Procès ayant opposé Bebert1er au Comté du Périgord-Angoumois
Bebert1er était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : pumae
Nom du juge : Lubna
Date du verdict : 03/12/1456
Lieu concerné par l'affaire : Périgord-Angoumois
Acte d'accusation
Le 24 du mois de novembre de l�an de grâce 1456
Accusé : Bebert1er
Procureur : Pumae
Juge : Lubna
/* Dossier relatif aux violations de la loi martiale. Elle ouvrit le nouveau cas. Alors que les gardes amenaient l'accusé afin de lui résumer ses droits et de lui rappeler pourquoi il était là, qu'il puisse se défendre en bonne et due forme dans les délais impartis par la loi, Pumae se leva et, une fois le silence fait, elle entama son acte d'accusation : */
Votre Honneur,
Bebert1er comparait ce jour devant la Cour car il est accusé d'avoir violé la Loi du Comté du Périgord et de l'Angoumois en se rendant coupable d'un acte de trouble à l'ordre public.
Laissez moi retracer les faits qui l'amènent devant cette cour. Cette personne est entrée sur les terres du comté du Périgord et de l'Angoumois et plus particulièrement, dans la ville de Bergerac. Or, vous n'êtes pas sans savoir que nous sommes sous la loi martiale. L'accusé a reçu un courrier le 22 lui indiquant les mesures à prendre pour éviter ce procès. A ce jour, l'accusé n'a pas quitté le comté et n'a pas fait de demande de laisser passer ou d'autorisation de séjour.
Pour rappel des textes de lois qui entrent en jeu dans cette affaire :
/*Pumae reprit son exemplaire de chevet du Corpus et se mit à lire d'une voix monocorde.*/
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Corpus Juris Civilis
Livre II - Des Institutions
Chapitre V - Des forces armées et de la prévôté
Opus III - De la loi martiale
Article 2.5.3.3. - Durant toute la durée d'application de la loi martiale, tout voyageur, marchand ou étranger foulant le sol du Périgord-Angoumois a l'obligation de se signaler à la prévôté sous peine de poursuites judiciaires pour trouble à l'ordre publique et, ou de bannissement.
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Corpus Juris Civilis
Livre IV � Du Droit Pénal
Chapitre II - Des crimes et délits
Opus IV - Du trouble à l'ordre public
Constitue un acte de trouble à l'ordre public, toute perturbation de l'ordre, de la sécurité, de la salubrité, de la tranquillité du comté et de ses habitants. A ce chef d'inculpation, correspondent les délits, ou crimes suivants :
Art. 4.2.4.1. - Toute violation d'un édit municipal ou comtal, c'est à dire si aucun autre chef d'inculpation ne correspond au délit ou crime recensé.
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Déclaration de la loi martiale
Nous,
Grégory de Festigny, Comte du Périgord-Angoumois,
Informons à toutes et tous, Habitants du Comté, Voyageurs de Passage et Visiteurs,
La mise en exercice de la Loi Martiale de façon immédiate, en ce 21eme de Novembre 1456, et ce sur l�ensemble des Terres du Périgord-Angoumois.
Ladite loi étant légitimée par les pouvoirs qui nous sont conférés ainsi stipulé dans le Corpus Juris Civilis en son livre II. Chapitre V. opus III.
Faisons savoir que toute personne souhaitant entrer ou sortir du Comté devra avoir obtenu laissez-passer auprès de notre prévôt des maréchaux ou de nous-mêmes, Nous deux seuls ayant pouvoir de délivrer droit de passage.
Ainsi toute demande antérieure à cet instant est annulée.
Faisons savoir que les non périgordo-angoumoisins n'ayant pas reçu d'autorisation de séjour sont priés de quitter le territoire dans un délai de 48h à compter de la parution de cette mise en exercice. Le délai est de 24h pour les personnes dites en « liste rouge ».
Passé ce délai, toute personne non périgordo-angoumoisine, ou non autorisée par un sauf-conduit qui sera encore présente dans notre Comté sera passible de poursuites judiciaires.
Faisons savoir que toute personne circulant en nos terres sans avoir reçu aval des autorités compétentes, le fera sous sa seule responsabilité, et que nul remboursement ne sera versé dans le cas où nos armées mettent à mal les visiteurs en illégalité à l'égard de la loi.
Encourageons nos habitants du Périgord et de l'Angoumois à ne pas se déplacer à l'intérieur de notre province, à rester chez eux durant le temps de la loi martiale, à se préparer à prendre les armes pour assurer la sécurité de nos villes.
