Votre Honneur,

En ce vingt-quatrième jour, du quatrième mois de l'an de grâce MCDLVII, nous, Crysania, Procureur du Rouergue, instruisons une affaire opposant Donà Thibali, Baronne de Landorre au Comté de Rouergue, sous le chef d'accusation De Haute-Trahison.


Est considéré comme crime de Haute Trahison, selon le très Ancien Coutumier Rouergat :

*Prenant en main le livre de loi, elle cita la loi d'une voix claire.*


6.3.1.2. De la haute trahison

La haute trahison est un crime qui consiste en une extrême déloyauté à l�égard des institutions du Royaume de France et du Comté du Rouergue. Il s�agit d�une infraction purement politique consistant à un manquement grave du Comte ou d�un membre du Conseil Comtal à ses devoirs naturels.

Elle recouvre toutes les incriminations de la trahison quand elles sont commises par le Comte, tout membre du Conseil Comtal ou toute personne au service du Rouergue et de ses institutions ainsi que l�aliénation, que ce soit en temps de guerre ou de paix, de toute ou partie du territoire comtal.


Est considéré comme crime de Trahison :


6.3.1.1. De la trahison

La trahison est un crime qui consiste en l�atteinte à la sûreté ou aux intérêts fondamentaux du Comté. L�acte de trahison peut consister en :

- Un acte de sabotage qui est une action délibérée consistant en l�obstruction ou en la destruction de données matérielles ou non, dans le but d�atteindre l�efficacité des institutions du Comté dans l�exercice de leurs missions.

- Un acte d�espionnage pour le compte d�une autre province
- La fourniture de fausses informations dans un but de désinformation et de déstabilisation du comté.

Cette liste n�est pas exhaustive et tout acte dont les caractéristiques seront identiques à ceux cités ci-dessus, pourra voir son auteur jugé devant le Conseil.


*Crysania fit une petite pause avant de continuer.*

Votre Honneur, les faits sont les suivants.
Sous l�ordre du Coms Ulrich74, la Baronne, Thibali de Landorre, alors Maître de Camp de l�Ost du Rouergue, se rendit en la Capitale Ruhténnoise afin d�y assurer la sécurité.

Or, le 6 avril de l�an de grâce 1457, son armée, « La Mandra », au lieu de défendre la Capitale, est l�outil d�une révolte menant à la prise du Castel de Rodez. Dirigeant son armée suivie ainsi d'onze autres personnes penant part à la révolte, renversant le conseil légitime.

Voici l'annonce faites après un premier jet de distribution de poste :

*******************************************************************************
Adissiatz

Que Messer Denys, Coms d'Annonay prend la tête du Comtat en la personne du nouveau Coms du Roèrgue.

Qu'Il a aussitôt procédé à la nomination des différents conseillers amenés à reprendre les affaires du Comtat. Qu�il en soit su que la reprise du château a pour unique but de redresser l�économie et la politique du Comtat qui a été quelques peu laisser à l�abandon. Nous vous invitons à écouter nostre Coms pour avoir plus amples informations.
Qu�ainsi :


* MesserEtienne est désigné Pòrtaparaula (porte-parole)
* Messer Erich est désigné Capitani (capitaine)
* Dòna Harpège est désignée Senescau (bailli) ;
* Dòna Frederine, est désignée Comissaria al Comèrci (CaC) de Roèrgue
* Messer Toni est désigné Escavin (Juge) de Roèrgue.
* Messer Velkan est désigné Comissari als minas (commissaire aux mines)
* Messer Sene est en attente d'attribution de Poste
* Messer Brann est désigné Procurador de Rouergue
* Messer Giliane est désigné Conestable (Connétable) de Rouergue
* Messer Lordmick, est désigné Probost de als manescaus (Prévôt des maréchaux)
* Dòna Thibali, est en attente d'attribution de Poste



Qu'il en soit su que Messer Awacks conserve son poste de Recteur, ainsi que Dòna Alazais pour son poste de Chambellan

Qu'aucun ne puisse enfreindre la page de notre concession, ou aller à son encontre par une audace téméraire.

Denys d�Annonay, Régent du Roèrgue, a signé
Etienne de Hédouville a écrit, et affiché.

Fa en Rodez,
Le Sixième jour du Quatrième mois de l'an 1457

*************************************************************************************************

Pour justifier la conjuration, il apparaît que l�excuse d�une mauvaise gestion comtale fut présentée à la Pairie pour obtenir le soutient de notre Roy. J�en veux pour preuve les paroles prononcées par l�envoyé du Conseil dit « félon » en place publique afin de justifier la révolte :
"La Pairie, et le Roy, sont déjà au courant, avant même la reprise, si ils avaient été contre, ils nous l'auraient déjà dis."

