dispositions en Gargote. Je ne parlerai même pas des lettres de mairies, innombrables, qui ont été envoyé au ressortissant dauphinois pour les informé de cette réforme.
Donc messire dire que vous n'étiez pas au courant de cette loi est absurde et irrecevable au nom d'un seul principe : Nemo Legem Jus ignorare censetur. (Nul n'est sensé ignoré la loi)
Pour tout cela messire vous êtes coupable ! Et quel coupable ! Vous vous permettez de réitérer vos faits délictueux quelques jours plus tard comme le souligne le sergent Elizabeth ici présent !!
Ne vous étonnez pas du courroux de la justice messire. Vous avez tendu le bâton pour vous faire battre !!
* se penche sur son réquisitoire*
Vu le Chapitre V du Corpus des Lois en vigueur dans le Lyonnais-Dauphiné relatif à l’escroquerie qui dispose que :
« Chacun est en droit de faire ce qu'il désire en dessous de cette grille mais ne peut aucunement vendre à un prix supérieur sous peine d'être accusé d'escroquerie. »
Attendu que Messire SirThony selon ce texte s'est rendu coupable d'escroquerie.
Attendu que l'accusée est venu devant nous aujourd'hui pour s'expliquer sur ses faits. Qu'il invoque un renversement de la charge de responsabilité sur l'acheteur d'une part.
Attendu que La loi énonce bien que la responsabilité pèse sur le vendeur et non sur l'acheteur, ce moyen n'est pas valable.
Attendu que l'accusé invoque d'autre part l'ignorance de la Loi. Que selon l'adage juridique ayant force de loi « Nemo Legem Jus ignorare censetur » (nul n'est sensé ignorer la Loi) l'accusé ne peut invoquer ce moyen.
Attendu que l'accusé en est a sa première Infraction mais qu'il a cependant réitérer ses faits délictueux le 19/08/1456 et le 26/08/1456 ne pretant cas aux avertissements qu'il avait reçu, aggravant par la meme sa responsabilité.
Requiert a l'encontre de Messire Sirthony
Une amende majorée de 25 écus pour escroquerie.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
Le prévenu a été reconnu coupable de escroquerie.
Attendu que Messire SirThony selon ce texte s'est rendu coupable d'escroquerie.
Attendu que l'accusée est venu devant nous aujourd'hui pour s'expliquer sur ses faits. Qu'il invoque un renversement de la charge de responsabilité sur l'acheteur d'une part.
Attendu que La loi énonce bien que la responsabilité pèse sur le vendeur et non sur l'acheteur, ce moyen n'est pas valable.
Attendu que l'accusé invoque d'autre part l'ignorance de la Loi. Que selon l'adage juridique ayant force de loi « Nemo Legem Jus ignorare censetur » (nul n'est sensé ignorer la Loi) l'accusé ne peut invoquer ce moyen.
Attendu que l'accusé en est a sa première Infraction mais qu'il a cependant réitérer ses faits délictueux le 19/08/1456 et le 26/08/1456 ne pretant cas aux avertissements qu'il avait reçu, aggravant par la meme sa responsabilité.
Je vous condamne à 25 écus d'amende
Le prévenu a été condamné à une amende de 25 écus.
Le prévenu a été condamné à une amende de 25 écus