Faisons savoir que Cortège Royal, Armées légitimées par l'ADC et Saintes Armées identifiés ne sont pas concernés par le présent exercice et peuvent donc entrer, voyager et stationner comme prévu. Seules elles et Autorités Comtales sont désormais habilités à former et à user du droit de lances, les autres devant être immédiatement dissoutes.
Que la nouvelle soit répandue en nos terres et ailleurs.
En le 21ème de novembre 1456,
En la Chateaux de Périgueux,
+SG Msg Grégory de Festigny
Comte du Périgord-Angoumois
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/* Finissant sa lecture, la jeune femme résuma rapidement : */
Bebert1er
Au vu des faits qui vous sont reprochés, vous êtes accusé de trouble à l'ordre public. Vous avez le droit de conserver votre liberté pendant la durée de votre procès et de faire appel à l'avocat de votre choix. Je vous invite à consulter le Corpus Juris Civilis, qui est disponible en notre Gargote.
/*Elle marqua une pause et conclut en se rasseyant : */
bebert se leva et declara sur l'honneur
mesdames la juge et procureur de ce comté
je viens a vous pour vous dire que magelan ma fiancée et moi meme avont envoyer un courrier a griffes le conte dans le but d'avoir des laisser passer seulement nous n'avons pas eu de reponse
car et ca nous lavons appris apres griffe avait quitter son poste de conte
de plus et que ce soit le major flex ou la maire cheyennne pouront temoigné que nous avons defendu la ville et ceci pendant deux jours (je fournirai les preuves sil le faut)et ceci sans prendre la moindre solde
je vous en conjure ma fiancée et moi ne sommes pas des ennemeis du conté bien au contraire nous sommes pret a defendre encore la ville ce soir pour vous le prouver
mesdames je vous remercie de mavoir ecouter
C'est en effet vrai.
Votre Honneur, nous demandons la relax !
*Court et concis, mais autant traiter les trahisons plutôt que d'embêter les personnes défendant le comté*
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
/*Chey avait été appelé à témoigner, lors du procès de Bebert1er, et de Magelan, elle se rendit donc au tribunal, faire son devoir. Elle se présenta donc devant le juge et le procureur, ainsi que toutes les personnes présente*/
Madame le Juge, Madame le Procureur, bonjour.
Ayant été appelé, je voudrais dire que Messire Bebert1er à participé à la défense de la ville sur mon ordre. Nous avions besoin de monde, et étant disponible et volontaire, je lui ai demandé de nous aider, ce qu'il a gentillement accepté. Il n'avait donc pas la possibilité de quitter la ville, qui d'ailleurs n'est pas Bergerac, mais Sarlat.. en passant. De plus comme l'a dit avant moi Messire Tubafat, je peux témoigner de leur demande faite au comte concernant des laisser passer. Demande qui est resté sans réponse pour beaucoup de personnes.
J'espère que vous serez capable de rendre un verdict juste concernant l'accusé, qui a aidé gracieusement notre comté.
/*Chey se tut et après avoir salué la cour avec une inclinaison de tête courtoise, pris place dans l'assemblé attendant le verdict.*/
*Tubafat entra dans le tribunal et s'approcha de la cour*
Dame procureur, Dame juge, bonjour.
Je viens ici apporter mon témoignage afin de clarifier la situation de messire Bebert1er et de dame Magelan.
Ces deux personnes m'ont fait part en taverne de leur problème de laisser-passer demandé au comte Griffes, alors que celui-ci venait de démissionner. Ils n'avaient toujours pas de réponse et ne savait pas à qui s'adresser vu que le prévôt messire SireCambronne venait lui aussi de démissionner.
Je les ai donc orienté vers Messire Matpel ou messire Sekel_Emuvillain.
J'atteste aussi que ces deux personnes se sont gracieusement proposées de nous aider à défendre notre comté contre l'invasion de brigands actuellement en cours, et ce, sans aucune demande de dédommagement.
J'espère que la cour saura faire preuve de clémence à l'encontre de gens de bonne volonté qui n'ont pas à patir des soucis d'organisation actuels de notre comté.
Tubafat, le 26 novembre 1456.
Procès ayant opposé Bebert1er au Comté du Périgord
Le 3 decembre 1456
Vu la defense de l accusé et la bonne foi des témoins
Moi juge Lubna prononce la relaxe
Boum (coup de marteau)
Affaire suivante
Le prévenu a été relaxé.