*La Procureur tendit au Juge, la retranscription qui avait été fait lors des faits. *
http://i89.servimg.com/u/f89/10/09/54/04/premie10.jpg


Après annonce de la Pairie, celle-ci affirme avoir bien reçu les documents mais infirme avoir soutenu la révolte.

*Elle se mit à lire la déclaration de la Pairie.*
*************************************************************************************************************
De la noble assemblée des Pairs du Royaume de France,

Au peuple de Rouergue et à son Coms légitime Ulrich74
Aux révoltés ayant pris possession du chateau de Rodez,
A tous présents et advenir,

Salut.

Par la présente, nous, pairs du Royaume de France, condamnons avec la plus grande fermeté la révolte menée par le Coms d'Annonay contre le chateau de Rouergue.

Nous déclarons avoir été informés par ledit Coms d'Annonay des accusations de mauvaise gestion portées contre le Coms Ulrich74 et son conseil et qu'attention y a été portée mais n'avoir en aucun cas donné soutien à ladite intention de révolte. Après enquête, il apparait que les accusations portées semblent pour la plupart infondées et que rien ne justifiait valablement la prise du chateau de Rodez.

Nous déplorons que les révoltés se soient arrogé le droit de faire parler les armes avant que de recevoir réponse de notre part les en dissuadant.

En ce sens jugeons ladite révolte illégitime et accordons toute légitimité au Coms Ulrich74 pour diriger le Rouergue et reprendre le chateau par les moyens qui seront nécessaires.

Faict à Paris ce 9ème d'avril 1457, pour servir et valoir ce que de droit,

Pour la pairie,

Sa Seigneurie Thibaud-Xavier de Ludgarès, duc de Lapalisse, Baron d'Arfeuilles et d'Herment, Seigneur de Commières et de Saint-Saturnin, Pair de France
Par interim du Primus inter pares

*******************************************************************************************************************

*Doucement en reposant la déclaration de la Pairie, elle fit une légère pause. Elle regarda le juge ensuite pour continuer.*

Nous sommes donc ici pour juger Donà Thibali pour avoir participer à la Prise illégitime du Château de Rouergue. Ayant démissionné de l'Ost Rouergat, elle doit donc être juger par la justice civil et non par la cours martiales.

Donà Thibali est donc appeler à la barre pour se défendre et à la possibilité d'appeler deux témoins à sa défense.
La Procure à la possibilité, elle aussi, d'appeler deux témoins à l'accusation.

*Crysania prit place sur le siège lui étant réservé, prête à écouté attentivement ce qui allait suivre.*

*Prenant place dans le box des accusés, Thibali remarqua qu�on ne demandait aucun serment à l�égard du tribunal ; elle décida donc de remédier elle-même à cette lacune.
Levant la main droite elle prononça : *

Je jure sur le livre des vertus, de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité

Mesdames et Messieurs du tribunal ,

Je tiens avant tout, comme mes camarades ici présents, à affirmer que j�assume totalement tous mes actes et prises de position ; et je renouvelle ma solidarité avec les 11 autres conjurés.

A présent je tiens à ouvrir ma défense avec une affirmation qui va sans doute me faire passer pour menteuse ; cependant j�engage ma parole à ce sujet.

Le premier instigateur du renversement du conseil, fut le capitaine de l�ost, Max12.
Il faut savoir que dès le début du mandat d�Ulrich comme comte, l�antagonisme fut total entre lui et Max ; à tel point que Messer Ulrich m�a demandé de retirer à Max les clés de l�ost, et voulait le traduire en procès pour haute trahison à cause d�indiscrétions sur ce qui se disait au conseil.

Suite à cela, Max m�a contactée, me proposant de nous révolter et renverser le conseil, en utilisant l�armée "la Mandra", que je commandais ; chose que j�ai d�abord refusée.

Puis, les choses se sont précisées, et j�ai commencé, avec une poignée de Rouergats, conscients du danger qui était à l�oeuvre en Rouergue, à envisager ce renversement du conseil comtal.

Je reviendrai un peu plus tard sur les évènements qui m�ont amenée à me révolter ; je veux d�abord achever avec le rôle de Messer Max12 dans cette affaire.

Oui, il fut le premier à parler de renverser le conseil ; mais finalement, lorsque l�action fut bien engagée, Max décida de ne pas y participer, tout en nous assurant de son soutien ; ce n�est que lorsqu�il a compris que la pairie ne nous soutiendrais pas, qu�il a retourné sa veste, et a décidé de se battre aux cotés d�Ulrich, malgré le mépris croissant entre les deux hommes.

Aujourd�hui, nous voyons en fin de compte ce qui est arrivé : Max est parvenu à ses fins, il est régent de Rouergue, a réussi à se débarrasser de feu Ulrich et de Songe, et à mettre en procès tous ceux qui ont osé mener l�action qu�il avait initiée.

Bien sûr je n�ai aucune preuve écrite de mes dires ; seulement des souvenirs très précis de conversations ; mais ma parole devrait peser au moins autant que la sienne.

