Monsieur le juge, vous avez à juger une personne dont il est absolument certain qu'elle a commis des actes de sorcellerie. Est-elle une invocation ou un invocateur ? Nul ne sait. Ce qui est assuré, c'est qu'elle a perpétré ces crimes en compagnie de Paoli.

De tels actes sont véritablement effroyables. Cependant, monsieur le juge, n'oublions jamais que cette ignoble créature, transfigurée par un affreux rictus qui est celui du Malin, est une créature de Dieu. Pour lui donner une petite chance d'échapper à la damnation éternelle, je vous demande donc la brûler sur la place publique.
Obéissant aux consignes laxistes du pouvoir temporel, nous allons néanmoins écouter le prévenu nous dire qui, parmi les personnes accusées, est l'invocateur, et qui sont les invocations. Peut-être, monsieur le juge, serez-vous touché par le témoignage du sorcier et ne le condamnerez-vous pas à la peine maximale. Je vous recommande, quant à moi, d'être clément envers l'âme du pêcheur, en étant sévère avec son corps.

L'évèque Zippo

Monsieur le juge,je me vois assigné aujourd'hui devant votre tribunal .
Les faits qui me sont reprochés ne sont nullement virtuels mais largement réels.En effet je me suis rendu coupable de faits de sorcellerie, je l'avoue.Cette attirance pour le malin n'a rien de néfaste pour qui que ce soit.Je tiens à vous expliquer ici que ces faits de sorcellerie ne se sont produit que parce que j'ai été attiré par ma curiosité maladive et qu'elle seule est responsable de ma présence ici.La curiosité qui m'habite est d'une grande puissance , c'est pour cela que je me suis laissé prendre à ce jeu de vilains.
Ainsi je vous prie d'être indulgent avec ma personne et pour cela je suis prêt à donner de ma personne en aidant mes concitoyens et surtout l'Eglise , qui je le sais m'aidera dans ma guérison et mon pardon.

Le vingtième du mois de Janvier, de cet an de grâce 1457.


Nous, Phelim, Juge du Lyonnais-Dauphiné, après avoir entendu les deux partis, allons rendre notre verdict.


Entendu que le sorcier Prince_Corse a coopéré, notamment en remettant à la justice les biens de son "clone".


Nous avons décidé d'épargner l'âme de ce sorcier, ainsi que le corps. Nous le condamnons néanmoins à 5 jours de prison afin qu'il réfléchisse à ses fautes et qu'il s'en répentisse.


Qu'on l'emmène !