Procès ayant opposé Laurra au Comté de Rouergue
Laurra était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : tizo/*maharet*
Nom du juge : Arnautpantagon
Date du verdict : 20/02/1457
Lieu concerné par l'affaire : Sur les chemins
*Le Procureur apporta le dossier au Juge et commença a exposer les faits.*
En ce VI ème jour de février, nous sommes ici pour juger l'affaire opposant Laurra au Comté de Rouergue, c'est une affaire de brigandage.
En effet, l'accusée a agressé trois personnes : Gladoue, Aldarik, myrddhin.
Voici les preuves :
http://img175.imageshack.us/my.php?image=racketenrouerguepd7.jpg
http://www.casimages.com/img.php?i=090206032649888540.jpg
L'accusée a bafoué l'article suivant du Très Ancien Coutumier du Rouergue sur le brigandage :
(6.3.2. Du brigandage
Le brigandage est une infraction désignant le fait de voler ou de piller, avec ou sans violence, seul ou en groupe, sur les routes et chemins Rouergats un tiers.)
Accusée qu'avez vous a dire pour votre défense ?
*Suite a l�invitation, Laurra, se leve est s�avance d�un pas pour faire face au juge en toute simplicité.
Apres un court instant, elle prit alors la parole �*
Je ne reconnais qu'un seul brigandage parmi ceux susdits énoncés : celui de dame Myrddhin, qui fut provoqué seulement par la faim et non le vice. Pour le reste des faits qui me sont reprochés, je me tiens au même plaidoyer que mon compagnon. Inutile d'accabler vos oreilles occupées par une répétition des plus ennuyeuse. Des éléments plus que douteux vous ont été rapporté dans cette affaire et je les confirme. Je ne rajouterais qu'une seule chose. Nous faisons l'objet d'une persécution incompréhensible et malhonnête de la part d'un couple de brigands sans foy ni loy : Adalrik et Gladoue. Cela seulement dû au fait que je les ai reconnus en taverne et que nous avions eu par la suite des échanges de paroles nourris. Voulez-vous punir celle qui ne voulait qu'avoir une explication sur leur acte méprisable ?
Je vous demande donc de ne pas croire à ces jérémiades hypocrites renforcées de falsifications obscène.
Lumière sera faite sur ses évènements et en attendant votre sentence, je m'en remets entre votre auguste sagesse.
*... c'est alors qu'elle reprit place assise atendant la suite des evenements ...*
*Maharet qui avait repris la chaire de Ser Tizo juste après son premier réquisitoire, eu tout loisir de suivre le procès depuis la prise de parole de l�accusée jusqu�à celle du lieutenant Einigriv. Elle se leva donc et se mettant face à l�accusé se mit à l�applaudir*
Remarquable prestation Donà, encore un peu et je versai une larme, l�attitude, le ton, tout était parfait je vous le concède�
*Son sourcil s�arque, sa voix se fait plus froide, ses jades fixent l�accusée.*
Comment voulez-vous que vos paroles soient prises au sérieux si vous n�emmenez pas avec vous des preuves de ce que vous avancez ? Comment le pourriez-vous à vrai dire puisque ceux qui sont assis sur le banc des accusés ne sont point Ser Adalrik et donà Gladoue ? La faim et la vengeance vous auraient poussé à cet acte innommable qu�est le brigandage� qui essayez vous de convaincre Les victimes ? Ou apitoyer la justice peut être ?
*lève la main dans un geste théâtral et pointe l�index vers l�accusée*
Donà la justice aurait pu être de vôtre côté si seulement vous aviez pu dire un seule instant la vérité !
*Maharet se tourna alors vers le juge*
Ser Jutge, devant ce semblant de repentir, je me vois dans l�obligation de demander III jours de prison et 100 écus d�amende. Je ne dirai pas que cela va l�aider à réfléchir, mais j�ose croire qu�elle ne se risquera plus à venir en Rouergue pour ses méfaits !
*Laurra se tourne vers le procureur*
Après les témoignages de la partie adverse, je vous laisse admirer, dame, qui tente d'apitoyer la justice.
Nous ne disons pas la vérité ? Cela est fort. Les "victimes" ont-elles récusé les trois jours qu'ils leur ont fallu pour enfin porter plainte ? Non.