Maintenant je veux évoquer mes motivations, à savoir les évènements qui m�ont poussée à participer à ce renversement du conseil.

- D'abord, à mes remarques sur les attroupements de brigands en Rouergue et leur va-et-vient, et mes informations d'une attaque possible envers le Bourbonnais-Auvergne, le comte Ulrich a ordonné à l'ost et à moi, de ne rien faire, tant que ceux-ci ne commettaient aucun délit en nos terres, et que finalement les voisins s'arrangent avec eux. Nous avons donc su que quelque temps plus tard, 4 villes du BA furent attaquées simultanément par ces individus.

- Des plaintes me parvenaient de nombreux Rouergats, autant d'artisans, de maires, de conseillers et de paysans, me faisant ainsi prendre conscience de certaines malversations et de nombreux problèmes de communications avec la CAC du Rouergue.

- Lors d'un problème avec la mairie de Villefranche, il nous fut demandé de reprendre la mairie. Tout fut planifié avec la collaboration du Lieutenant Godelaine, mais le Comte Ulrich décida de changements au dernier moment. Ceci eut pour résultat de placer le lieutenant Godelaine à la tête de la mairie. Malgré de nombreuses demandes par la suite, rien ne fut fait pour changer cet état de choses, rendant ainsi l'armée de Villefranche immobilisée et limitée dans ses actions.

- Des décisions douteuses furent prises et contredites le lendemain de la part du capitaine et du comte, rendant ainsi autant l'état-major que l'ost fragiles. Des marchés engorgés de certaines denrées. Le comte Ulrich m�avisa de sa décision de ne plus s'impliquer au conseil... le qualifiant de "conseil de merde", refusant ainsi toute communication avec l'ost.

- Le prévost Princevaillant a décidé pour sa part de couper les efforts mis jusque là dans la coopération ost-prévoté, refusant de mettre les pieds dans la salle de liaison au fortin de l'ost et demandant à la maréchaussée de faire de même. J�ai appris par le comte lui-même quelque temps plus tard , qu'un autre lieu avait été mis en place au castel mais personne, pas même le capitaine ne m'avait informé de ceci. Coupant ainsi toute communication et coopération. La sécurité du Rouergue était de plus en plus mise en péril, et en mon âme et conscience je ne pouvais me résigner a n'être qu'un observateur de ce désastre annoncé.

J�ai donc accepté de prendre part au renversement du comte Ulrich et de son conseil ; la suite est connue de tous.



En ce qui concerne l'acte d'accusation : je reprend les mots de Messer Toni_montana

///Haute trahison?
La haute trahison est un crime qui consiste en une extrême déloyauté à l�égard des institutions du Royaume de France et du Comté du Rouergue. Il s�agit d�une infraction purement politique consistant à un manquement grave du Comte ou d�un membre du Conseil Comtal à ses devoirs naturels.

Ne s'agissant pas d'une infraction politique puisque n'étant pas conseiller cette accusation ne tient pas.

Trahison?
6.3.1.1. De la trahison

La trahison est un crime qui consiste en l� atteinte à la sûreté ou aux intérêts fondamentaux du Comté. L�acte de trahison peut consister en :

- Un acte de sabotage qui est une action délibérée consistant en l�obstruction ou en la destruction de données matérielles ou non, dans le but d�atteindre l�efficacité des institutions du Comté dans l�exercice de leurs missions.

- Un acte d�espionnage pour le compte d�une autre province
- La fourniture de fausses informations dans un but de désinformation et de déstabilisation du comté.

Cette liste n�est pas exhaustive et tout acte dont les caractéristiques seront identiques à ceux cités ci-dessus, pourra voir son auteur jugé devant le Conseil.


Aucun acte de sabotage n'a été déclaré à notre encontre et ceci pour la bonne et simple raison qu'il n'y en a eu aucun.
Aucun acte d'espionnage n'est porté en grief contre nous car il n'y en a pas.

Fourniture de fausses informations? personne n'a nié nos informations, des témoins viables tels que des comtes , ducs ou fonctionnaires ont fournit l'ensemble des preuves.\

Pour terminer, je tiens à faire remarquer que si j�avais voulu m�enfuir de Rouergue, ou garder le pouvoir avec les autres conjurés, j�aurais largement eu la possibilité de le faire ; c�est donc de mon plein gré que je suis présente ce jour au tribunal. J'ai tenu parole malgré que le conseil régnant ai fait fi de toutes les ententes avec Ulrich74 .

J'invite maintenant le régent Max12 à la barre des témoins, afin qu'il s'explique sur son rôle primordial dans cette rebellion.

