Procès ayant opposé Sweetmoon au Duché du Lyonnais-Dauphiné
Sweetmoon était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Xyphos
Nom du juge : Matom
Date du verdict : 09/06/1457
Lieu concerné par l'affaire : Dié
En ce jour du 24 Mai 1457,
Nous, dame Isabeau Procureur adjoint du Lyonnais-Dauphiné, intentons, au Nom du Duc et de son peuple, une action devant la Cour de Justice du Lyonnais Dauphiné placée sous l’autorité du Juge Matom à l’encontre de Dame Sweetmoon
Avant de commencer, le ministère public souhaite attirer votre attention sur le fait que, notre juge, dans sa grande bonté, vous garantit le droit de rester libre durant toute la durée de votre procès. Cependant, nous vous signifions que vous êtes actuellement sous l’emprise de la Justice et que vous ne pouvez quitter le Duché pendant toute la procédure judiciaire dont vous faites l'objet.
Vous avez en outre la possibilité de vous rendre au barreau des avocats afin de demander à un avocat de vous défendre à cette adresse.
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=3880&sid=LcIpG71E70lAcvSnAA3IEoXAN
Vous êtes accusée d'avoir agressé le 13 Mai 1457 messire Inho sur le lieu dit de Astres entre Die et Embrun, lieu sous juridiction Dauphinoise.
On vous accuse d'avoir volé la somme de 70 écus, comme en atteste le depot de plainte de la victime.
Voici les preuves que nous avons à votre encontre :
http://img17.imageshack.us/img17/7138/sanstitre1vmq.png
Vu l’article-IV.3. des Lois en vigueur en Lyonnais-Dauphiné relatif au Brigandage.
« Les personnes coupables de brigandage seront poursuivies pour trouble à l'ordre public et devront répondre devant la justice pour ce chef d'accusation.»
Considérant qu’en vertu de ce texte, vous vous êtes rendue coupable de Trouble à l’Ordre Public, nous vous demandons d’en rendre compte devant la Cour.
La parole est à la défense.
J'accuse Sir Ihno pour agression en ma personne.
Violantage et coups et blessures.
Je plaide non coupable
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
J'accuse Sir Ihno pour agression en ma personne.
Violantage et coups et blessures.
Je plaide non coupable
vrael arriva au tribunal,entra,salua l'assemblé puis pris la parole.
votre honneur,il est vraie que a son retour en ville j ai constater multiple fracture,les habilles dechirer et les partis intime de ma compagne tres abimer,ainci que de forte trace de strangulations sur son cou,vostre honneur la victime ici est ma compagne et pas cette homme qui agresse lachement les gentes dames,relaxez dame sweet et que justice sois faite sur cette agresseur
vrael alla s'assoir et attendit le verdict
Sweetmoon arriva devant la cour, boitillant, le visage fermé, appeuré.
Messirs Bonjour.
Tout d'abord je plaide non coupable.
Voici les faits exactes durant cette nuit.
En effet, à été détrousser, mais ils y avaient des raisons atténuantes à mes actes.
Cette homme m'a agréssée par derrière. Il m'a violentée. Il m'a renverser parterre, ma étranglée afin que je ne crie pas. Il m'a déchiré mes vêtements, et m'a forcée a lui faire des choses...
Sweetmoon fit une pose, ne pouvant plus parler, la gorge nouée par les larmes. Elle essayé de se reprendre et continua...
Enfin, il m'a forcée a faire des choses que l'on fait seulement à son époux. Je me suis débattue, elle m'a frapper. La haine m'a emportée, n'étant pas assez forte pour le combattre, ayant perdu toute ma tête, je l'ai détroussé sans réfléchir, tel fut en quelque sorte ma ¨vengeance.
Sweetmoon, écarta sa cape et fit apparaitre ses ématomes la recouvrant^, ainsi que les marques de doigts encore présente sur son cou.
Je regrette mon act, mais je pense que le sien est bien pire. Cette une grande tarre, d'oser ce permettre d'attaquer une pauvre femme sans défenses. Et malheureusement, cela arrive trop souvent. Je prend le courrage de le dire à haute voix. Mais sachez que je suis en état de choc grave.
