Acte d'accusation

Votre honneur,

le prévenu comparait devant vous pour des actes de brigandages, ceux ci perpétrés contre une frêle femme sans défense et comble de l'ignominie en bande organisée. son acolyte n'est autre que ...? je vous le donne en mille? le sieur galuche! en procès dans la salle d'à coté ...

voici les preuves de son méfait:
http://nsa01.casimages.com/img/2008/04/29/0804291130533113627.jpg

Le préjudice pour la victime s'élèverait a 51 écus et 1 miche de pain , tout ce qu'elle possédait pour ainsi dire.

je laisse la parole à la défense

*Toni se rassoit dans son siège et se sert un verre*

Première plaidoirie de la défense

Balou entra en train de finir une gigatesque tartine de rillettes.

Entre deux bouchées il écoutait l'acte d'accusation larmoyant du procureur Toni_montana.

Mais j'comprends point c'que j'fais ici??
Qui ça dites vous??? qui porte plainte???
OU est elle cette frêle personne sans défense dont vous parlez?

Je ne vois pas de plaignant, c'est étrange pour un procès.

Balou se rassit et sorti de sa besace du pain rassi pour y étaler des rillettes de Coulaines.

Réquisitoire de l'accusation

*toni écouta le témoignage du prévôt et hocha la tête a la fin de son intervention, il se leva doucement de son siège, fit un tour de salle faisant mine de chercher ses mots, puis sorti de son mutisme*

Vous ne comprenez pas? je n'en doute pas! vous n'avez pas l'air de comprendre grand chose au final. Vous ne voyez pas le plaignant? vous avez pourtant entendu ma plaidoirie? JE suis le plaignant! Vous cherchez sans doute l'une de vos victimes? celle ci se trouve dans un autre comté, mais la plainte n'en reste pas moins valable! vous avez enfreint une loi comtale et c'est pour cela que vous êtes ici
*Toni regarde l'accusé manger goulument sa tartine, il esquisse un petit sourire narquois*
Mangez donc a votre faim, tant que vous en avez l'occasion! vous savez la cantine des geôles n'est pas très réputée. En plus on raconte que faut pas laisser tomber sa savonnette là bas *toni le regarde de haut* quoi que! ça vous plairait surement

*Toni prend une inspiration puis énonce d'une voix puissante son réquisitoire*

Attendu de la sauvagerie du crime perpétré par l'accusé,
Attendu que celui ci n'en éprouve aucun remord ,
Nous demandons que l'accusé soit reconnu coupable des faits reproché, que celui ci purge une peine de 2 jours de prison pour qu'il puisse gouter a la spécialité culinaire des lieux, qu'il soit contraint et qu'il soit contraint a payer une amende de 200 écus

la procure en a fini!

*toni retourne a sa place*

Dernière plaidoirie de la défense

Oh qu'il est méchant ce vilain procureur Toni_montana
Vous vous plaignez? C'est sûr qu'à voir votre gueule vous avez pas du avoir souvent l'occasion de rigoler. Il n'empêche qu'il n'y a aucune preuve ni aucun témoignage d'aucune victime...
Je ne vois que des paroles rapportées par le prévôt Ulrich74, pas de témoignages. L'hypothétique victime prétend en plus être une représentante de la loi. C'est affligeant l'image qu'elle se fait de la justice pour ne pas même venir témoigner elle même.

Quelle est donc cette justice dan laquelle de prétendues victimes peuvent faire condamner sans même apporter leur témoignage?

Si je venais à être injustement condamné je me ferai une joie de porter l'affaire devant les juridiction d'appel.
C'est peu dire que l'amateurisme de votre réquisitoire risque de faire sourire plus d'un de vos confrères monsieur le procureur TOnI_MoNtAnA

Quant à vos geôles... vous faites allusion sans équivoque à du furetage de vide ordure.... cela démontrerait il les fantasmes qui vous hantent et votre grande disposition pour accueillir séant des chibres condamnés.
""Comment la justice peut elle confier le soin des poursuite à ce sodomite??"" se demanda balou en se gesticulant les roupettes.

MOnsieur le Juge je demande l'acquittement pure et simple devant l'absence de preuve et l'absence de témoins.

Balou se rassit et entreprit de rechercher le miel de ses oreilles

L'accusation a appelé Ulrich74 à la barre

Voici son témoignage :
Ulrich s'avanca, déjà qu'il haissait témoigner dans les tribunaux, mais y aller pour un brigand à la "petite semaine" le rendait encore plus irritable...

Très bien, je vous relis le message de Dame Mimeline...