*Après avoir entendu Thibali et Max, Crysania se leva à son tour pour rendre son réquisitoire.*

Je vais commencer par la fin de la plaidoirie de l'accuser. Tout comme je l'ai dis dans mon réquisitoire pour Messire Toni,

6.3.1.1. De la trahison

[...] Cette liste n�est pas exhaustive et tout acte dont les caractéristiques seront identiques à ceux cités ci-dessus, pourra voir son auteur jugé devant le Conseil. [...]

Donc la liste n'est pas exhaustive. Donc nous pouvons y inclure la prise de Château sans problème. De plus, dans cette liste, on peut voir le point commun en chacun, celui de ''déstabilisé le Comté''.

La prise de Château, en plus d'avoir anéantie le travaille déjà commencer de plusieurs au sein du Conseil, a provoqué la colère des habitants, l'arrêt de travaille de la maréchaussée qui n'a pas été demander par le Prévôt, mais bien exprimé par chacun des membres. L'arrêt de plusieurs érudit à ne plus fournir de PE ect...



6.3.1.2. De la haute trahison

[....] Elle recouvre toutes les incriminations de la trahison quand elles sont commises par le Comte, tout membre du Conseil Comtal ou toute personne au service du Rouergue et de ses institutions [...]


Au moment des faits, vous étiez bien une personne au service du Rouergue non ? Dans une institution importante du Rouergue, n'est ce pas ?
Vous faisiez parti de l'Ost Rouergat en tant que Maître de Camp. À la prise du Château, vous étiez encore Maître de Camp. Donc la Haute Trahison est applicable..



* La procureur regarda un instant ces notes avant de poursuivre. *

Dans ce que vous dites a propos de Messire Max12, si je regarde le document que Messire Toni a fournis au Juge.

Crysania prit le document en main, et en le regardant, elle continua.

Il ne semble pas insister tellement sur cette de la prise de Château. Il semble plutôt indécis.
Je ne banalise en rien ces pensées, le fait de prendre des renseignements et de tâter le poux de ceux qui pourraient être intéressés. Mais il n'a pas tordu le bras de personne. Mais vous semblez presque dire le contraire. Malgré qu'il dise, n'avoir été au courant de cette révolte. Enfin je parle du projet fini.
Il y a autre chose à rajouter ?

Sinon vous dites :
''[...]j'ai commencé, avec une poignée de Rouergats, conscients du danger qui était à l'�uvre en Rouergue,[...]''

Vous parlez de quel danger qui se mettait en �uvre ?

Vous parlez aussi que le Comte Ulrich n'a rien fait pour le passage des brigands sur nos terres. Quel aurait été la meilleure solution, sachant qu'une simple fermeture n'empêche en rien le passage en douce des brigands. Qu'Ulrich semblait vraiment vouloir évité les bain de sang, j'en fais référence au ''accords'' passés avec les douze félons.

À votre connaissance, a t-il eu d'autre mesure prise comme par exemple prévenir le BA du danger pour eux par Ulrich, le Capitaine Max ? À moins que vous l'ayez fait vous même ?

Ensuite, dans la reprise de la Mairie de VilleFranche, par l'armée de Dame Godelaine, les changements apporté par Ulrich, ont t-il mit le Rouergue en réel danger par l'immobilité de cette armée à Villefranche ?

Dame Songe malgré sa maladresse, comme vous avez pu le remarquer quand vous avez sièger au conseil, avait réussi, sans aucun doute l'aide d'Ulrich, a améliorer un peu la relation avec les maires et tenté d'écouler les surplus le plus possible sans mettre les mairies en perte, mais sans que le Comté soit a perte aussi. En aucun cas, elle a rendu les caisses du comté dans un état désastreuses.

À oui, une dernière question. Vous dites :

''Des décisions douteuses furent prises et contredites le lendemain de la part du capitaine et du comte... ''

Un peu en savoir plus sur ces décisions ?

Enfin, dans toutes vos raisons de prendre le Château, il n'y avait vraiment aucune autre solution, aucune autre man�uvre qui aurait pu être appliquer à la place ?

Dans tous les révoltés, je n'ai vu aucun venir en place public demander des comptes au Conseil.

* Crysania se tourna vers le Juge. *

Je voudrais rajouter avant de terminer, qu'on m'a fait savoir que Dame Godelaine devrait témoigner dans ce procès, donc que votre honneur sache qu'elle sera appeler à témoigner.

Votre Honneur,

Ce que je constate de la première plaidoirie, c'est
- Que le Rouergue n'a subit aucun soucis malgré les décisions de Messire Ulrich.
- Que Max fini par avouer, avoir parlé de prendre le château une seule fois, sous le coup de la colère, mais que l'idée est resté sans suite de son coté.
- Que dame Songe malgré les débuts difficile, tentait d'améliorer ses relations avec les maires pour ainsi écouler les surplus.
- Et sur le tout, la pairie, même averti, n'avait donner aucun soutient et autorisation pour cette révolte.
- Que jusqu'à présent, rien ne justifie, avant la prise du Château, la prise en elle même.
- Et pour finir, que Dame Thibali a jouer un rôle important dans cette prise de Château avec son Armée la '' Mandra'' qui était destiné à la sécurité du Rouergue.