Il est de votre devoir de punir cet homme pour la maltraitance et violence en ma personne.
Je n 'ai plus rien à rajouter.
Sweetmoon fit une réverence et parti effondrée par cet évenement.
Inho se mit à la barre
Bonjour!
J'aimerai rectifier certaines choses...tout d'abord, ce n'est pas la somme de 70 ecus mais, j'ai juste perdu quelques jours de denrées et quelques misérable écus...qui, sur le marché reviendrai à peu pres à 70 ecus...
Cette dame, Sweetmoon , m'a volé au petit matin du 13 mai de l'an 1457. N'étant aucunement blessé lors de ce rackette, j'ai du attendre quelques jours avant de pouvoir manger...
J'aimerai qu'elle soit puni , non pas pour mes quelques misérable écus et denrées périsables dérobés mais pour le brigandage...Puisse t elle avoir une peine digne d'un exemple pour qu'elle y réfléchisse a deux fois avant de racketter quelqu'un et de vouloir piller les mairies...Merci...Je n'ai rien a ajouter à ca...
Inho retourna à sa place.
Inho se leva apres écouté toutes ses sornnettes et alla à la barre.
Dame la procurueur, n'écoutez pas ces sornnettes, elles ont été frabriqué de toutes pièces afin que cette brigande se fasse passer pour la victime, de plus son complice Sieur Vrael n'étant qu'un brigand lui même.
Je demande à avoir des preuves que se soit moi qui l'est aggressé...Bien sur elle n'en a pas ou vous montrera des fausses preuves. Moi, étant la victime du rackette fait le 13 mai de l'an 1457, ils voudraient me faire passer pour l'aggresseur, Dame la procureur,vous voyez bien que ces gens veulent me faire porter le chapeau de cette aggression...
Non seulement, d'apres les dire de Dame la maire de Dié, quelques jours auparavent, cette meme dame, Sweetmoon, avait tenté de piller la Mairie de Dié, avec d'autres complices. Maintenant elle me rackette et veut retourner la situation contre moi...Dame la procureur je vous demande d'écouter les paroles d'un honnete citoyen que je suis et non celles des brigands, ne soyez pas aveugle devant de tel mensonge appuyé de son complice.
Inho jetta un coup d'oeil sincère au procureur adjoint et retourna a sa place.
Tenshikduroi (avocat) :
Votre Honneur, Madame le Procureur Adjoint,
J'aimerais tout de suite clarifier le fait que je suis tout à fait conscient de la nature inhabituelle de cette intervention. Le procès ayant pratiquement atteins son terme, il est tout à fait magnanime de votre part d'accepter de recevoir cette plaidoirie. Vous comprendrez rapidement que cette demande tardive d'assistance juridique est liée à la particularité de ce cas.
De quoi s'agit-il au juste. Si nous ne regardons que les faits, alors m'a cliente est effectivement coupable d'avoir subtilisé à Messire Inho l'équivalent de 70 écus de marchandises. Et pourtant... Et pourtant son acte trouve sa source dans l'origine même de l'altercation. Oui ma cliente est coupable, mais coupable d'être une femme attirante qui n'a pas pris sa propre sécurité assez au sérieux, coupable d'avoir déambulé seule dans les rues, loin de la protection de ses amis et de son compagnon. Coupable de s'être soumise, au péril de sa vie, aux bassesses inexcusables d'un homme ayant cédé à ses pulsions les plus inavouables. Voilà la raison pour laquelle ma présence intervient si tard. Terrifiée, traumatisée par les assauts démoniaques et répétés de cet homme, ma cliente n'a osé parler que trop tard, bien trop tard. Alors c'est vrai, alors même que son corps portait encore la trace de la souillure imposée par cet homme, dans un élan de courage et de désire d'un semblant de justice, ma cliente a tenté de prendre quelques dédommagements. Bien que cela puisse paraître si futile au regard de l'acte infamant qu'elle a subit, cela lui a peut-être permis de ne pas sombrer dans la folie après cette barbarie sans nom. Aurez-vous le courage, Votre Honneur, de dire à une femme bafouée, humiliée, à jamais condamné à la honte qu'elle s'inflige elle même, que cette tentative de retour à un équilibre illusoire lui vaudra la prison ? 70 écus... 70 malheureux écus... Lorsque l'on constate l'étendu des dégâts, que dis-je, des ravages causés par cette horreur, comment ne pas considérer alors 70 écus comme une simple anecdote au milieu de se drame humain.
