Procès ayant opposé Wess au Duché du Lyonnais-Dauphiné
Wess était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Oiselier
Nom du juge : Istanga
Date du verdict : 29/08/1459
Lieu concerné par l'affaire : Vienne
En ce jour du 17 Aout 1459,
Nous, Oiselier, Procureur du Lyonnais-Dauphiné, intentons, au Nom du Duc et de son peuple, une action devant la Cour de Justice du Lyonnais Dauphiné placée sous l�autorité du Juge Istanga à l�encontre de Dame Wess
Avant de commencer, le ministère public souhaite attirer votre attention sur le fait que, notre juge, dans sa grande bonté, vous garantit le droit de rester libre durant toute la durée de votre procès. Cependant, nous vous signifions que vous êtes actuellement sous l�emprise de la Justice et que vous ne pouvez quitter le Duché pendant toute la procédure judiciaire dont vous faites l'objet.
Vous avez en outre la possibilité de vous rendre au barreau des avocats afin de demander à un avocat de vous défendre à cette adresse.
http://chateau-de-lyon.forumactif.com/f222-salle-publique-de-la-justice
Vous êtes accusée d'avoir agressé durant la nuit du 14 au 15 aoust 1459 Dame Lady-Antlia entre Lyon et Vienne
lieu sous juridiction Dauphinoise.
On vous accuse d'avoir racketté et blessé la victime, comme en atteste le depot de plainte.
Nous rappelons que la partie plaignante, l'accusé et la procure peut soumettre a l'approbation du juge une demande de déroulement du procès en place publique.
Le procure n'en fait pas la demande.
Vu l�article-IV.3. des Lois en vigueur en Lyonnais-Dauphiné relatif au Brigandage
IV.3.a Brigandage classique
« Les personnes coupables de brigandage seront poursuivies pour trouble à l'ordre public et devront répondre devant la justice pour ce chef d'accusation.»
Considérant qu�en vertu de ce texte, vous vous êtes rendue coupable de Trouble à l�Ordre Public, nous vous demandons d�en rendre compte devant la Cour.
La parole est à la défense.
Je ne suis pas d'accord avec Lady_Antlia, il n'y a aucune bête sauvage entre Lyon et Vienne susceptible de croquer une damoiselle.
Enfin je ne suis qu'une femme et je bats sauvagement personne, je l'ai juste intimidée afin qu'elle coopère avec un peu plus d'enthousiasme.
Cette plaidoirie n'est pas terrible mais j'espère que la justice sera clémente avec moi.
En ce jour, je vois un un chevalier errant de la couronne qui se présente devant nous, qui reconnait un assaillant, mais pas un soldats lors d'une bataille mais un vil couard qui l"a attaqué par surprise, l'a malmené puis l'a abandonné la délestant au passage de sa précieuse cargaison.
La personne qui a recueilli au matin sa déposition, constatant ainsi le désarroi de la Dame, lâchement attaquée sur la route, oui notre chevalier voyageait confiante sur nos route en tenue civile et n'a put ainsi se défendre.
Et j'entends l'accusée qui ne se défend pas de ses actes, qu'elle ne nie pas. Mais qui se moque de la plaignante laissant entendre qu'elle l'a juste chamaillé.
Nous ne pouvons tolérer une tel violence, ne laissons pas nos route abandonnées a la barbarie et a la violence.
Vu le Livre IV du Corpus Législatif de notre Duché et notamment l'article IV.4.a relatif à la violence.
Nous, Oiselier, Procureur du Lyonnais-Dauphiné, vous demandons Dame Istanga le Juge, au Nom du Duc et de son peuple, une extrême sévérité dans cette affaire. En effet, nous ne pouvons tolérer des actes de brigandage en sol Dauphinois !
Aussi, Réclamerons-nous une amende de huit écus et un emprisonnement de 3 jours a l'encontre de Wess l'accusée, afin qu'elle comprenne la souffrance qu'elle a occasionné.
Que justice soit rendue!
barbarie et violence ?? Il ne faut rien exagéré !!!
Je trouve que les propos de la procure sont disproportionnés et que les délais de procédure n'ont pas été respecté dans cette affaire.
Je demande en conséquence un abandon des charges me concernant.