Ces "victimes" ont-elles récusé leurs abominables actions en nous vilipendant toue la journée du 7 ? Non.
Vous vouliez des preuves ? Mon compagnon vous les a désormais fournies.
*Puis Laurra se dirige vers Adalrik*
Je vous laisse démêler le vrai dans toutes ces petites anecdotes croustillantes. Pour le brigandage messire, je l'accorde, vous avez eu de la chance. Si comme vous dîtes nous avons un..."coefficient" plus élevés, tout reste néanmoins possible. J'espère que le hasard n'est pas votre seconde preuve. Quant à votre vocable au sujet de niveau, je vous laisse le plaisir d'y réfléchir.
Au moins le mari est d'accord avec nous pour dire qui leur a fallu bel et bien 3 jours !!!
Petites précisions :
1er jour : Sachez pour votre gouverne que vous pouviez aisément vous plaindre à qui de droit sur les routes ! Les postes de polices sont encore accessibles sur les chemins. Votre argument est fallacieux.
2ème jour, vous vouliez vous retrouver avec vos amis... étrange pour quelqu'un dont le désir de justice est si grand et ne disiez-vous pas vous-même que nous "voyant faire leurs pauvres victimes [..] a créé ma détermination" ? Quant au faire un brigandage à c^té de ma propriété, vous donnez vous-même la réponse. La proximité avec votre maison, vous permet de cacher votre butin et d'éviter les trop lourdes peines.
Il n'y a qu'une personne se montrant peu soucieux de la justice et c'est vous. La seule raison valable à laquelle vous avez attendu ce si long délai... je l'ai dite précédemment.
Laissez sieur Grandstef en-dehors de cette affaire. Ce n'est pas parce qu'il n'a pas cru vos affabulations que vous devez aussi le traîner en justice. Par contre, si vous pensez réellement que nous agressons les personnes dans votre village, faîtes-nous donc un deuxième procès ! Vous semblez à l'aise dans cette cour de justice, mais ne mélangez plus à l'avenir, plusieurs affaires à la fois. Les faits d'une seule suffisent à vous troubler largement.
Je n'ai pas de meilleure réponse à ajouter au témoignage original de la cheffe maréchale que celle de mon compagnon.
Résumons un peu pour avoir une vue d'ensemble.
Le 4 février : brigandage d'Aldarik ou de Glaou ou brigandage de nos personnes. Parole contre parole, on ne peut plus que regarder les faits et les attitudes suivantes.
Le 5 : Alco et moi-même vidons la maigre bourse de dame Myrddhin... par nécessité (ce qui ne pardonne pas la faute nous sommes d'accord)
Le couple Adalrik et Gladoue retourne simplement chez eux... retrouver leurs amis (je m'apppuye seulement sur ses dires...)
Le 6 : nous retournons à VF où un de nos amis guyennois Tribesx (cherchez bien, il y est encore) nous offre gracieusement des écus pour notre pitance.
Sieur Adalrik et dame Gladoue posent enfin leurs plaintes après une rencontre déplaisante avec moi-même. Je n'allais tout de de même pas leur serrer la main !
Non content d'une forfanterie, ceux-ci ont font deux.
Vont-ils faire d'une pierre deux coups ? Prendre la bourse et é'honneur ? A vous d'en décider. Sommes-nous vraiment parole contre parole où les attitudes et faits du sieur Adalrik et Gladoue sont-ils plus qu'anormaux pour des vicitimes ?
*Adalrik s'avança et prit la parole à son tour"
bien le bonjour messire le juge du Comté
damoiselles,damoiseaux,
je reconnais par la présente mes agresseurs qui personnement m'ont dérobé 2 fruits et une dixaine d'écus mais le pire est tous les points que nous avons perdus avec gladoue car comme vous le savez le 04 février de l'an de grace 1457 il n'y avait encore rien pour se restaurer dans le village de Rodez, village qui vient de se peupler et je m'en réjouis car nombreuses ont été les attaques dont les victimes n'avait rien pour se retourner...d'ailleurs avec mon groupe nous sommes partis pour un mariage en lieu de Clermont et déja en passant par Rodez à l'aller nous avions rencontrés un malfaiteur nommé Naudin qui avait tenté de nous détrousser ce qui me fait penser que j'ai vu sur des procès antérieurs que nous n'étions pas les seuls et bien sur ce messire contai dans son témoignage que les victimes mentaient. Enfin, pour en revenir nous nous sommes fait attaquer et racketter par ce couple sur les chemins entre Aurillac et Rodez nous qui voulions juste rentrer sur mes terres natales, d'ailleurs si j'avais brigandé je vois pas pourquoi j'aurais fait cela juste à coté de ma propriété et je vois pas comment aurais je meme avec mon groupe réussi un tel exploit car nous avions un coefficient de combat de 4 et eux de 10.
