Procès ayant opposé Nyco au Duché du Lyonnais-Dauphiné
Nyco était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Samarel
Nom du juge : Volverine
Date du verdict : 23/04/1457
Lieu concerné par l'affaire : Briançon
En ce jour du 14 Avril 1457,
Nous, Samarel Kennedy, Procureur du Lyonnais-Dauphiné, intentons, au Nom du Gouverneur et de son peuple, une action devant la Cour de Justice du Lyonnais Dauphiné placée sous l’autorité du Juge Volverine à l’encontre de messire Nyco.
Avant de commencer, le ministère public souhaite attirer votre attention sur le fait que, notre juge, dans sa grande bonté, vous garantit le droit de rester libre durant toute la durée de votre procès. Cependant, nous vous signifions que vous êtes actuellement sous l’emprise de la Justice et que vous ne pouvez quitter le Duché pendant toute la procédure judiciaire dont vous faites l'objet.
Vous avez en outre la possibilité de vous rendre au barreau des avocats afin de demander à un avocat de vous défendre à cette adresse.
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=3880&sid=LcIpG71E70lAcvSnAA3IEoXAN
Vous êtes accusé de vous être établi à Briançon, sans autorisation, durant l'état de siège du duché du lyonnais Dauphiné.
vu l'article du coutumier qui indique, je cite :
“en état de siège :
- L'interdiction à tout étranger de prendre résidence dans une ville lyonnais-dauphinoise sauf s'il a obtenu une autorisation du Prévôt des maréchaux sous peine de poursuite pour trouble à l'ordre public.”
considérant qu'en absence d'autorisation et en application de ce texte, vous vous exposez aux poursuites indiquées, le ministère public vous demande de rendre compte de vos faits et actes devant la cour.
s'adressant au juge.
votre honneur. le ministère public souhaite apporter la pièce à conviction suivante, établissant que le sieur ci présent, originaire de Gueret, s'est bien installé à briançon. il s'agit du registre du cadastre précisant que Nyco a pris résidence en les murs de la cité dioise.
URL=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=409914Nyco.jpg][img]http://img5.hostingpics.net/pics/409914Nyco.jpg[/img]
par ailleurs, nos forces armées ont suivi cette personne qui devait quitter le territoire. Malgré nos nombreux courriers lui intimant l’ordre de quitter le territoire, cette personne a été vue à vienne le 29 mars, puis à valence le 4 avril, embrun le 7 avril et pour finir briançon le 9 avril.
Votre honneur, je vous demande la plus grande sévérité vis à vis de ce sieur. En état de siège, tout délit sera poursuivi en récidive et je vous demande de retenir les circonstances aggravantes. Messire faisait du tourisme alors que les frontières étaient fermées !!!!!
Bonjour, ou plutôt bonsoir à l'heure où je vous parle,
Je suis, comme la plupart des habitants de Briançon le sais, Nyco et habite bel et bien Briançon.
Certains ne verront en moi qu'un simple vagabond venant d'un village étranger(dont je ne me rapelle plus le nom).
Certes j'y ai été hébergé, mais ce n'étais point chez moi : il n'y avait pas ma femme, ni mon fils, ni mes connaissances, ni mon échoppe.
Je suis donc parti vers le Lyonnais Dauphiné, malgré l'état de siège, je l'avoue.
Dès Valence, je reçu une lettre de sieur Jeremdehuit me prévenant de l'état de siège.
Je lui demanda donc une autorisation en lui expliquant bien pourquoi la vouloir : l'autorisation fût accordé.
Malgré cela, je reçu à nouveau une lettre à Embrun pour le même motif par sieur Felryn ce coup-ci.
Je me suis donc dis que l'autorisation n'a point été transmis, pensant évidemment qu'il n'y ai de lettre à tout les prévot du duché, quel gaspillage de papier cela serait. *rit*
Donc je refis une lettre, avec les mêmes arguments que la première : là aussi on ne me refusa pas l'autorisation.
Et enfin, lors de mon arrivée à Briançon, j'alla tout d'abord en taverne pour retrouver tout ceux que je connaissais, donc Licenscar pour lui parler de l'autorisation entre deux bières.
Au final, j'ai pû rejoindre ma famille et mon village.
(J'ai dû m'absenter une semaine à l'église et je n'ai pû répondre au lettre reçu.)
Malgré cela, lors de mon retour de l'église, j'apprend que je suis en procès, ce qui me fait assez mal au coeur, après toute mes demandes d'autorisation.
Je vous demande donc, je vous en prie, de m'accorder le droit d'habiter Briançon.