La Procure demande un bannissement maximal avec une amende de 500 écus.

A écouter la procure, on peut se demander de qui est-ce le procès ici.
De Donà SONGE, dont la procure tente de justifier l�action, allant jusqu�à affirmer qu�elle a amélioré les relations avec les maires alors que justement toute discussion publique en gargote a été arrêtée plus de quatre jours avant la prise du château ?
Procès de messire ULRICH ? La procure prétend que le Rouergue n�a subi aucun souci du fait de son action. Ce doit être une nouvelle méthode, consistant à affirmer avec force ce que l�on veut être la réalité�. Malheureusement, cela ne suffit pas d�occulter les faits.
Madame le Juge, la procure n�arrive pas à différencier le contenu du coffre du château et la richesse des habitants du Rouergue. Ce n�est pas si compliqué pourtant : le comté achète et vend aux villes, quand il arrête de le faire ou baisse les prix d�achats, que se passe-t-il ? La situation des villes et de ses habitants s�améliore-t-elle ? C�est sans doute pour cela qu�ils ont vendu leurs champs et se sont jetés sur les routes ? La procure sait-elle au moins combien de Rouergats sont ainsi partis au bout de quelques semaines d�activité du comte Ulrich ? Et la preuve la plus éclatante de l�efficacité de l�action du CAC et du bailli de messire Ulrich sur le bien du Rouergue, n�est-ce pas que le bailli n�a pas fait partie du nouveau conseil, et que l�ex-CAC en a démissionné au bout de quelques jours ?

Ou encore procès de "Max" ? Mais j�y reviendrai plus tard.

Revenons si vous le voulez bien sur l�accusation d�avoir tenté de déstabiliser le comté. La prise du château ne pourrait avoir anéanti le travail effectué par l�ancien conseil que si travail il y avait eu. Ce qui n�a pas été le cas, c�est indéniable. Que certains érudits choisissent de ne pas fournir de PE n�a à aucun moment été pénalisant pour le comté, le Rouergue comporte, heureusement, suffisamment d�érudits, et donc n'a jamais souffert de manque de PE .

Si telle avait été mon intention de déstabiliser le comté, Madame le Juge, aurais-je, une fois la prise de château invalidée par la pairie, continué à gérer le comté avec mes camarades ? Pendant 17 jours, mon armée a reculé pour permettre au conseil de messire Ulrich de reprendre le château, pendant 17 jours le comté a été géré, la sécurité assurée, les soldats payés. Est-ce là action déstabilisatrice ? Il aurait été facile de vider les bureaux, de partir et de laisser le comte légitime se débrouiller ne croyez vous pas ? L�avons-nous fait ? Qu�avions-nous à retirer personnellement de ce gardiennage interminable ?

Notons que personnellement j�étais en contact tous les jours avec le comte Ulrich et le capitaine Max12. Que j�ai fait des demandes, j�ai donné des informations, obéi aux ordres du capitaine.
Celui-ci a finalement avoué en partie avoir songé une fois à se révolter. Avouant ainsi avoir menti lors de son premier témoignage. Mais en réalité, il m�a lui-même relancé à plusieurs reprises à ce sujet, pas qu�une fois

N�oublions pas dans cette affaire que le capitaine Max12 était mon supérieur direct à l�ost.

Et puisque vous me demandez d�en savoir davantage sur les "décisions douteuses prises et contredites le lendemain de la part du capitaine et du comte", voici une "liste non exhaustive" de ces décisions, que je me permet de porter à votre connaissance :

Personnellement j�ai reçu l�ordre du capitaine de me déplacer à Rodez. Et notez la réponse du lieutenant Godelaine qui mentionne ne pouvoir bouger, étant donné qu�elle était maire ET chef d�armée ce qui la rendait ainsi immobile. Il faut noter la présence de nombreux brigands à ce moment là autant à Villefranche qu�à Cahors. Et les nombreuses révoltes en BA qui ramenaient tous ces malfaisants vers les routes du Rouergue.
*elle prit un document et le tendit a la procure*

http://img294.imageshack.us/img294/8435/screenost1.jpg

Quand au moyen pour éviter le pillage du BA : à ma connaissance aucune communication ni du capitaine ni du comte n�a été faite envers nos voisins. De plus la disponibilité de l�armée la Mandra alors, aurait été un moyen dissuasif du passage des brigands par sa seule présence sur le n�ud Rodez-Aurillac. Et ce, sans dépenses supplémentaires et sans écoulement de sang. Au pire auraient-ils eu à retraiter pour contourner via la Guyenne et le PA. Non, pendant ce temps la Mandra était cantonné à Espalion sans pourtant avoir de raison d�y être autre que de veiller.
Alors dites moi� veiller a Espalion ou veiller sur le n�ud ? Quelle différence ? Au moins le passage aurait été bloqué.