Enfin nous sommes ici paroles contre paroles apparement sauf que c'est la parole d'un simple étranger à celle d'un villefranchois et quand à Dame myrddhin elle ne leur a rien dit alors c'est plus facile de reconnaitre un acte envers quelqu'un qui n'as rien dis tandis que quelqu'un qui arrive en vous appelant de brigands car les faits ne trompent pas et tout le monde sait que la vérité blaisse, à dire que c'était facile de profiter d'un niveau 3 pour détrousser les autres mais les voyant faire leurs pauvres victimes cela à créé ma détermination et j'espère que toutes mes preuves vous ont été rapportés au dossier.
Et je vais vous dire pourquoi nous avions attendu trois jours pour porter plainte c'est assez simple :
1er jour : rodez pas de poste de police le 04 fev
2e jour : Je reviens dans mon village natal famélique et je retrouve certaines connaissances, c'est les retrouvailles! Ils me conseil sur les démarches à suivre pour porter plainte et quand on rentre après un long voyage, on a plus envie de retrouver ses amis que d'aller au poste de police
3e jour : les plaintes sont déposées, et pas des moindre
enfin j'ignore pourquoi ils sont venu à villefranche de rouergue peut etre se doutaient ils que nous porterions plainte et que nous seront ici aujourd'hui, fabricant leurs preuves et leurs défenses ou peut etre encore pour voir leur ami nommé Grandstef un ami tout aussi vulgaire,indescent et impudique.
Après les avoir écoutés j'ai pu constater qu'ils se moquent bien de la prison ou de la justice et cela ne les empechent pas de faire des falsifications de preuves nous accusant et ils leur faut moultes courage pour venir jusqu'ici insulter et agresser certaines personnes de notre village, aggravant le trouble à l'ordre Publique.
Messire le juge, je m'en remet à vous et à votre bon sens.
Merci de m'avoir écouté
"c'est alors qu'il reprit place assis en se sentant comme quelques peu soulagé d'avoir parlé"
Einigriv, avait patienté pendant les témoiganges précédents, s'offusquant de certaiens choses et acquiesçant à d'autres, elle salua, le procureur, le juge et le prévôt, souria à messire Adalrik, et salua l'accusée d'un hochement de tête, le visage fermé.
Bien. je dois tout d'abord vous informer que la maréchaussée a été informée de ses rackets par deux témoins, comme vous avez pu le voir dans les preuves fournies, alors que je n'avais pas encore rencontré les victimes.
Ses deux témoins sont pour nos services des personnes de confiance car il s'agit d'Estrellane, tribun de notre village et de Semherymh de Mende, un de nos collègue du languedoc. Nous avons donc pris ces témoignages très au sérieux, bien qu'au départ je n'étais pas sur cette affaire, c'est monsieur le prévôt ici présent qui s'en chargeait.
C'est en faisant ma ronde matinale, que j'ai rencontré la première victime, dame Myrddhin, qui n'a pas souhaité se manifester malheureusement.
Je suis entrée en taverne et ai senti un froid entre cette dame et l'accusée ici présente et son compagnon Alcofybras.
J'ai donc demandé ce qu'il se passait et la victime m'a chuchoter qu'elle s'était fait attaquer la veille par dame Laurra. Elle m'a montré ses bras tuméfiés... J'étais horrifiée... Mais le pire dans tout cela, c'est qu'ils n'ont pas hésité à l'attaquer alors qu'elle était en compagnie de sa fille de jeune âge, risquant de la blesser gravement, voir même de la tuer. J'ai donc prier cette dame de venir déposer plainte au poste de police, mais elle ne l'a pas fait... peut être par peur. Quelques heures plus tard dans la journée, n'ayant toujours pas eu son témoignage je suis repassée dans la même taverne pour voir si elle y était encore...