Je suis prêt à payer une amende pour ça mais ayez la bonté de me laisser parmis tout ceux qui m'ont permis de vivre, à Briançon.
votre honneur. il est vrai que le sieur nyco a envoyé un courrier le 7 avril, affirmant qu'il était un ancien habitant de briançon et qu'il voulait y revenir. néanmoins je n'ai aucune trace d'une autorisation ayant pu lui etre octroyée par la maréchaussée.
de ce fait, ce sieur est bien coupable.
néanmoins, dans sa grande mansuétude, et par charité aristotélicienne pour la ville de briançon, qui est chère à mon coeur, je ne veux pas jeter la pierre sur un individu qui n'a, à ma connaissance, aucune malice, et qui désire s'installer dans nos montagnes. je demande donc à ce que le sieur nico puisse rester à briançon à la condition de passer 2 semaines entières à travailler dans les mines !
*Nyco fit signe de remerciement au Gouverneur et au Bailli, ces amis qui ont eu un meilleur destin que lui*
Je...enfin voila, je pense que tout a été dit, et m'excuse encore de la perte de temps qu'a pu causer ce procès.
*Nyco se r'assit, ne sachant quoi dire.*
*Le Gouverneur entra dans la salle, saluant Nyco d'un signe de tête..*
Monsieur le Procureur, monsieur le Juge, bonjour.
Si vous le voulez bien je vais être bref, et même si vous ne le voulez pas je serez bref.
Je connais Nyco depuis qu'il est tout jeune vagabond, c'est tout juste si je ne l'ai pas fait manger la purée à la cuillère quand il était petit.
Apprenant son retour alors qu'il m'a fait parvenir une mésange, j'ai demandé une autorisation pour lui à notre Prévôt à son bureau du Conseil ducal, une autorisation de séjour et une autorisation de prendre résidence à Briançon. La demande a dû échapper à la vigilence de notre Prévôt qui en avait plusieurs à traiter à son bureau à ce moment là.
Si j'avais eu quelque doute sur les intentions de ce vieil ami à moi, Nyco, croyez-bien que je n'aurais pas risqué de mettre le duché duquel j'ai la Gouvernance en péril par une demande d'autorisation de rester en nos terres!!!
Je crois qu'il n'y a rien à ajouter.
*Le Bailli précéda le Gouverneur à la barre*
Sieur Juge, sieur procureur. Je me présente face à vous aujourd'hui non pas à mon titre de bailli, ni à celui de nobles, mais au titre d'ancien maire de Briançon et d'ami fidèle à l'accusé.
En effet, Nyco est un des Briançonnais les plus actifs depuis toujours ! Son Auberge dont la renommée dépasse nos frontières a toujours attiré foules de visiteurs!
De plus, récemment, il nous fût enlever de par je ne sais quelle miracle. J'eût reçu quelques temps une missive de sa part.
Le malheureux reprit connaissance dans une lointaine contrée de l'ouest, nu et dépourvu de tout bien.
Entre temps, ses exploitations et son atelier d'artisanat furent brûler à Briançon par des malfaiteurs.
J'estime donc que nostre ami et fidèle Briançonnais de coeur et d'âme eût déjà suffisament payé de sa personne de par tous les malheurs qui lui sont parvenus !
Il aurait parfaitement pu preferé éviter un long voyage et s'installer dans cette contrée, mais non, même pas, sa sagacité et son amour pour le Lyonnais-Dauphiné l'a fait traverser nostre royaume sur toute sa largeur ne faisant guere attention aux moultes dangers qui le guettaient.
Je pense donc sincèrement que ce procès, si le verdict en est punitif, serait d'une ingratitude des plus virulente envers l'un de nos plus fidèle Lyonnais-Dauphiné.
*Le Bailli se recula de la barre*
En espérant, vostre honneur, que vous tiendrez compte de mes propos.
*Ka adressa un regard compatissant à son ami de toujours, dans le box des accusés*
En ce jour, le 23 avril 1457, Moi, Volverine du Gwerz of Chen, Seigneur de Miribel, Bourrel officiel du Dauphiné, et Juge de cette même province…
Ayant entendu l’acte d’accusation, les plaidoiries de la défense et le réquisitoire du procureur… Ayant pesé les arguments de chacun, décide que :
Que… Que…
Le suspect affirme être briançonnais…
Que le duc lui-même l’affirme…
Qu’il faut être fou ou briançonnais pour le revendiquer
Bref…….
En conséquence...
Acquitté !!!
Gardes ! Sortez moi ce briançonnais de mon tribunal !!!
Vite ……
Au suivant !!
Le prévenu a été relaxé.