Maintenant à votre question
"Un peu en savoir plus sur ces décisions ?" et au sujet du Capitaine Max12 :
Vous connaissez aussi bien que moi les faits suivants :
-Le comte qui retire les accès au capitaine un jour pour les lui rendre le lendemain.
-Un jour le capitaine met l�ost en alerte verte mais demande aux hommes de défendre, ne donnant ses ordres que tard en soirée.
-A un autre moment l�ost est en alerte rouge mais malgré les nombreux mouvements de brigands, les rackets sur nos routes et la présence de malandrins en plusieurs de nos villes, il donne l�ordre de travailler.
-Il a omis d�avertir le Maistre de camp qu�elle était attendue dans une salle de la prévôté, suite à une décision du Prévost de ne plus aller dorénavant à la salle de liaison Ost-prévôté.
-Il ne transmettait pas les informations de l�ost au conseil, ni ne transmettait les avis et directives du comte et du conseil a l�État-major.
-Il a nommé unilatéralement, lieutenant de la caserne de Millau, messire Eliox, dès son arrivée au bureau de recrutement , malgré les dossiers judiciaires de celui-ci et sans avis ni du MDC ni de l�EM. Allant ainsi en totale contradiction avec le codex militaire.

Il me semble avoir fait le tour des inepties du capitaine et du coms à l�ost, mais le sujet est tellement dense, que vous me pardonnerez si j'en ai oublié quelques bribes.

Et maintenant : suite au témoignage du sergent Godelaine :
Elle y accuse Messire Etienne, il se permet donc une réponse;
Dòna. Je ne puis que m�insurger lorsque vous sortez devant la justice de telles bêtises, n�oubliez pas votre serment.
C�est ici de la diffamation, j�ai toujours dis que ça devait être Pandorine la maire, et cela dès que vous nous avez annoncé votre charisme, celui d�Ibalam, et celui de Pandorine. Sachant que le votre est de 255, celui de Pandorine aussi, tandis que vous annonciez celui d�Ibalam a 197. Vous aviez répondu, si ma mémoire est aussi bonne que la votre "alors pas d�hésitation, c�est Pandorine". J�ai tout de suite confirmé vos dires. Mais le choix de mettre Ibalam a été fait par Ulrich seulement.
Certes, j�ai conseillé Messer Ulrich, mais je lui ai conseillé de mettre Pandorine.
Vous ne vous souvenez certainement pas lorsque vous m�avez transmis vos discussions avec celui-ci, où vous vous plaigniez de votre sort. Je vous avais répondu : "C�est normal ; il ne m�a pas écouté".

J'en tire conclusion : Godelaine ment. Je ne sais pas par qui elle est manipulée, ni quels sont ses intérêts dans cette histoire ; mais le fait est indéniable, et cela, malgré qu�elle ait osé jurer sur le livre des vertus.

Je veux aussi mentionner de nouveau à la cour, que les douze ont déposé les armes dès la déclaration de la pairie, collaboré avec le conseil légitime et même suivi les consignes du Comte Ulrich.
Que nous avons laissé un prestige à près de 4.4, des mines en bon état et remplies, et payé les dûs aux maréchaux et soldats, et cela sans que les impôts des mairies n�aient été versés.
Que nous avons assuré la sécurité des villes et du comté jusqu'à la fin. Tout cela malgré les appels au boycott des mines et la démission des maréchaux.
Alors qu�aujourd�hui les mines sont peu remplies et le prestige à 2.5 .


Maintenant revenons à la demande de sanction de la procure :

Article 6.2.2.3. : Du Bannissement. Le bannissement du comté, peut être prononcé pour une période ne pouvant pas dépasser 3 mois, par le juge à l'encontre de toute personne récidiviste condamnée à l'emprisonnement.

Je n�ai jamais été en procès ni ici ni ailleurs, pas plus que je n�ai jamais commis quelques délits que ce soit. Alors comment justifier la récidive tel que mentionnée dans l�ancien coutumier ?


Et pour terminer :

Attendu que les accords avec feu Coms Ulrich et ex-juge Arnautpendragon ont été bafoués,
Attendu que la procure n'a produit aucun élément étayant un acte d'accusation construit,
Attendu que le Régent Max12 n'a point été inquiété alors qu'il se trouve être l'un des acteurs principal de cette action
Attendu que la Procureur n�a en aucun cas prouvé que nous ayons agi contre les intérêts du Rouergue


Nous demandons que justice soit faite .
Nous demandons la relaxe pour non lieu,

Je vous remercie !

....

* Le régent se rendit à la barre afin de témoigner contre Thibali*

- Membres de la cours c'est encore moi décidément, je vais être clair.

