Procès ayant opposé fab220 au Comté du Périgord-Angoumois
fab220 était accusé de Haute Trahison.
Nom du procureur : roland_deschain
Nom du juge : sanktuaire
Date du verdict : 08/04/1456
Lieu concerné par l'affaire : Périgord-Angoumois
Le 26 du mois de mars de l'an de grâce MDCLVI,
Accusateur : Le comté du Périgord Angoumois
Procureur : Roland_Deschain
Juge : Sanktuaire
Accusé : Fab220
Victime : La ville de Bergerac
Chef d’inculpation : Haute Trahison
/* Roland Deschain se présenta au tribunal en ce 26 du mois de mars 1456, afin d’y instruire une nouvelle affaire de Haute trahison. Il entra dans le tribunal et jeta un regard noir sur les bavards qui se turent immédiatement. Le procureur, tout en s’asseyant, fit signe aux gardes d’amener Sieur Fab220 à la barre, que ce dernier puisse se défendre dans les temps impartis par la Loi.*/
Votre Honneur,
Sieur Fab220 comparait ce jour devant la Cour car elle est accusée, selon la Loi du comté du Périgord-Angoumois, d’avoir commis un acte de haute-trahison.
Voici les faits, la nuit du 23 au 24 mars, le Sergent Celegorm a patrouillé en la ville de Bergerac pour en garantir la sécurité. Cette même nuit, il a contribué à mater une tentative de révolte qui menaçait la mairie de la Cité. Dans l'obscurité, il a pu identifier l'un des assaillants, et proposer une description précise d'une personne qui semblait mener la révolte. Son portrait, comparé aux récents rapports de douanes et de patrouilles de la cité de Bergerac, a permis d'identifier Sieur Fab220, résident de Bergerac.
J’appelle donc à témoigner le sergent Ceregorm de la police de Bergerac et qui a su reconnaitre sieur Fab220 et messire Buchette, Prévôt des maréchaux ad interim au moment des faicts.
/* Le procureur fit ensuite un rappel des textes de loi : */
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Corpus Juris Civilis, Livre VI, Op. 5, Art. 3.5 a écrit:
Constitue un acte de haute-trahison par révolte, toute utilisation illégitime de la force pour renverser le pouvoir communal ou Comtal.
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/* Il reprit son souffle, regarda l’accusé, puis rappela les droits de l'accusée.*/
Vous avez le droit de rester en liberté jusqu'à la fin du procès.
Vous avez le droit de vous faire représenter, à titre gracieux, par un avocat du comté du Périgord-Angoumois:
- Elaniel
- Tetedefer
/* Le procureur remit alors à l'accusé une copie du Corpus Juris Civilis, telle que celle placée à la libre disposition de tous en gargote de Périgueux. */
Que suive la première plaidoirie du prévenu !
je me suis tronbé de touche
/*Roland, en ce 27 mars 1456, entra dans la cour de justice. Il devait déclamer un réquisitoire pour une affaire de révolte par un fou semblait il.*/
Votre honneur,
Je ne pense pas que vous ayez vous non plus saisi le moindre sens au propos de l’accusé. Il me semble dénué de raison, et sa démence devient un danger pour les autres puisqu’elle le pousse à attaquer une mairie. Les faits sont clairs, sieur Fab220 a bien attaqué la mairie de Bergerac pour renverser le pouvoir communal par la force et la folie décrite par le sergent est bien retrouvé chez l’accusé, vous en conviendrez.
Je demande à ce que l’accusé Fa220 soit donc jugé coupable, et qu’il soit mis en prison trois jours. Peut être la raison lui reviendra t’elle et qu’il prendra conscience de ses actes.
/*Roland se rassit.*/
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
*Buchettes entra en la salle de jugement, l'allure distinguee et la demarche sure*
*S'avancant a l'appel de son nom pour temoigner, il tint a peu pres ces propos:*
Messires de la Cour, je viens ici en qualite de Prevost ad interim, interim durant lequel j'ai eu l'occasion de constater dans mes rapports quotidiens de la part des marechaux, et notamment celui du Sergent Celegorm, alors en poste a Bergerac dans la nuit du 23 au 24 mars.
Je vous citerai donc " un fou s'est precipite contre la porte de la mairie, hurlant a qui voulait l'entendre, il etait 4 heures du matin, qu'il voulait renverser le Maire et mettre a sac la Mairie ".
Je pense que la parole de notre Chef Marechal est sans aucun doute tout a fait credible, au vu des bons et loyaux services rends a la defense de ce Comte par le Sergent Celegorm.
L'homme qui se tient devant vous est un fou qui a pu croire un instant qu'il prendrait la belle Mairie de Bergerac seul arme de ses seuls poings. Son signalement correspond egalement a la description qui m'en a ete faite ce matin la. Il ne fait aucun doute qu'il doive purger sa peine pour avoir tenter de destabiliser l'ordre de notre Comte.
Merci de m'avoir ecoute
*Puis le Baron se retira, d'autres affaires l'attendaient non loin de la Cour de justice*
*Quand le temps fut venu de témoigner, Celegorm s'avança devant la cour */
Monsieur le juge,
Je témoigne ici en tant que sergent de Bergerac.
Dans la nuit du 23 au 24 mars, durant mon tour de garde , je patrouillais à quelques rues de la mairie quand dans la nuit soudainement un homme surgit de l'obscurité en criant et gesticulant.
Il affirmait vouloir renverser le maire et prendre
la mairie. J'ai accouru pour l'arrêter mais me voyant approcher, le révolté à fuit.
Malgré l'obscurité, j'ai réussi à apercevoir que c'était un jeune homme barbu, portant une chemise blanche, des chaussettes noirs et des chausses rouges.
Cette description correspond exactement au sieur Fab220.
/* Son témoignage terminé, Celegorm se retira */
* Le juge regarda le fou, il ne comprenait rien à cette plaidoirie étrange. *
En ce jour du 08 Avril 1456, sous le règne de sa Grandeur, Perturabo de Louvelle, je, Sanktuaire de Crussol, rend le verdict suivant concernant l'affaire Fab220.
Sieur Fab220,
On n’attaque pas les mairies comme ça, et dans la mesure du possible vous auriez pu nous expliquer les raisons de cet acte. Votre santé mental semblant défaillante, je vous invite à consulter les moines sur votre folie, seul Aristote peut encore faire quelque chose pour vous.
Attendu que vous avez attaqué la ville de Bergerac dans la nuit du 23 au 24 mars.
Attendu que vous n’opposez aucune défense pour expliquer ce geste.
Attendu que vous auriez pu causer de grave trouble ainsi que blesser un des gardes.
Je vous déclare coupable de haute trahison tel que défini dans l’article 3.5 de l’Opus 5 du livre IV du droit pénal.
Vous êtes condamné à aller purger une peine de prison de 3 jours.
* Le juge frappa le pupitre de son marteau. *
Affaire jugée !
Le prévenu a été condamné à 3 jours de prison ferme