Bonjorn Messire Ulrich,

Je suis contente de pouvoir apporter mon témoignage pour ce procès. Le voici donc:

" Monsieur le juge,
Monsieur le procureur,

Il y a quelques temps, je devais me rendre en urgence à Narbonne dans le comté du Languedoc. Etant habitante d'Albi, comté de Toulouse actuellement, je voulais prendre le chemin le plus court. Cependant, une fichue brouette bloquait la route, ce qui m'a obliger à prendre un autre chemin, plus long, mais aussi plus dangereux. Je suis donc partis d'Albi, pris la direction de Rodez, Millau ect... Et entre Rodez et Millau, je me suis faite agresser par deux brigands, Baloulours et Galuche. Ils m'ont pris les 51 écus que j'avais sur moi, ainsi que mes 9 miches de pains. Non seulement ils m'ont racketter, mais en plus ils m'ont laisser totalement inanimer dans un champs, seule. Il s'avère également que depuis cette histoire, j'ai une côte de casser, ce qui, quelques fois, la douleur reviens et me rappelle ce douloureux souvenir.

J'ajoute également qu'ils se sont attaquer à une représentante de la loi, en effet, je suis Sergent (brigadière) de la maréchaussée de ma ville. Et de ce fait, en plus du fait que le brigand jugé aujourd'hui, dois reconnaitre ses tords, qu'il me présente ses excuses, je veux que la peine retenue contre lui, soit plus lourde.

Espérant que justice soit faite,

Cordialement,
Sergent Mimeline."

Je ne vous le remet pas à nouveau, je sais que vous en avez déjà une copie...

Alors que dire de cet homme, à part que le Rouergue n'a pas besoin de pleutre tel que cet homme, qui, assisté d'un compagnon de voyage, se permet de détrousser les braves gens...

Je tiens juste à vous dire, monsieur le Procureur, Monsieur le Juge, que nous avons un second dossier qui sera surementtransmis dès demain à la Procure, mettant encore en cause cet homme...
J'espère qu'il vagouter à nos belles geôles !

En étant sévère, nous nous évitons des lendemains qui déchantent, n'est-il pas ?

Enoncé du verdict
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
* Bien installé dans son siège après avoir condamné le complice de sire Baloulours dans cette affaire : le sieur Galuche, le Juge Ego se mit à énoncer le verdict à l’encontre du sieur Baloulours *

En ce jour du Mardi 3 Juin 1456, nous, sire Ego de Dénéré, Escavin du Rouergue, déclarons le sieur Baloulours coupable des faits qui lui sont reprochés. Il est donc condamné pour le délit de brigandage, apparenté à un trouble à l’ordre public.

* D’un ton calme, il continua *

Souhaitant profiter de la jeunesse de notre Comté et de ses institutions, le sieur Baloulours a cru pouvoir éviter la condamnation par l’absence de base légale. Cependant, nous lui rappellerons qu’existent dans le Comté du Rouergue, comme partout ailleurs dans le Royaume de France, des coutumes ancestrales régissant la vie sur nos terres. Une de ces coutumes interdit bien évidemment les actes de brigandage qui représentent un danger pour la société.

* D’une voix sereine, il poursuivit *

Outre le fait qu’il a sciemment souhaité profiter d’un vide juridique, le sieur Baloulours a fais acte d’une mauvaise foi inouïe en niant les faits bien que les preuves soient accablantes. Il aurait du réfléchir avant d’agir d’une telle sorte et se retrouver dans cet imbroglio.
Nous l’informons que nous reconnaissons le témoignage et qu’il n’a pas à dire à la Cour ce qu’elle doit ou non faire.
En outre, il a agi en bande, ce qui constitue à nos yeux une circonstance aggravante.

* Se tournant vers la procure et la prévôté, il reprit avec une voix atone *

Vous êtes charge de faire savoir à dame Mimeline qu’elle a été reconnu comme victime par cette Cour et que nous ne saurions que trop lui conseiller d’éviter de recommencer à nouveau des déplacements solitaires sur les routes à l’avenir.
Elle a la sympathie de la Cour et nous lui souhaitons un prompt rétablissement.

* Il regarda le sieur Baloulours *

En vertu de la coutume susmentionnée, du comportement du prévenu durant le procès et au vu du réquisitoire de l’accusation, nous prononçons donc une peine de deux jours d’emprisonnement et de 250 écus d’amende, amende pour laquelle nous avons la certitude qu’il pourra s’en acquitter.

* Enfin, il se tourna vers le greffier *

Greffier, que cela soit su et que la peine soit exécutée ! !
Veuillez également faire savoir au condamné qu’il peut faire appel de la décision auprès de l’institution royale compétente.

* Puis, il sortit de la salle *

Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 2 jours et à une amende de 250 écus.