J'ai parler une fois de révolte sous le coup de l'énervement suite aux retraits de mes accès de l'Ost et du Conseil Comtal par Ulrich cela peut se comprendre ne vous semble t'il pas ? L'énervement peut pousser des hommes à bout.

Les félons se sont passés le mot apparemment pour tenter de me déstabiliser mais ne je ne céderais pas, je n'ai en aucun cas soutenu cette révolte si j'avais était au courant j'en n'aurais informé le conseil Comtal immédiatement. Peut être que l'ancien conseil à fait des erreurs mais qui n'en fait jamais ? Des solutions auraient pu êtres proposées au lieu de prendre se castel et de trahir le peuple du Rouergue qui avait placés sa confiance dans ses nobles dans ses fonctionnaires comtaux et dans ses militaires gradés.

On ne peut prendre le castel impunément même si ces personnes sont des nobles. Je n'ai rien à ajouter.

*Max se rassit*

Prenant place devant le juge et le procureur,Godelaine,levant la main sur le livre des vertues ,proclame; Je jure sur le livre des vertus, de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité

Mesdames et Messieurs du tribunal ,

je me presente, dame Godelaine ,lieutenant de la garnison de Villefranche et ambassadrice en Bourbonnais Auvergne

Je suis ici pour apporter mon point de vue sur cette affaire,dame Thibali dit que l'instigateur de la revolte etait le capitaine Max12,pourtant, je me souviens parfaitement que quelques jours apres l'election d'Ulrich à la tete du comté,avoir eu vent du fait que Toni-Montana n'allait pas se laisser faire.Mais ,je n'ai aps pu en savoir plus sur ses intentions

Tout comme dame Thibali, je n'ai aucune preuve de ce que j'avance, juste une bonne mémoire...

Elle declare ensuite que le coms n'as rien fait pour eviter le passage des brigands se rendant en BA. Si quelqu'un devrait nous en vouloir de cet etat de fait, ce serait le BA ,pourtant dans cette histoire,le duc Lanfeust nous a toujours assuré de son soutien et par l'intermediaire de l'ambassade a plusieurs fois proposé l'aide de son armée

J'en viens à la prise de la mairie
Le coms m'a effectivement demandé de prendre la mairie,et avait pour cela demandé à dame Ibalahm de me rejoindre,m'assurant que ce serait elle qui serait maire de VF,il etait en cela conseillé par messire E-Scout, senechal de l'ost
je me pose donc la question, à savoir,qui a voulut bloquer mon armée

Durant les quelques jours passés à la mairie, dame Songe a vidé le marché de VF de son surplus,de cela beaucoup pourront en temoigner
je ne comprends donc pas les reproches fait à dame Songe.


Ayant terminé,Godelaine salue la tribune et retourne à sa place

*la jeune femme avait assisté à tous les procès sans un mot, aussi, une fois que la dernière plaidoirie fut faite, elle s�absenta un moment pour délibérer.

Maharet entra dans la salle.

Elle regarda les accusés présent, pensant aux absents qui avaient fuit� Lâche, fût le seul mot qui lui vint à l�esprit pour les qualifier�*

Très bien, pour commencer et étant donné que les cas jugés ici ne sont en rien séparés, je vais donc faire un laïus vous regroupant tous.

*Elle se racla la gorge*

Comme nous avons pu le voir dans ces différents procès, bien des choses dites, bien des ranc�urs dissimulées, et des accusés pétris de bonnes intentions, et ne voulant que le bien du Rouergue� Oui et c�est cela que chacun d�entre vous a oublié�le Rouergue�ce Comté pour lequel vous avez chacun dit vous « battre »�pourtant à part de vous en servir comme étendard à votre propre suffisance rien d�autre n�y a été démontré. Oh vous pouvez parler des dissensions au sein du conseil, de l�économie, du peuple qui a grondé, de l�insécurité, des « on dit » qui arrange�toutes ces choses qui, vous tenez à c�ur si je puis m�exprimer ainsi �et pourtant si on y réfléchit�c�est aussi tout cela que vous avez provoquez�Alors vous entrez dans ce tribunal, vous jurez sur le livre des vertus sans aucune honte, en vainqueur comme si ces procès n�avaient rien de sérieux�MAIS, je dis bien mais, ces procès le sont ! Ici, vous n�êtes pas sur une scène publique où l�on joue une farce, parce que vous assumez alors on va vous relaxer ? Parce que vous n�avez pas fui en Irlande avec vos compères la justice va fermer les yeux ? Et les Rouergats auxquels vous avez enlevés la parole, ceux-là même que vous vouliez sauver d�eux-mêmes et qui vous ont conspués�qu�en faites-vous ? Qu�en faisons-nous ? Nous allons faire l�impasse et faire comme si jamais vous n�aviez déstabilisé le Comté ? Comme si c�était le conseil élu qui avait tout détruit et vous laissé libre sans aucune sanction ? Croyez-vous que cela soit possible ?

