Procès ayant opposé Abbasse au Comté du Périgord-Angoumois
Abbasse était accusé de Trahison.
Nom du procureur : pumae
Nom du juge : Lubna
Date du verdict : 08/11/1456
Lieu concerné par l'affaire : Bergerac
Le 22 du mois d'octobre de l'an de grâce 1456
Accusé : Sieur Abbasse
Accusateur : Mairie de Bergerac en la personne du Sergent Optat
Procureur : Dame Pumae
Juge : Dame Lubna
/* Le procureur se saisit de ce dossier... Elle patienta que les gardes amènent l'accusé afin qu'il puisse se défendre dans les temps impartis par la loi.*/
Votre Honneur,
Messire Abbasse comparait ce jour devant la Cour car il est accusé d'avoir violé l'article 4.2.5.2. de l'Opus V de notre Corpus législatif et donc d'avoir commis un acte de Trahison.
Les faits se sont déroulés pendant la nuit de ce mardi 21 Octobre 1456 à mercredi 22 Octobre 1456.
Le Sergent Optat, alors de garde, a été surpris par une tentative de révolte devant la mairie de Bergerac. Il s'est défendu, et a repoussé les aissaillants, et a eu le temps de reconnaître Sieur Abbasse, et ce formellement.
Pour rappel, selon les Lois, je cite :
***
Opus V - De la trahison
A ce chef d'inculpation, correspondent les délits, ou crimes suivants :
Art. 4.2.5.2. - L’incitation à la révolte.
Celle-ci se définit comme l’action de pousser ses concitoyens à une révolte non justifiée, et non autorisée par le conseil comtal en vue s’emparer de la direction politique et administrative d’une mairie ou du comté, que ladite révolte aboutisse ou non
***
Sieur Abbasse,
Au vu des faits qui vous sont reprochés, vous êtes accusé de trahison pour tentative de révolte.
Vous avez le droit de conserver votre liberté pendant la durée de votre procès et de faire appel à l'avocat de votre choix. Je vous invite à consulter le Corpus Juris Civilis, qui est disponible en notre Gargote.
/*Elle marqua une pause et conclut en se rasseyant : */
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
*Optat s'avança à l'appel de son nom*
Effectuant la ronde nocturne du guet près de l'H'ôtel de Ville, notre patrouille entendit des cris de forcené. Nous nous précipitâmes pour assister à une tentative de révolte. Les forces de police présentes se sont bien sûr précipitées pour calmer la chienlit. Des coups violents ont été échangés et nous avons pu reconnaître le sieur Abbase, les yeux injectés de sang et complètement hors de lui avant qu'il ne s'échappe. Nous ne savons toujours pas ce qui a déclenché sa folie près de la possession.
Nous ne déplorons aucune victime dans les rangs des forces de l'odre ; pour le reste nous n'avons pas eu l'occasion de compter.
Le 8 Novembre de l’an de grasce 1456,
Dans le procès opposant le Sieur Abbasse
au comté du Périgord-Angoumois pour trahison
Attendu que le prévenu est à ce jour déclaré mort et donc auprès d'Aristote,
Je déclare les poursuites contre le sieur Abbasse
abandonnée. Il appartient à Aristote de juger maintenant son âme.
( Boum!) coup de marteau!
Affaire suivante !
Le prévenu a été relaxé.