Procès ayant opposé Theobreizh
Theobreizh était accusé de Sorcellerie.
Nom du procureur : Toni_Montana
Nom du juge : Ego
Date du verdict : 01/05/1456
Lieu concerné par l'affaire : Villefranche-de-Rouergue
Acte d'accusation
Monsieur le juge, vous avez à juger une personne dont il est absolument certain qu'elle a commis des actes de sorcellerie. Est-elle une invocation ou un invocateur ? Nul ne sait. Ce qui est assuré, c'est qu'elle a perpétré ces crimes en compagnie de Liberte.
De tels actes sont véritablement effroyables. Cependant, monsieur le juge, n'oublions jamais que cette ignoble créature, transfigurée par un affreux rictus qui est celui du Malin, est une créature de Dieu. Pour lui donner une petite chance d'échapper à la damnation éternelle, je vous demande donc la brûler sur la place publique.
Obéissant aux consignes laxistes du pouvoir temporel, nous allons néanmoins écouter le prévenu nous dire qui, parmi les personnes accusées, est l'invocateur, et qui sont les invocations. Peut-être, monsieur le juge, serez-vous touché par le témoignage du sorcier et ne le condamnerez-vous pas à la peine maximale. Je vous recommande, quant à moi, d'être clément envers l'âme du pêcheur, en étant sévère avec son corps.
L'évèque Zippo
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.
Enoncé du verdict
Le prévenu a été reconnu coupable de sorcellerie.
* L’Escavin Ego, sachant ce qu’il allait faire, donna des ordres stricts pour que seule sa greffière, lui même et deux gardes loyaux soient présents lors de la prononciation du verdict, somme toute expéditif *
L’accusé Theobreizh est reconnu coupable du plus noir et maléfique des actes sur notre terre bénie par le Seigneur : la sorcellerie. L'accusé n'ayant pas souhaité se défendre, nous agissons selon notre bon vouloir.
La Cour a l’intime conviction qu’il mérite la peine la plus exemplaire qui soit : non pas la mort qui paraît trop douce à nos yeux pour un être ayant comploté avec le Malin mais bel et bien la condamnation à l’immolation par le feu purificateur du bûcher assorti de l’oubli éternel : nul homme ne se souviendra de votre existence, votre nom est banni et nul bien, par vous possédé, ne sera possédé par autrui !!
* Il donna ensuite ces ordres *
Greffière, ne retranscrivez rien dans les archives, tout le concernant doit disparaître définitivement ! ! Avec notre mort sera scellé cette sentence.
Le prévenu a été condamné à l'éradication.
Le prévenu a été condamné à l'éradication totale