*elle laisse glisser ses doigts sur chacun des dossiers*

Nous allons revenir également sur le bannissement qui, tel que le prévoit notre très ancien coutumier, ne peut être appliqué qu�en cas de récidive. Cependant, et heureusement, la loi n�est pas qu�une question de coutumier incomplet� Alors que reste t il ?

Des convictions, et des faits.

Les faits sont simples : en entrant dans une armée qui avait pour but de prendre le Castel, vous avez de votre plein gré, participé à la prise de ce dernier, flouant ainsi le peuple qui avait élu des gens. Personnes perfectible, comme nous tous, avec leurs qualités et leurs défauts.

*soupire*

Soit, vous avez tous agi selon vos termes « Pour le bien du Rouergue, en ne cherchant nulle gloire ou contre partie ». Je puis vous assurer que cela� tout le monde l�a bien compris�

Donc je reprends�douze personnes censément représenter la majorité silencieuse� a fait une demande officielle auprès des instances appropriées, la Pairie. Jusque là�rien de plus louable pour vous�mais encore un�MAIS et il est de taille, vous n�avez même pas attendu son aval� A partir de ce moment là, vous n�étiez plus les représentants de la majorité silencieuse mais des brigands� VOUS avez de par vos actes déstabilisés un comté qui commençait à s�équilibrer� VOUS n�avez agis que vous-même et personne d�autre, VOTRE suffisance. Et pour preuve, il aurait fallu attendre de voir que la Pairie valide votre « coup d�Etat » et vous auriez fait gagner un temps précieux au Rouergue et à ses habitants.

* La plupart devait s�être endormi mais Madame le juge n�avait pas fini.*

Vous réclamez, pour la plupart, l�acquittement pur et simple. Vous l�accorder serait vous légitimer, et ça, ni les Pairs, ni le peuple du Rouergue ne le comprendraient.

Vous avez aussi amené des « bribes de mémoire » concernant la présence à vos cotés de l�actuel Régent Messer Max12, et le courrier qui vient d�être retrouvé, et signé de la main d�Ulrich74, Vème Comte du Rouergue, celui là même que vous avez renversé et qui abonde dans ce sens. Evidement, une copie sera envoyée aux instances compétentes


On vous a tous entendu parler de la loi sur la Trahison et la Haute trahison� Je vous rappellerai aussi ce qu�on nomme « le silence de la loi ».

Le silence de la loi est un principe universel, qui permet à un juge de punir une incrimination qui n�existe pas dans les écrits locaux de par le trouble qu�il a créé. Et justement, nous sommes justement dans ce cas présentement, pourquoi ? Parce qu�à l�époque de l�écriture, le château n�était encore qu�un amas de pierre et donc aucune loi ne prévoyait ce cas-ci�normal�qui essaierait de prendre d�assaut des pierres brutes ?

Il n�empêche, que la prise de ce dernier, a causé de sérieux troubles dans le Comté, et ne peut donc resté impuni.

Il va donc de la conscience du Juge, de décider quelle peine est appropriée à ce trouble. Trouble grave, s�il en est un.

Il va de soit que, suite à cela, le Coutumier devra être amendé. Mais il n�en demeure pas pour autant que moi, Juge, je peux décider de sanctions pour ce trouble grave, si je le juge utile.

Il va de soit que, vu que les textes ne prévoyaient pas l�infraction, ils ne pouvaient prévoir de peine. Et il sera donc normal que des peines nouvelles apparaissent, ou contredisent même en certains points le coutumier actuel

Et force est de constater, que là, ce fût le cas.
Donc, si notre ancien Coutumier, et je n�oublierai pas de rappeler ici que deux des accusés devaient travailler à sa réfection, mais ont préféré se concentrer sur cette « prise de pouvoir »

Et pour finir, si notre ancien Coutumier ne parle point de la prise de château par des individus, il n�empêche qu�il y a eu trouble suite à cela. Et de cela nous en avons tous été témoin.

Par conséquent, il y aura sanction et peine.
Peine individuelle pour faute collective car, on ne peut donner une sanction égale à motif et implication différente.

*Maharet but un verre d�eau avant de reprendre et d�énoncer son verdict.*


Donà Thibali, levez-vous afin d�entendre votre sentence.
Nous, Maharet de Sombre maux, juge du Rouergue en ce VIIème jour du Vème mois l�an de Grâce MCDLVII, vous déclarons coupable de haute trahison.

Les recommandations de Donà le procureur sont le bannissement de nos terres et 500 écus d�amendes� Parce que sans vous aux commandes de l�armée, il n�y aura pas eu de déstabilisation du Comté�je vous condamne aux travaux forcés (mine) pour une durée de VII jours et à III mois d�exil (bannissement) hors de nos terres�

Donà�que rajouter de plus que ce que j�ai déjà dit�rien�

*Elle tendit le dossier au greffe*