En ce jour du 6 août 1460,

Nous, Vanesfagg Gardenia, Procureur du Lyonnais-Dauphiné, intentons, au Nom du Duc et de son peuple, une action devant la Cour de Justice du Lyonnais Dauphiné placée sous l�autorité du Juge Tazspike ou de son successeur à l�encontre de messire Bronx.

Avant de commencer, le ministère public souhaite attirer votre attention sur le fait que, notre juge, dans sa grande bonté, vous garantit le droit de rester libre durant toute la durée de votre procès. Cependant, nous vous signifions que vous êtes actuellement sous l�emprise de la Justice et que vous ne pouvez quitter le Duché pendant toute la procédure judiciaire dont vous faites l'objet.
Vous avez en outre la possibilité de vous rendre au barreau des avocats afin de demander à un avocat de vous défendre à cette adresse.

http://chateau-de-lyon.forumactif.com/f222-salle-publique-de-la-justice

Nous rappelons que la partie plaignante, l'accusé et la procure peut soumettre a l'approbation du juge une demande de déroulement du procès en place publique.

Le procure n'en fait pas la demande.


Vous êtes accusé de complicité dans le pillage de la mairie de Vienne suite à la prise de celle ci dans la nuit du 3 au 4 août 1460 par Celia.

En voici les preuves !!

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IV.1.b.iv : Révolte non autorisée contre une mairie

Toute révolte ou tentative de révolte menée contre une mairie sans l'aval du conseil du duché sera considérée comme acte de trahison et pourra être poursuivi comme tel

Considérant qu�en vertu de ce texte, vous vous êtes rendue coupable de Trahison, nous vous demandons d�en rendre compte devant la Cour.

La parole est à la défense.

Bonsoir,


Il était tard... Je regagnais, légèrement ivre, je l'admet, l'âtre douillet et chaleureux de ma chambre d'auberge.Quant soudain! Une tornade rousse, surgissant de nulle part me bouscula! Laissant eclater un sac et de nombreuses babioles autour d'elle. Courtois avec les dames... Je me suis baissé pour l'aider à ramasser. Comme elle avait un sourir des plus radieux, et que sa constitution n'était pas des plus robustes... Je n'ai pas pu m'empêcher de lui proposer mon aide pour porter ses affaires jusqu'à sa charette. Mais comment étais-je sensé penser que les affaires de la jolie dame n'étaient pas les siennes?

Si je suis je suis coupable de trahison, ce n'est pas de ma volonté. J'ai été abusé!

Il semblerait que l'on me pense coupable de trahison! Mais c'est absoluement faux! Moi même ai été victime d'une malheureuse incompréhension...

Sollicitant de votre bienveillance...

J. Bronx

*La guerrero arrive, complètement en retard*

Hum� Pardonnez moi, me voici. Je suis donc le nouveau Procureur du Lyonnais-Dauphiné et je reprends cette affaire en cours.

*prenant le temps d�étudier les preuves fournies par l�accusation auparavant, elle s�éclairci légèrement la voix*

Bien. Monsieur le Juge, voyez donc cet homme qui ici essaye de réveiller votre bon c�ur. Mais tout comme il vous est impossible de recueillir tous les pauvres chatons errant dans les rues de Lyon, il vous est impossible de vous apitoyer sur le sort de chacun des individus qui se fera passer pour victime. Car s�il disait vrai, pourquoi n�a-t-il pas rendu cet argent que nous savons en sa possession ? S�il était un honnête homme, pourquoi n�a-t-il pas fait remarque de cet évènement au maire après avoir appris le drame qui a ébranlé la bonne ville de Vienne ? Oui ! Je vous le demande� Quel benêt aiderait qui que ce soit à ramasser autant d�écus sans se poser de question ? Des babioles dites-vous Monsieur l�accusé ? Ah ! Balivernes ! Le boulier de la mairie de Vienne n�a rien d�une vulgaire babiole ! Le boulier de la ville de Vienne est beau, précieux, unique ! Il garanti la bonne gestion de la municipalité et se transmet de maires en maires ! Honte sur vous qui l�avez laissé perdre ! Même l�alcool ne peut rendre aussi cruel !

*Se calmant un peu, elle se concentre sur le juge*

Vu le Livre IV du Corpus Législatif de notre Duché et notamment l'article IV.1.b.iii relatif à la Révolte non autorisée contre une mairie.

Attendu que l�accusé s�est acoquiné avec d�autres personnes dans le but de piller la mairie de Vienne et que selon la loi, ce dernier s�est rendu coupable de trahison.

Attendu que l�accusé s�est présenté devant la cour comme il le lui a été signifié pour rendre compte de ses actes, bien qu�il semble fournir des arguments peu convaincants.


En tant que Procureur du Lyonnais-Dauphiné, je demande au Nom du Duc et de son peuple une extrême sévérité dans cette affaire. En effet, nous ne pouvons tolérer des actes de brigandage en sol Dauphinois !

Aussi, je réclame une amende exemplaire d�un montant de 300 écus et 4 jours d�emprisonnement à l�encontre de Messire Bronx. Je demande également à ce que le boulier de Vienne soit expressément restitué aux compétences municipales en place, afin que brille pour les siècles à venir l�économie florissante de Vienne l�Antique.

Que justice soit rendue!

La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

En ce vingt-troisième jour du mois de septembre de l'an de grâce MCDLX, sous le regard du Très-Haut, au nom de Sa Grâce Samuel Rossal, duc du Lyonnais et du Dauphiné, et pour le bon peuple du Lyonnais et du Dauphiné,

moi, Gabriel d'Amilly von Wittelsbach-Frayner, juge du duché du Lyonnais et du Dauphiné rend mon verdict en l'affaire opposant le dénommé Bronx, accusé de trahison, au Duché.

Après avoir écouté les différentes plaidoiries des deux parties, je reconnais coupable l'accusé des méfaits qui lui sont reprochés par le procureur et le prévôt des Maréchaux du Duché.
Je décide de condamner le dénommé Bronx à 10 jours d'emprisonnement, celui-ci n'ayant pas les ressources nécessaires pour payer l'amende réclamée par le procureur.

Justice est faite, que le Tout-Puissant vous soit miséricordieux