Qu'elle ne fut pas ma surprise d'entendre dame Gladoue se plaindre de s'être faite attaquée par ces mêmes personnes!
Dame Gladoue était très affaiblie, des équimoses un peu partout sur le corps et sans plus aucune ressources, elle était bien blème... Elle m'a aussi révélé que son compagnon, le sieur adalrik s'était fait racketté également. J'ai aussitôt pris sa plainte.
Je voudrais ajouté que les deux accusés étaient bien prétentieux, voir fiers de leur méfaits... Ce qui m'a profondément choqué.
Enfin, constituant le dossier, j'ai été interrompu par le compagnon de l'accusée ici présente, venu pour déposer une plainte contre les victimes, Gladoue et Adalrik, pour brigandage. Plainte que j'ai reçu et qui a été ajoutée au dossier.
Je dois avouer qu'à ce moment précis, je n'entendais plus grand chose à l'affaire ne sachant plus qui croire, mais la détresse de dame gladoue jouait en sa faveur...
Dans le doute, j'ai quand même transmis cette plainte à mes supérieurs, qui l'ont trouvé fort douteuse.
Le lendemain de cette journée tumultueuse, messire Adalrik est venu me prévenir que Messire Alcofybras et Dame Laurra semaient le trouble en taverne, chahutant dame Guiizmoo. Il m'a raconté en détail, leur faits et gestes et semblait bien désespéré face à leur conduite. Je l'ai alors un peu réconforter lui conseillant de se reposer et de laisser la justice s'en occuper.
C'est alors, que le compagnon de l'accusée a déboulé dans mon bureau,jouant une véritable pièce de théatre sous mes yeux, vociférant et accusant la victime de calomnie et de brigand.Exaspérée par ce comportement, j'ai donc hausser fortement le ton, pour le faire arrêter et aussi me faire respecter.
J'ai ensuite ajouté leurs témoignages au dossier constitué.
Voilà toute l'affaire, Messire le juge, Messire le prévôt et messire le procureur.
Einigriv, s'inclina respectueusement et retourna s'assoir.
* Pour rendre son jugement, Arnaut s�adressa simultanément le Sire Alcofybras et Dame Laurra, tous deux accusés des mêmes faits*
Sincèrement, il m�a rarement été donné de voir un tel cirque dans cette enceinte, et sachez que je n�apprécie pas du tout ce genre de spectacle. Il ne sert à rien de tenter d�atténuer votre crime d�une extrême lâcheté et de détourner l�attention de cette Cour derrière de telles fariboles. Même si ces allégations étaient véridiques, et cela reste plus qu�incertain, elles ne vous dédouaneraient en aucun cas de vos crimes, n�en constituant même pas une circonstance atténuante.
Indépendamment de ces différents éléments, que le Sire Alcofybras ait en plus le culot de me présenter des éléments visiblement maquillé tel que ce genre de document http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=331947brigandage.png, c�en est trop !!
Et quand je dis maquillé, je reste aimable, car cela laisse planer bien des doutes quand à la véracité de ce qui demeure lisible dans ce document. Je laisse le soin à la Prévôté et à la Procure d�engager une procédure pour faux s�ils l�estiment nécessaires.
Aux vues de tout cela, j�estime le réquisitoire de Dona Maharet bien trop clément
Attendu que les faits reprochés à l�accusée sont prouvés et avérés, et reconnus par elle concernant le brigandage dont a été victime Dame Myrddhin,
Attendu que le brigandage intègre la catégorie des délits dits particuliers,
Ce tribunal, en ce vingtième jour de février de l�an de Grâce MCDLVII, vous condamne à une peine de 6 jours d�emprisonnement.
Etant donné votre rang, la peine maximale aurait pu être de dix jours mais je vous laisse volontairement sortir en même temps que votre compagnon de sorte que, si l�envie vous prenait de reprendre la route sitôt votre liberté recouvrée, rien ne vous en empêche.
Le prévenu a été condamné à 6 jours de prison ferme