Procès ayant opposé Uneviezen au Duché du Lyonnais-Dauphiné
Uneviezen était accusé de Esclavagisme.
Nom du procureur : Kederick
Nom du juge : Elorane
Date du verdict : 15/04/1456
Lieu concerné par l'affaire : Valence
Le 15 du mois d'Avril de l’an de grâce 1456.
La cour de justice du Lyonnais Dauphiné sous l’autorité du Juge Donlope
Accusé : Uneviezen
Nous, Dame Fanny de Claix, Procureur du Lyonnais Dauphiné, intentons un procès contre Uneviezen.
La cour vous reproche d’être un vil esclavagiste … Vous avez embauché à un prix interdit !!!
Article IV.1.C L’esclavagisme
Toute personne embauchant un employé à un salaire inférieur au minimum imposé par le duché comme indiqué dans la grille qui suit, sera jugé comme esclavagisme
- Pour une embauche d'Ouvrier Non Qualifié (de 0 point de caractéristiques) : 16 écus minimum
- Pour une embauche d'Ouvrier Qualifié (1 point et plus de caractéristiques) : 22 écus minimum
Cette loi se n'applique pas : - au RMI, dérogatoire du droit commun puisque fruit de la munificence de notre souverain, Levan, Roy de France.
- aux salaires de la Sainte Eglise Aristotélicienne qui dans sa grande bonté nous donne l'obole et la réputation pour les menus travaux que nous devrions effectuer gracieusement pour elle.
Et en voici les preuves !!
http://img399.imageshack.us/img399/2/esclauneviez1ea3.png
http://img80.imageshack.us/img80/8361/esclauneviez2fo6.png
La parole est à la défense.
Je tiens tout d'abord, à me déclarer coupable du crime dont il est question, mon ignorance dans la grille de salaire et de l'intérêt de lire régulièrement mon courrier ne peuvent en aucun cas excuser mon acte. Je récuse par contre le mot esclavagiste qui sous entend un "fait exprès". Je suis dans l'attente de pouvoir dédommager la victime en espérant de votre clémence quand au montant du dédommagement, ne me considérant pas pour riche (mais cela dit pour le jeu peut être est ce le cas). J'ai toute confiance aux lois et en la justice et vous pris de bien vouloir accepter mes excuses que je souhaite par ailleurs présenter à la victime.
Respectueusement, uneviezen.
Ces grilles de salaire sont en vigueur depuis... hum... laissez moi réfléchir... je crois que j'étais encore dans les jupes de feu ma mère !
De plus vous êtes artisan, vous devez donc connaître la loi, et celle là qui plus est.
Monsieur le Juge, je demande une peine de 15 écus pour Uneviezen.
Monsieur,le juge, je ne comprends pas pourquoi une telle agressivité et acharnement de la part de l'accusation. Car s'il avait lu ma première plaidoirie, il aurait vu que je me porte coupable des faits reprochés certes par naïveté et ignorance, mais coupable tout de même. Et que je me proposais de payer ma dette à la société et ainsi dédommager la victime. Mais voilà, apparemment ce n'est pas assez,je soupçonne chez le procureur peut être un sadisme lattant, et que pour satisfaire certaines de ses pulsions il aurait préférer me voir fouetté, brulé vif ou qui sait pendu haut et court. La somme de 15 écus me parait excessive, car comme le souligne l'accusation avec une certaine pointe de mépris, je ne suis qu'un petit artisan qui travaille dur chaque jour( n'en déplaise à sa noblesse), qui va régulièrement à l'église aider les plus pauvres et qui ne souhaite que le bien pour sa communauté. Quoiqu'il en soit je me plierais à votre décision et propose par ailleurs, bien que n'étant pas spécialiste, une thérapie à l'accusation qui semble avoir quelques soucis avec... sa maman et ses jupes... (je n'ai pas bien compris)et qui expliquerait une telle rage...
Dans l'attente de votre jugement, mes salutations distingués Uneviezen.
* Manga s’avança dans le tribunal quand son tour vint enfin.
Elle ne savait trop quoi dire alors elle se « lança » pelle mêle. *
B’jour Votre horr.. heu… Honneur, M’dame la Procureur et à tous ici présent,
Je ne sais trop quoi dire alors je vais me contenter de relater les faits par ordre chronologique.
Le 10 avril 1456, je me suis rendue au bureau des offres d’emploi à la Mairie de Valence..
J’y ai vu, entre autre, la proposition émanant de l’accusée ici présente, *Manga salua Dame Uneviezen d’un signe de tête avant de poursuivre*, elle demandait un employé qualifié pour un salaire de 17 écus au lieu de 22 écus.
J’ai donc immédiatement fait porter missive à l’accusée avec pour objet, si je me souviens bien, « Offre d’emploi illégale / Esclavagisme »… Ceci étant fait j’ai vaqué à mes occupations par revenir plus tard et voir que l’offre fut pourvue !
J’ai donc fait porter nouvelle missive à l’accusée ainsi qu’à l’employé sous payé avec pour objet, il me semble, « Esclavagisme Mediation ».
J’ai attendu d’avoir un retour au tant de l’accusée que de la « Victime », notez votre honneur le ton que j’emploi sur le mot « Victime » qui n’est pas dit comme Victime.
Je n’ai rien eu en retour, passé le délai imparti, j’ai donc fait parvenir un courrier informant l’accusée que je portais plainte pour esclavagisme.. Suite à cela votre honneur j’ai reçu un courrier de la part de l’accusée, qui s’excusait et me demandant comment réparer la faute..
Vous avez probablement eu la dite missive entre les mains d’ailleurs.
Voici les faits dans leur ensemble Messire Juge.
Pour plus d’informations je suis à la disposition de chacun.
* Manga fit une belle révérence et s’en retourna..*
Nul n'est censé ignorer la loi.
Vous êtes coupable, et une amende de 10 écus ne sera pas de trop.
Jugé le 1er Mai 1456.
Le prévenu a été condamné à une amende de 15 écus