Procès ayant opposé Raider89 au Comté de Rouergue
Raider89 était accusé de T.O.P..
Nom du procureur : Crysania
Nom du juge : Maharet
Date du verdict : 02/07/1456
Lieu concerné par l'affaire : Sur les chemins
l'homme présenté devant vous est accusé de brigandage. les victimes , deux femmes auront réchappé de la mort de justesse.
comble de l'infamie, l'une des deux femmes est enceinte!
(preuves: http://img291.imageshack.us/img291/4089/screenmimiraketth7.png
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je laisse la parole a la défense
*Raider89 fut surpris de recevoir une convocation au tribunal dans le duché de Rouergue. Il en se souvenait pas d’avoir commis un délit dans ce duché la. Mais malgré cela, c’est de son devoir d’aller se défendre, et sa curiosité le poussait à aller découvrir de ce qu’il était accusé. Arrivé à la cour, il prit place et écouta l’acte d’accusation prononcé par le procureur. Il remarqua la présence de 2 femmes, dont l’une n’était pas une inconnue pour lui. L’une après l’autre prirent place à la barre pour témoigner contre lui, l’accusant de les avoir brigander entre Albi et Ville- Franche. Raider89 fut a nouveau surpris de voir que cette affaire est entrain d’être traitée en Rouergue. Son tour arriva, il monta a la barre pour commencer sa plaidoirie.*
Monsieur le Juge, je voudrais commencer par exprimer ma stupéfaction de voir que j’ai été mis en procès. Ai-je commis un crime en Rouergue ? Ai-je commis un acte de trouble à l’ordre publique a l’encontre de ce magnifique duché ? Ai-je commis un acte de trahison, d’escroquerie, ou d’esclavagisme à l’ encontre de ce duché ? La réponse est non. Nous venons d’écouter les 2 femmes qui prétendent être des victimes et qui m’accusent d’un acte de brigandage a leur encontre. Je comprends bien le fait qu’elle porte plainte. Mais je voudrais porter votre attention sur une citation que je vais reprendre du long et triste discours de la Dame Miranda 29.
« Nous voyagions tranquillement dans un coche,
en provenance directement d'Albi ou plus largement, en provenance d'Eauze dans le compté d'Armagnac.
Nous nous rendions à Villefranche de Rouergue pour, au bout de ce long voyage arriver en Berry. »
Elle dit clairement qu’elle venait de quitter Albi en compagnie de la Dame Ezhelkiel, et qu’elles ont été racketté par ma personne. Supposons que je suis vraiment coupable, et qu’elle voudrait que je sois jugé. Ou devrais je avoir affaire a la justice, en Rouergue ou a Toulouse ? J’ai la réponse à cette question aussi Monsieur le Juge, c’est à Toulouse. Cette affaire ne regarde en aucun cas le duché de Rouergue, et je suis fortement surpris de voir que Monsieur le procureur, a qui je porte beaucoup de respect malgré le fait qu’on ne se connaît pas, n’a pas vérifié si cette affaire devrait être traité ici même. Imaginez qu’a chaque fois qu’une victime se fasse agresser dans un duché voisin, elle vient porter plainte en Rouergue et l’affaire est lancée, vous n’en terminerez jamais.
*Il reprit son souffle puis rajouta.*
D’une autre part, les lois dans ce duché ne correspondent pas aux lois dans les duchés voisins, ce qui veut dire que le verdict que vous prononcerez ne sera pas juste quoi qu’il en soit. Je conseille les 2 dames présentes ici d’aller porter plainte à Toulouse, et je rappelle qu’aucun traité de coopération judicaire n’existe entre la Toulouse et le Rouergue. Ainsi, je demande ma relaxe parce que premièrement, je n’ai enfreint la loi en Rouergue, et deuxièmement, cette affaire ne concerne pas ce duché. Merci de m’avoir écouté.
*Raider89 repris sa place, en attendant la réaction du procureur face a sa plaidoirie.*
*Le procès avait été suspendu un moment, le temps que le nouveau procureur arrive et prennent connaissance du dossier. Tout un dossier, elle avait du faire une recherche avant de se rendre au Tribunal, mais rien de bien compliquer. Tout le monde l’attendait. Qu’on puisse enfin fermé ce procès. Crysania se présenta devant le juge en déposant un dossier sur le rebord de la barre*
Votre honneur, veuillez me pardonnez pour cette attente.
*La rouquine se retourna de suite vers l’accusé*
Je vais faire cour mais claire. Qu’il est ou pas un accord messire, vous vous êtes permis malgré tout de volé sans scrupule deux femmes sans défense. Vous vous pensiez en sécurité en venant au Rouergue, échappant de ce fait à un procès à Toulouse ? Belle Ruse Messire, mais pas assez.
*Crysania retourna devant la barre, ouvrant son dossier, elle sortit une carte qu’elle alla déposer devant le Juge en la dépliant. Pointant du doigt sur la carte ce qu’elle allait expliquer en même temps.*
Voyez vous monsieur le juge, ici c’est Albi… là, le nœud qui suit. On peut très bien voir qu’entre Albi et le nœud, la frontière qui les sépare.