Antlia s'approcha de la barre, ne lançant aucun regard vers la brigande. Fut un moment, elle aurait passé outre et l'aurait embrochée de sa .
Mais la Licorne était passée par là ..... Autres temps, autres mœurs, et certains secrets qui n'étaient point dits.
Les pas frappaient le sol et le son clair se propageait dans la salle à présent enfermée dans un silence genre recueillement. La cape azur quant à elle était bien en place sur ses épaules, signifiait son appartenance à l'ordre royal. une main gantée glissa sur le bois, la stature droite, la voix comblant alors le silence imposé:
Votre honneur, je me prénomme Antlia Kennedy, Baronne de Grignan, Dame de Urre, Chevalier Errant de l'Ordre Royal de la Licorne.
Je me présente devant vous après avoir été convoquée par vous même et suite à ma plainte au bureau de police de Vienne.
Dans la nuit précitée, j'ai donc été attaquée durant mon trajet par cette personne, abusant de mes bons sentiments. Elle m'a prise par surprise, me blessant sans ménagement et prenant ainsi ma charrette contenant les maigres sacs de mais que je m'étais procurée sur Lyon.
Je suis affligée de constater que c'est dans mon Duché que je suis attaquée.
Cette personne, présente sur le banc des accusés m'a lâchement abandonnée dans le champ , ne s'occupant point de savoir si j'étais morte ou vive.
Par ces faits, je demande réparation.
Voici donc la copie de la lettre que j'ai envoyée à Dame Marsaly, et aussi une preuve demandée par la Cour http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=416139preuve1.jpg .
Je demande à ce que le Duché fasse prévaloir son devoir de soutien envers ses Vassaux sur ses Terres.
Après ces mots lourds de sens, l'Etoile se retira, leva juste les yeux sur la dite personne. Ses sinoples ne prévalaient rien de bon ...
*Marsaly quitta son bureau précipitamment ayant reçu convocation du tribunal pour y témoigner. Elle s'approcha de la barre, y déposa son dossier ouvert puis s'adressa à la Cour*/
Ma Dame le Juge, Monseigeur le Procureur le bon jour
/*Marsa jeta un �il sur le dossier ou plutôt les dossiers, se saisit de celui concernant cette affaire*/
Dans cette affaire il s'agit d'un brigandage sur la personne de Dame Lady_Antlia qui s'est rendu dans le poste de police de Vienne pour rendre compte de sa "mésaventure". Alors que Dame Lady_Antlia quittait Lyon le 14 Aoust de cette année et se rendait à Vienne, elle a eut la fâcheuse surprise de rencontrer l'accusée /*Marsa désigne du doigt la Dame Wess*/ qui l'a sauvagement battu, lui a volé ses biens et non contente de son méfait la laisser sur les bords des chemins, la laissant à la merci des bêtes sauvages qui rôdent les nuits ou à la merci d'un autre brigand.
/* Marsa sortit du dossier une missive que la plaignante lui avait envoyé et la tendit au Juge*/
Je vous remets une missive que m'a envoyé Dame Lady-Antlia concernant la liste des biens que cette �. « Dame » lui a dérobé. Je n'ai plus rien à ajouter Ma Dame le Juge
Je regarde l'accusée qui a dû prendre pour argent comptant les dires des crieurs publics, et qui ne fait montre d'aucun regret pour ses actes.
/Je juge en mon âme et conscience que vous vous êtes rendue coupable d'un acte vil, perpétré avec violence, sur la personne de Lady_Antlia. Vous ne montrez pas le moindre remords, et vous vous gaussez de la justice.
Ainsi, je suivrai la Procure en son réquisitoire pour l'emprisonnement et, en vertu de l'article IV.3. des Lois en vigueur en Lyonnais-Dauphiné, relatif au Brigandage, je vous condamne à 3 jours de prison ferme.
De surcroît, je remarque que vous exhibez un joli bouclier et une épée, qui pourront se vendre facilement, car je vous condamne également à une amende de 50 écus.
Qu'il en soit ainsi !/
Je ponctue ma sentence d'un coup de marteau, tandis que les gens d'armes emmènent l'accusée.
Le prévenu a été condamné à une amende de 50 écus et à 3 jours de prison ferme