Merci de m'avoir écouté Votre Honneur et Madame le Procureur Adjoint.
Réquisitoire 2 :
Cette affaire était sans aucun doute, la plus longue et la plus insensée que la procureur adjoint ait eue à traiter.
Elle écouta sans sourciller les nombreuses interventions de la défense, et esquissa juste un petit sourire ironique imperceptible avant de s’avancer à son tour à la barre.
Votre honneur, mais qu’essaie t’on de vous faire croire ?
Tout ceci n’est que manœuvre pour se dérober à la justice et nous faire perdre de vue la seule et véritable cause de ce procès, et ceci de façon la plus terrible qui soit pour un honnête homme, en salissant son honneur
Cette femme ment, c’est indéniable et je vais vous le prouver.
Je vous propose pour cela de nous plonger dans le contexte
Voici une femme qui, je reprends ses propos, vient d’être violentée, puis, excusez du peu… étranglée et frappée enfin, qui donc, n’a pu, faute de force que subir, impuissante ces assauts d’une rare violence.
Après avoir enduré tout cela, n’importe quelle femme, et c’est bien compréhensible, serait vaincue par la honte, le manque de souffle et la douleur, incapable de bouger ni de réagir, mais elle non… au lieu de cela, elle ose nous dire :
Je cite:
"n'étant pas assez forte pour le combattre, ayant perdu toute ma tête, je l'ai détroussé sans réfléchir"
Allons un peu de sérieux ! elle n’a pas la force de repousser ses assauts, chose au demeurant tout à fait compréhensible, mais elle trouve la force, en état de choc grave, selon ses propres mots, je n'invente rien, de lui arracher sa bourse, prendre ses jambes à son coup et disparaître en direction de Briançon et SURTOUT sans qu’il réagisse, lui si fort et si bestial ?
En vérité, et j’en appelle à votre clairvoyance , Monsieur le juge, tout ceci n’est qu’une sombre mascarade.
Elle n’est ni plus ni moins qu’une vulgaire coupe bourse qui a agi par surprise puisque aucun signe d’agression n’a été noté.
Ce claudique ment que vous montrez madame vient peut être de là, à trop courir comme un lapin pour vous enfuir avec votre larcin...
En revanche, bien que le passé de la prévenue soit lourd de méfaits,
l’accusation ne retiendra pas in facto comme circonstance aggravante la tentative de révolte contre la mairie de Die.
L’accusée a été jugée pour cette trahison et a purgé sa peine
En conséquence :
Vu l'article VI.4.d en vigueur en Lyonnais Dauphiné, relatif au Trouble à l’Ordre Public
Attendu que la prévenue s’est rendue sans conteste, coupable de brigandage
Attendu qu’il s’agit d’un simple vol sans agression notoire.
Je requiers à l’encontre de dame Sweetmoon
3 jours de prison
des excuses publiques envers le plaignant pour laver son honneur.
Verdict :
En ce jour du 9 juin 1457, Moi, Matom, juge du Lyonnais-Dauphiné.
L'accusée étant devant nous pour la deuxième fois.
Le juge ayant donné plus de chance a quiconque pour que l'accusée ammène des preuves de ses dires.
L'accusée n'ayant ammener aucune preuve.
L'accusée ayant inventer toute une histoire et ayant essayer de mettre l'opinion publique contre messire Inho.
La cour condamne l'accusée à 10 jours de prison, 4 écus d'amende et un banissement de 3 mois du duché.
Dans sa grande bonté, le duché lui laisse jusqu'au dimanche 28 juin la possibilité d'être sur le territoire dauphinois.
Le lundi 29 juin, si l'accusée est présente sur le territoire ou durant les 3 mois après, la peine de mort sera proclamée.
Que la cour se retire!
Le prévenu a été condamné à une amende de 4 écus et à 10 jours de prison ferme