En ce jour du 17 février 1458,

Nous, Tenshikuroi, Procureur du Lyonnais-Dauphiné, intentons, au Nom du Gouverneur et de son peuple, une action devant la Cour de Justice du Lyonnais Dauphiné placée sous l’autorité du Juge Dame Isabeau à l’encontre de Messire Falco..

Avant de commencer, le ministère public souhaite attirer votre attention sur le fait que, notre juge, dans sa grande bonté, vous garantit le droit de rester libre durant toute la durée de votre procès. Cependant, nous vous signifions que vous êtes actuellement sous l’emprise de la Justice et que vous ne pouvez quitter le Duché pendant toute la procédure judiciaire dont vous faites l'objet.
Vous avez en outre la possibilité de vous rendre au barreau des avocats afin de demander à un avocat de vous défendre à cette adresse.

http://chateau-de-lyon.forumactif.com/salle-publique-de-la-justice-f222/demandes-d-avocat-t19721.htm#383757

Vous êtes accusé d'avoir agressé le 17 février 1458 Dame Alienaure sur le lieu dit de Loriol entre Montélimar et Valence, lieu sous juridiction Dauphinoise.

On vous accuse d'avoir volé la somme de 34 écus, ainsi que 5 pains, comme en atteste le dépôt de plainte de la victime.

Nous rappelons que la partie plaignante, l'accusé et la procure peut soumettre a l'approbation du juge une demande de déroulement du procès en place publique.

Le procure n'en fait pas la demande.


Voici les preuves que nous avons à votre encontre :

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Vu l’article-IV.3. des Lois en vigueur en Lyonnais-Dauphiné relatif au Brigandage.
« Les personnes coupables de brigandage seront poursuivies pour trouble à l'ordre public et devront répondre devant la justice pour ce chef d'accusation.»

Considérant qu’en vertu de ce texte, vous vous êtes rendu coupable de Trouble à l’Ordre Public, nous vous demandons d’en rendre compte devant la Cour.

La parole est à la défense.

Premiére évidence:
La dame nous croisant ne fit aucun geste de défense. Ce qui confirme un don volontaire de sa part à notre duo de paisibles gens de guerres occupés à renflouer leur bourse pour s'offrir harnois digne d'eux.

Seconde évidence:
La dame porte les armes de Malemort.
Ce qui en fait cible normale pour la Mainsie de Cartel pour des questions dépassant la portée mentale des soigneux fonctionnaires que vous êtes.. Sotte portant plainte alors qu'elle
profite d'un coffre fort(mandat), ne se défend pas..Donc demande juste réparation par la justice de sa lacheté personnelle.

Veuillez entendre ici que mes écus pris selon les régles de mon metier vont aux impôts de Chinon, au remplacement de mes armes, à l'entretien normal d'un homme de guerre.

Si la sotte est mécontente, qu'elle se défende ou ajoute une escorte à son coffre fort.

Bien à vous.

Votre Honneur,

Je vous laisse apprécier la teneur des propos tenus par l'accusé... Ainsi, Messire Falco. ose se prévaloir du manque de résistance de la victime ? Mais enfin... évidemment qu'elle n'a pas résiste. Mettez vous donc à sa place. La Dame voyage avec un nourrisson de dix mois, elle voit deux gredins la menacer... bien sur qu'elle n'a pas résisté, de peur de voir sa fille de 10 ans blessée pour des écus ou des marchandises.

Et que dire de cette affirmation selon laquelle il aurait respecté « les règles de son métier »... Triste métier en vérité... Qui consiste à attaquer les honnêtes gens et à les déposséder de leur biens plutôt que d'aller soit même travailler à la mine ou dans les champs.. Évidemment, c'est plus simple...

Alors trêve de bêtises votre Honneur. Je demande la condamnation de Messire Falco. pour Trouble à l'Ordre Public au motif de brigandage et je requiers contre lui une peine de 3 jours de prisons et 50 écus d'amende.

La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Dame Juge,

Je m'en allais rejoindre mon ami Bastien d'Amilly, en son domaine, quand un homme et une femme encadrèrent ma monture. Avec force de menaces et armés d'une dague chacun, ils m'ordonnèrent de leur donner ce que j'avais sur moi.
Ne souhaitant mettre en danger la vie de ma fille qui n'a que dix mois, je n'ai pas opposé de résistance, effrayée à l'idée qu'ils puissent nous faire du mal.
Alors j'ai donné la maigre fortune qui était en ma possession, soit 34 écus et 5 pains.

Aujourd'hui, j'ai du rester en Valence, n'ayant plus un écus en poche pour payer les frais de voyage. Et je nourris mon bébé grasce à la générosité d'un passant qui entendit ma plainte à la maréchaussée.

Je suis abasourdie d'entendre autant d'absurdités de la part de cet homme qui ment aussi facilement qu'il respire.
Je pourrais avoir la fortune de notre bon Roy qu'il n'en serait pas plus légitime de me spolier d'écus durement gagnés.
Et que je m'appelle Malemort ou Tartempion ne leur donne point le droit de m'attaquer.

*Le Juge écoutait avec attention les échanges dans ce procès en disant qu'il n'y avait rien de plus passionnant que les récits de brigandage à condition qu'ils soient bien raconté.
Malheureusement, le temps passant très rapidement quand on ne s'ennuie pas, ce fut vite à son tour.*

En ce jour du 26 Février 1458, nous, Phelim de Tassin la Demi Lune dit l'Imprévisible, allons rendre notre jugement au nom de sa Grasce Arwel de Clérieu et de son peuple.
Rappelons que le prévenu comparait aujourd'hui devant nous pour brigandage.

*Il marqua une pause puis se tourna vers la victime*

Il est vrai que les membres des familles prestigieuses se retrouvent bien souvent comme cible privilégiée des brigands. En revanche, il ne fait aussi aucun doute que ces gens là ont aussi des coffres bien remplis ou suffisamment d'influence du moins pour se dénicher une escorte.
Dans votre cas Dame, alors que vous aviez en plus un bébé qui voyageait avec vous, vous auriez pu payer beaucoup plus cher votre pingrerie que les quelques miches que l'on vous a dérobé.

*Se tournant vers le procureur*

Mais bon, comme l'a si bien dit le procureur, brigander c'est mal, mieux encore, c'est interdit.

*Enfin, lançant un regard sombre à l'accusé.*

Heureusement pour vous, vous comparaissez en cour dauphinoise pour la première fois.
Mais ne vous inquiétez pas, nous ne toucherons point à votre bourse, attendu qu'un homme de guerre doit avoir de quoi entretenir son matériel, bien évidemment et que votre complice doit surement très bien s'en charger dans votre couche.
Et puisque votre passion c'est de vider les bourses des gens, vous ne verrez pas d'incovénient à rendre ce service à votre geôlier cette nuit.

Attendu donc les preuves et le témoignage de la victime, nous reconnaissons Sieur Falco. coupable de brigandage, donc de Trouble à l'Ordre Publique, et le condamnons à un jour de prison.

*Sourire qui s'étend*

Ainsi qu'à un autre jour de prison, et à 20 écus d'amende, parce que ce ne serait pas juste que vous n'ayez pas la même peine que votre complice.

*Coup de marteau*

Justice est rendue.