Procès ayant opposé Timbi au Duché du Lyonnais-Dauphiné
Timbi était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : DameIsabeau
Nom du juge : Demons
Date du verdict : 30/04/1458
Lieu concerné par l'affaire : Sur les chemins
En ce jour du 3 Avril 1458,
Nous, Dame Isabeau De Hauterives, Procureur adjoint du Lyonnais-Dauphiné, intentons, au Nom du Gouverneur et de son peuple, une action devant la Cour de Justice du Lyonnais Dauphiné placée sous l’autorité du Juge Phelim à l’encontre de Messire Timbi
Avant de commencer, le ministère public souhaite attirer votre attention sur le fait que, notre juge, dans sa grande bonté, vous garantit le droit de rester libre durant toute la durée de votre procès. Cependant, nous vous signifions que vous êtes actuellement sous l’emprise de la Justice et que vous ne pouvez quitter le Duché pendant toute la procédure judiciaire dont vous faites l'objet.
Vous avez en outre la possibilité de vous rendre au barreau des avocats afin de demander à un avocat de vous défendre à cette adresse.
http://chateau-de-lyon.forumactif.com/salle-publique-de-la-justice-f222/demandes-d-avocat-t19721.htm#383757
Vous êtes accusé d'avoir agressé le 1er Avril 1458 messire Bernwart sur le lieu dit de Romans entre Valence et Vienne , lieu sous juridiction Dauphinoise.
On vous accuse d'avoir volé la somme de 250 écus, ainsi qu'une trentaine de sacs de maïs , comme en atteste le depot de plainte de la victime.
Nous rappelons que la partie plaignante, l'accusé et la procure peut soumettre a l'approbation du juge une demande de déroulement du procès en place publique.
Le procure n'en fait pas la demande.
Voici les preuves que nous avons à votre encontre :
http://img532.imageshack.us/img532/372/preuvef.jpg
Vu l’article-IV.3. des Lois en vigueur en Lyonnais-Dauphiné relatif au Brigandage.
« Les personnes coupables de brigandage seront poursuivies pour trouble à l'ordre public et devront répondre devant la justice pour ce chef d'accusation.»
Considérant qu’en vertu de ce texte, vous vous êtes rendu coupable de Trouble à l’Ordre Public, nous vous demandons d’en rendre compte devant la Cour.
La parole est à la défense.
Madame le Juge,
Je me promenais pour des affaires entre Vienne et Valence quand cet homme a déboulé vers 18h. Je ne l'ai pas vu venir et il m'a frappé pour me détrousser. Je peux vous assurer que ce n'était pas la première fois qu'il le faisait vu la marchandise qu'il avait sur lui et la maitrise dont il a fait preuve!
Donc, comme je le disais, il s'est jeté sur moi. Heureusement, ce n'est pas la première fois que cela m'arrive et j'ai de bons restes, malgré mes relatifs vieux os... J'ai réussi a parer le deuxième coup et j'ai sorti mon épée! le combat a commencé, rude, puisque lui aussi armé d'une épée.
Malheureusement pour lui, je maitrisais mieux l'arme que lui et j'ai triomphé.
Pour ce qui est du butin, je n'allais pas le laisser sur le bas côté donc je le lui ai pris... Qui aurait fait autrement? Je vous le demande Madame le Juge? Quand un homme se jette sur vous et que vous le battez, je ne vois pas pourquoi vous lui laisseriez une chance de se refaire.
Même si mon geste a été un petit peu démeusuré, je ne regrette pas de lui avoir donner une leçon, surtout si j'ai vengé un certains nombres de mes compatriotes!
Je ne vous demande pas de non lieu, mais juste de la clémence.
Bien a vous,
Après une suspension d'audience, le procés reprenait
la procureur adjoint rajusta sa robe et s'avança à la barre.
Greffier! En premier lieu, qu il soit noté que l accusé n'a pas consenti à accepter la conciliation proposée par la procure qui consistait à un dédommagement envers la victime.
Votre honneur, aux dires de l'accusé ce serait Messire Bernwart qui l'aurait agressé.
De grace, ne vous laissez pas abuser par son audace et son discours qui n'arracherait même pas une larme de compassion à une jeune vierge incrédule.
Messire Bernwart est reconnu par tous comme un homme d'honneur et de confiance, ambassadeur de surcroit.
Il était d ailleurs en mission pour le duché.
Je n'en dirai pas autant de l accusé qui a, à son actif 3 antécédents de brigandage et un d'escroquerie en Lyonnais Dauphiné pour ne parler que de ce duché.
Comment pourrait t'on apporter une quelconque crédibilité à son témoignage plus que fantaisiste.
*Pointe du doigt l'homme sur le banc des accusés
La vérité est que cet homme ne connait pas les valeurs d honneur et de travail, s'enrichit sans vergogne sur le dos des honnêtes gens.
Non seulement il ne fait preuve d'aucun remords mais se permet d'insulter notre intelligence, en diffamant un notable de Valence de la manière la plus sournoise qui soit.
Enfin, je rappelerai que le délit n'est pas anodin, pas moins de 250 écus trébuchant ainsi qu'une besace de nourriture pour près de quinze jours
Votre honneur, je vous laisse à présent juger de qui des deux est le larron et compte tenu des antécédents de l'accusé, je requiers à l'encontre du sieur Timbi une peine exemplaire soit:
10 jours de prison
300 écus d'amende
Le personnes intéressée ne s'est pas manifestée
Effarant ! Voila le seul mot auquel il pensait après la plaidoirie de celui qui l'avait détroussé. Il pris donc la parole et foudroyant du regard l'accusé.
Madame le juge, madame le procureur.
C'est bien la drnière chose auquel je m'attendais lorsque je suis arrivé dans cette salle de justice. Me voir accusé moi du forfais pour leuel je porte plainte et par celui que j'ac ambulant cuse c'est le monde à l'envers !
Je suis ambassadeur du lyonnais auprès de l'Alençon, mais surtout en ce qui nous concerne je suis marchand ambulant du duché. Et dans le cadre de cette fontion, je me rendais vers Lyon. Et lors de ce déplacement que ne fut pas ma surprise de me faire attquer.
Je vous rapelle que j'ai exercé dans la police de Vaence et tout au long de ma vie je me suis battu pour que ce genre de personne disparassent de nos terres. Je ne peut donc que rire de cette attque pitoyable de la défense.
Je ne demande donc que jutice et que cette attaque difamatoire de la part du défenseur soit punis .
Merci madame le juge de m'avoir écouté.
*Lorsque chacun eut finit de s'exprimer Demons se leva pour énoncer son jugement : *
En ce jour du 30 Avril 1458, moi Demons Juge du Lyonnais-Dauphiné, allons rendre notre jugement.
Messire Timbi vous êtes accusé d'avoir agressé le 1er Avril 1458 messire Bernwart sur le lieu dit de Romans entre Valence et Vienne, lieu sous juridiction Dauphinoise.
Vous ne niez pas les faits et demandez clémence du jugement cependant vous n'acceptez pas de conciliation. Je pense que vous n'avez pas encore comprit la leçon!
En vertu de nos lois je vous déclare donc coupable de trouble à l'ordre public et vous condamne à 5 journée de prison pour réfléchir à vos actes ainsi qu'à 300 écus d'amende.
*Demons frappa alors de son marteau et la séance fut levée. *
Gardes emmenez le!
Le prévenu a été condamné à une amende de 300 écus et à 5 jours de prison ferme et à 3 mois d'inéligibilité