Procès ayant opposé Guilhain au Duché du Lyonnais-Dauphiné
Guilhain était accusé de Trahison.
Nom du procureur : Pouilleux
Nom du juge : Volverine
Date du verdict : 01/04/1457
Lieu concerné par l'affaire : Dié
En ce jour du 17 mars 1457,
Nous, Antoine de Navarre, dit Pouilleux, Procureur du Lyonnais-Dauphiné, intentons, au Nom du Duc et de son peuple, une action devant la Cour de Justice du Lyonnais Dauphiné placée sous l'autorité du Juge Volverine a l'encontre du dénommé Guilhan
Avant de commencer, le ministère public souhaite attirer votre attention sur le fait que notre juge, dans sa grande bonté, vous garantit le droit de rester libre durant toute la durée de votre procès ainsi que sur la possibilité pour vous de vous rendre au barreau des avocats afin de demander à un avocat de vous défendre à cette adresse :
http://forum.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=137371&postdays=0&postorder=asc&start=90
Vous avez par ailleurs le droit d'appeler à la barre deux témoins (dont, éventuellement, votre avocat).
Vous êtes accusé d'avoir tenté de déstabiliser le marché de Dié le 16 mars 1457 en y injectant une grande quantité de blé et et viande !
En voici la preuve !!
http://img10.imageshack.us/img10/3829/guilhain.jpg
http://img26.imageshack.us/img26/4859/achatguilhain.jpg
Vu l'article V.1.a.i du coutumier qui stipule que :
<< Toute tentative ou acte d'attaque économique, celle-ci étant définie comme la vente ou l'achat d’un produit dans une quantité massive et/ou à très bas prix par rapport à ceux pratiqués sur le marché, qu'elle vise un marché local, une mairie ou la foire ducale, sera poursuivie au chef de trahison envers le duché. >>
Considérant qu'en vertu de ce texte, vous vous êtes rendu coupable de trahison, nous vous demandons d'en rendre compte devant la Cour, maintenant.
La parole est à la défense.
Guilhain entra dans la salle, il se raclat la gorge et pris alors la parole.
Messieurs dames, bonjour !
Je tiens tout d'abord à excuser mon comportement. Il s'avère qu'il ne me cause aujourd'hui que des problèmes. Et aux vues des preuves présentès par la défense je ne peux qu'en constater les dégats dont je mesurerai prochainement les conséquences. Je tiens donc ici devant vous à vous expliquer ma version de faits.
Il s'avére que j'ai déposé il y a peu des marchandises sur votre marché, 35 sacs de blé et quelques viandes 3 pour être exact. Ceci sans prendre contact avec votre Maire ce qui fut une première erreure de ma part.
Pourtant dès reception de la lettre de votre sergent de police, plumedange je me suis efforcé de prendre contact avec cette dernière lui proposant une médiation.
Manque de chance, cette médiation n'a pu se faire dans les temps et me voilà mis en procès sans qu'aucun pour parlé n'ai pu avoir lieu.
Apprenant cette nouvelle j'ai encore une fois mal agit. Non seulement je me suis saoulé en taverne, pour faire passer la décision, mais j'ai été injurieux envers cette sergent de police et j'ai proféré des menaces à la maire de Diè. Menace jamais mis à exécution mais dont je dois répondre ici.
Je reconnais donc avoir transgressé vos lois à plusieurs reprise. Toutefois je tiens aujourd'hui à m'en excuser. Je suis enfin prêt à régler cette affaire en vous rachetant les stocks remis sur le marché et en présentant mes excuses à la mairesse et à sa sergente.
J'assumerai mes actes même si j'ai aujourd'hui du mal à pouvoir les assumer entièrement.
J'espère donc que cette affaire sera réglée par la raison.
C'est un peu facile non ? Vous tentez de déstabiliser notre marché, vous menacez le Maire et le Lieutenant, et vous dites avoir bu ?
Sachez qu'on ne négocie pas avec la justice comme avec un boucher. Les lois sont faites pour être respectées. Et je demande à ce qu'elles le soient !
Voici une copie du courrier que Messire Guilhain a envoyé avec Dame Zoyas, Commissaire au Commerce du Lyonnais-Dauphiné :
http://img21.imageshack.us/img21/3829/guilhain.jpg
De plus, ce n'est pas la première fois que Messire Guilhain est mis en accusation, il a déjà commsi des crimes en Périgord ! D'ailleurs, il est en train d'être jugé pour cela, parallèlement.
Je demande :
- que Messire Guilhain retourne à Dié racheter ses marchandises.
- qu'il présente des excuses publiques à Dame Arwel, Dame Plumedange et Dame Zoyas.
- qu'il passe une semaine dans les mines du Duché.
La parole est à lé défense.
Guilhain se leva et pour sa défense rajouta :
Messire je plaide coupable, cette lettre a été écris au même moment qu'en taverne. J'étais a vrai dire très en colère de ne pas avoir eut la médiation que j'avais pourtant demandé. Et malheureusement l'alcool à parler pour moi.
Je m'excuse d'ailleurs du tord que j'ai pu causer à Mme la Arwen et madame Plumedange.
Je prend de ce pas contact avec votre mairesse pour lui racheter son blé.
Pour votre information l'histoire concernant le bois à Sarlat, est très certainement une erreure, à ce titre aucune preuve n'est d'ailleur présenté sur la procédure. Mais ne nous trompons pas de sujet ici il ne sagit pas de ça.
Guilhain salua la cours en attendant le jugement.
Bonjour monsieur le juge,
Cette affaire que vous avez devant vous est grave. Cet homme a tenté de déstabiliser le marché diois, mais si il n'y avait que sa encore...
En voyant qu'il était trainé devant vous il nous a menacé d'envahir notre marché avec l'équivalent de 750000 écus de marchandises!
Inutile de vous dire que la maire de Dié et moi même nous n'avons pas accepté de céder aux menaces.
De plus cet homme m'affuble d'un surnom que je trouve tout à fait obscène.
A déstabilisation économique j'ajoute, insulte et menace!
Voici les preuves de mes dires.
*Plume s'approcha du juge lui tendant les documents.*
http://i89.servimg.com/u/f89/11/39/90/48/grrrr110.jpg
http://i89.servimg.com/u/f89/11/39/90/48/grrrr210.jpg
Si il faut d'autres preuves, ce n'est pas se qu'il manque je dois en avoir bien une dizaine comme sa.
Ce sera tout monsieur le juge.
En ce jour, le 01 Avril 1457, Moi, Volverine du Gwerz of Chen, Seigneur de Miribel, Bourrel officiel du Dauphiné, et Juge de cette même province…
Ayant entendu l’acte d’accusation, les plaidoiries de la défense et le réquisitoire du procureur… Ayant pesé les arguments de chacun, décide que :
Que c’est la semaine du poisson à Valence !!!
Puuuub !!! Venez pêcher à valence… Le Rhône c’est trop cool... Fin de pub !!!
Bon…. A quoi avons-nous affaire ??
Trahison !! Ventre Dieu !!!
Bon.. Ben… 1 écus d’amende.. C’est bon ??
Enfin bref…. Je fatigue …..
Gardes !! Au suivant !!!
Le prévenu a été condamné à une amende de 1 écu