Procès ayant opposé Cir@mor au Duché du Lyonnais-Dauphiné
Cir@mor était accusé de Trahison.
Nom du procureur : Xyphos
Nom du juge : Matom
Date du verdict : 11/03/1457
Lieu concerné par l'affaire : Lyon
Dans le cadre de la coopération judiciaire entre le Bourbonnais Auvergne et le Lyonnais Dauphiné, Nous, Ceilb, dit le Roi Des Fous, Procureur, intentons, au Nom du Duc du Lyonnais Dauphiné et de son peuple, une action de Justice pour le chef de trahison à l�encontre de messire Cir@mor
Messire cir@mor, vous êtes accusé d'avoir tenté de prendre la mairie de Lyon dans la nuit du 7 Décembre 1456.
En voici la preuve !!
http://img126.imageshack.us/img126/2224/bugrrly8.jpg
Vu l�article-IV.1.b.iii des Lois en vigueur en Lyonnais-Dauphiné relatif aux révoltes non autorisées contre une mairie.
«Toute révolte ou tentative de révolte menée contre une mairie sans l'aval du conseil du duché sera considérée comme acte de trahison et pourra être poursuivi comme tel»
Considérant qu�en vertu de ce texte, vous vous êtes rendu coupable de Trahison, nous vous demandons d�en rendre compte devant la Cour.
La parole est à la défense.
*Après avoir longuement attendu la plaidoirie de l'accusation, Cir@mor se leva pour se nouveau procès.
D'une voix forte et claire, il commença le récit de cette nuit là :*
Messire le Procureur, Messire le Juge,
Je reconnais volontiers avoir commis une énorme erreur cette nuit-là et je plaide coupable, mais laissez-moi vous raconter ma version des faits.
Avant de me rendre dans le Duché du Lyonnais-Dauphiné, j'avais envoyé une missive au prévot lyonnais pour lui demander une éventuelle autorisation, si elle était nécessaire.
N'ayant reçu réponse de sa part les deux jours suivants, j'en conclus qu'il n'en était point nécessaire et prit la route pour Lyon.
A peine les frontières franchies que l'on me demanda de quitter le territoire immédiatement.
Quel accueil ! Si l'on m'avait prévenu par courrier que les frontières étaient fermées, je serais tranquillement resté à attendre qu'elles rouvrent.
Frustré par ce facheux contre-temps, je passais le peu de temps qu'il me restait à boire.
J'avais, semble-t-il, un peu trop forcé sur la cervoise et je me souviens avoir quitté la taverne dans l'intention de reprendre la route du retour.
Mais j'ai du m'assoupir quelque part dans les rues de la Capitale lyonnaise, certainement après avoir accompli mon méfait, dont je n'ai nul souvenir.
J'assume entièrement mes responsabilités et accepte la sentence suite à cette incident, mais je demande votre clémence, Messire le Juge, pour l'attente et le fait que je me devais de rester à l'intérieur des frontières du BA, ce que je respecta.
Je vous remercie de m'avoir permis de m'exprimer et de m'avoir écouté.
*Cir@mor se rassit sur son banc une fois sa plaidoirie terminée*
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
Je suis Anastasie sergent de la prévôté de Lyon.
Nous sommes ici pour savoir si Messire Ciramor est coupable ou non des faits qui lui sont reprochés, c'est pourquoi je vous apporte aujourd hui mon témoignage.
Le 07 décembre de l'an 1456, lors d'une ronde que j'effectuais en tant que chef maréchal, j'ai aperçu l'accusé en train de forcer les portes de la Mairie.
Ne pouvant laisser cela ainsi je me suis précipité et j'ai réussi tant bien que mal à arrêter cette attaque, c'est donc à ce moment la que j'ai pu voir l'accusé sur les lieux et en train de forcer les portes.
Je vous remercie de m'avoir écouté
Anastasie
On veut nous piller, on fuit, et c'est tout ?
Je déteste les fuyards. Je demande une peine de 200 écus et 4 jours de prison
Dames, Messires, moi, Laure d�Orsenac dicte Princesselaure, Juge du Bourbonnais-Auvergne, rend à présent verdict dans cette affaire opposant Cyr@mor au duché du Bourbonnais-Auvergne en coopération judiciaire et représentant le duché du Lyonnais-Dauphiné pour Trahison.
Messire levez-vous je vous prie.
De par les actes d�accusation,
De par l�écoute des plaidoiries de l�accusation et de la défense,
De par la non-tolérance du Bourbonnais-Auvergne envers les brigands en tous genres,
De par le temps que l�instruction et le procès on pu prendre,
Par les pouvoirs qui me sont conférés, moi, Laure d�Orsenac dicte Princesselaure, déclare l�accusé coupable de Trahison et le condamne à la peine suivante : soit au paiement d�une amende de 130 écus à notre bon roi de France le Bien-aimé Levan le IIIème ainsi qu�une mise en geôle clermontoise pour une durée de 2 jours.
Si toutefois, vous trouviez que le présent verdict n�est pas en accord avec les faits reprochés, sachez qu�il vous ai possible de porter l�affaire devant la Cour d�Appel du Royaume de France.
Jugement rendu par Princesselaure, le 11 Mars de l'an de grâce 1457.
La séance est à présent levée.
Le prévenu a été condamné à une amende de 130 écus et à 2 jours de prison ferme