Procès ayant opposé Theo_logik au Duché du Lyonnais-Dauphiné
Theo_logik était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : dameisabeau
Nom du juge : _geoffroy_
Date du verdict : 14/04/1459
Lieu concerné par l'affaire : Montélimar
En ce jour du 1er Février1459,
Nous, Dame Isabeau De Hauterives, Procureur adjoint du Lyonnais-Dauphiné, intentons, au Nom du Gouverneur et de son peuple, une action devant la Cour de Justice du Lyonnais Dauphiné placée sous l’autorité du Juge Hardryan à l’encontre de Messire Theo_logik
Avant de commencer, le ministère public souhaite attirer votre attention sur le fait que, notre juge, dans sa grande bonté, vous garantit le droit de rester libre durant toute la durée de votre procès. Cependant, nous vous signifions que vous êtes actuellement sous l’emprise de la Justice et que vous ne pouvez quitter le Duché pendant toute la procédure judiciaire dont vous faites l'objet.
Vous avez en outre la possibilité de vous rendre au barreau des avocats afin de demander à un avocat de vous défendre à cette adresse.
http://chateau-de-lyon.forumactif.com/salle-publique-de-la-justice-f222/demandes-d-avocat-t19721.htm#383757
Vous êtes accusé d'avoir agressé le 31 Janvier1459 dame Gharnata sur le lieu dit de Loriol entre Valence et Montélimar, lieu sous juridiction Dauphinoise.
On vous accuse d'avoir volé la somme de 25 écus, comme en atteste le depot de plainte de la victime.
Nous rappelons que la partie plaignante, l'accusé et la procure peut soumettre a l'approbation du juge une demande de déroulement du procès en place publique.
Le procure n'en fait pas la demande.
Voici les preuves que nous avons à votre encontre :
http://img155.imageshack.us/img155/6110/imgsss.png
Vu l’article-IV.3. des Lois en vigueur en Lyonnais-Dauphiné relatif au Brigandage.
« Les personnes coupables de brigandage seront poursuivies pour trouble à l'ordre public et devront répondre devant la justice pour ce chef d'accusation.»
Considérant qu’en vertu de ce texte, vous vous êtes rendu coupable de Trouble à l’Ordre Public, nous vous demandons d’en rendre compte devant la Cour.
La parole est à la défense.
* guidé par un garde, un papier à la main, théo arriva. Lui qui ne savait pas lire, il avait fallu qu'il se fasse lire la lettre, et il avait eu honte de lui sous le regard désapprobateur de la personne qui l'avait aidé. Il était donc déterminé à prouver son innocence pour effacer cette infamie. *
Je proteste, c'est pas vrai, j'ai pas agressé c'te dame. Je m'en va tout vous expliquationner.
D'abord, j'ai voulu entrer à l'ost. Pis le méchant mossieur, geoffroy j'crois qu'y s'nomme, il a pas voulu eud'moi paske j'éto pas assez fort.
Alors, pour y montrer que c'éto pas vrai, j'ai voulu défier des gens pour y montrer que je savais eum' battre.
Et bin voila, z'avez la preuve, j'ai battu c'te dame, j'y suis tombé dessus quand elle regardait aiyeur, et j'l'ai roué de coup, pif, paf, boum, et elle est parti en chouinant, et pas'b bol, ya sa bourse qu'est tombée. J'ai voulu la lui ramener, mais elle galopait vite la gueuse.
En plus elle a menti, yavait que deux écus dans sa bourche, tout juste de quoi se rincer le gosier pour féter cte victoire.
Et pis cé pas moi qui doit assumer sa honte à cte grognasse, l'avait qu'à apprendre à s'battre au lieu d'accuser les zhonnetes bagarreurs de montélimar, nanmého.
* il s'était un peu excité le théo, mais au fond, il voulait bien faire.*
Aujourd’hui, les réquisitoires s’enchainaient et la procureur s’avança une nouvelle fois à la barre.
Votre honneur, de toute évidence, nous avons à faire ici, de par ses propres aveux, à un illettré.
Cependant, si il n’a connaissance des lettres , je gage qu’il va entendre la gravité des faits qui lui sont reprochés.
Sieur Théo_logik, comment un présumé honnête homme qui veut , un jour, vouer sa vie à l’ost et à son duché , peut-il se compromettre le lendemain en frappant une innocente femme ?
La pauvre, affolée, court encore ayant dépassé d’ailleurs, à l’heure actuelle, nos frontières.
N’avez-vous donc point d’honneur ?
Vous êtes gringalet certes, bagarreur comme vous le dites si bien, mais s’attaquer sournoisement à encore plus faible que soi n’est pas digne d’un homme et surtout, est un acte répréhensible par la loi.
Comprenez-vous cela ?
Pensiez-vous vraiment, en ayant agi ainsi, aussi lâchement, avoir prouvé votre force ?
Non ! Vous n’avez prouvé qu’une chose, c’est que vous n’étiez définitivement pas digne de porter nos couleurs, pas digne de confiance.
*Recentre son regard vers la tribune et poursuit.*
Monsieur le juge, puisque la victime n’a pas demandé d’indemnisation, nous ne polémiquerons pas sur le contenu de la bourse, cependant, et parce que nous espérons ainsi remettre cet homme dans le droit chemin, nous demanderons à ce qu’il soit enfermé dans nos geôles trois jours durant, trois jours qu’il devra mettre à profit pour déchiffrer les lois de notre coutumier.
Que justice s'accomplisse
La personne intéressé ne s'est pas manifestée.
*La nouvelle greffière s'avança doucement, salua la cour, puis...
Messires, notre plaignante est déjà loin, cependant, nous avons reçu un courrier dans lequel se trouve son témoignage.
*Elle tendit un parchemin sur lequel étaient écrit les mots suivants:
"Lors d'un déplacement entre Valence et Montélimar dans la nuit du 31 janvier, j'ai été rackettée par un certain Theo_Logik qui m'a dérobé la maigre bourse que je possédais, soit environ 25 écus Je ne me souviens pas de la somme exacte, mais ça s'en rapproche. Peut-être le prévenu aura t-il l'honnêteté de préciser le montant exact... J'en appelle à la justice pour punir cet individu comme il se doit."
Le Tyran avait bel et bien entendu les diverses participations de l'accusé et du Procureur, pesant le pour et le contre, il s'avérait qu'il s'agissait là de sa première fois... Les preuves étaient bien là et il le reconnaissait lui même... Se redressant il prit alors la parole.
Qu'il soit su que nous, Geoffroy de Fairdowns, en nostre qualité de Juge du Lyonnais Dauphiné, reconnaissons Sieur Theo Logik, coupable de brigandage ! Nous rendons donc le verdict suivant : trois jours de prison à compter de ce moment, à passer en nos geôles dauphinoises.
Il frappa son bureau de trois coups de marteau et reprit.
L'audience est levée.
Le prévenu a été condamné à 3 jours de prison ferme