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*Après l’avoir d’abord montrer au Juge, en demandant la permission, elle reprit la carte et le montra à l’accusé. *
Comme vous pouvez vous-même le constater Messire Raider quatre-vingt-neuvième du nom, ces deux dames, ont déposées leur plainte dans le bon comté. Aucune injustice, si ce n’est sur les deux femmes que vous avez volées.
*Se retourne vers le Juge.*
Votre honneur, je vous demande, même s’il avoue son crime, une peine exemplaire. Aucune clémence au vu de la ruse qu’il a bien essayer de tenter devant vous, devant nous tous.
Il ne faut pas oublier qu’il ne s’en est pas prit qu’à une femme, mais deux femmes en même temps, donc une que le ventre parle ! Ce qu’on peut considérer comme trois personnes.
C’est inacceptable votre honneur !
Je demande donc deux jours de prison et une amande d’au moins 100 écus. Vu ce qu’il a volé, il a les moyens de payer.
*Elle avait terminée, se taisant sur ces derniers mots, elle prit son dossier et alla s’asseoir sur sa chaise. *
Raider se leva en souriant apres avoir ecoute le procureur. Il s'approcha du juge tenant un papier en main. il le donna au juge et s'expliqua:
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Voici son témoignage :
*Miranda arriva à la barre, elle était vêtue de noir,signe d'un deuil que le temps n'avait pas encore effacé.
Une large ceinture gris foncé était enserrée autour de son ventre, enflé par 8 mois de grossesse.
Elle semblait fatiguée mais prête à en finir avec cette histoire.
La jeune femme s'adressa au juge, avec un air déterminé.*
"Votre grandeur, pour accuser cet homme je veux vous conter les faits dans les grandes lignes. Peut être que Dame Ezhelkiel pourra compléter,
mais... tout s'est passé si vite...
Nous voyagions tranquillement dans un coche,
en provenance directement d'Albi ou plus largement, en provenance d'Eauze dans le compté d'Armagnac.
Nous nous rendions à Villefranche de Rouergue pour, au bout de ce long voyage arriver en Berry.
C'est alors qu'un drôle de bruit nous est parvenu,
mais avant que nous comprenions, cet effroyable personnage nous avait déjà fais subir un énorme coup sur la tête.
Inconscientes, nous nous sommes réveillées au petit matin dans une auberge, c'est un homme qui allant au bois, nous a découvert.
Grâce à lui mon enfant est sauvé je n'ose imaginer ce qui aurait pu se passer si je n'avais pas eu des soins rapidement.
Ce n'est pas tant le coté matériel qui me fait peur, en cette affaire, c'est surtout son coté moral.
S'en prendre à deux jeunes femmes sans défense est d'une lâcheté incroyable, d'autant plus lorsque dans mon état, notre état de fatigue ne nous permet de nous défendre.
J'ai perdu beaucoup, je ne saurais vous dire combien d'écus, mais probablement plus de 200.
Au niveau matériel j'avais une chemise pour homme et deux paires de chausses que je comptais envoyer à mes amis en Berry, ou vendre sur la route si jamais je considérait ma bourse un peu trop mince.
Je n'ai plus le choix à présent. Depuis cette attaque je dois travailler...
avec les risques et les douleurs que cela comporte.
Merci, pour votre attention."
*Elle se retira, doucement, après y avoir été invitée.
Elle avait en ce récit exprimé en partie ce qu'elle voulait.*
Voici son témoignage :
Ezhelkiel, la mine grave, que peu de gens lui connaissait, ses longs cheveux noirs détachés, ondulant derrière elle, s'avança à la barre, en ayant adressé un sourire amical à Miranda. On voyait encore des égratignures sur son visage et ses mains.
« Votre honneur... Qu'ajouter de plus à ce que vient de dire mon amie Miranda ? Nous n'avons rien venu venir. Lorsque j'ai aperçu le visage de notre agresseur, à vrai dire, j'ai été choquée. C'est une personne que nous avons déjà rencontré. Il était habitant d'Eauze, il y a quelques mois. J'étais alors tribun, et je faisais des pieds et des mains pour aider les gens. Je me souviens avoir eu une discussion animée avec ce Raider, à propos de départs en masse de la ville... mais ce n'est pas le propos aujourd'hui. Cependant, à l'époque déjà, il m'avait semblé quelqu'un de... peu recommandable. J'étais à cent lieux de m'imaginer que je le croiserai un jour sur les routes, et qu'ils nous agresserai. Il m'a subtilisé une centaine d'écus, et 5 ou 6 miches de pain, je ne me souviens plus du contenu exact de ma besace. En tout cas, je n'avais rien d'autre sur moi. Mais ce n'est pas pour cela que nous avons souhaité porter plainte, Miranda et moi. Nous souhaitons que cet individu soit arrêté et condamné pour avoir agressé. Je suis sûre qu'il n'en ai pas à son premier forfait, et que nous ne serons pas ses dernières victimes. Mais le temps qu'il passera en prison, au moins, cela aura peut-être contribué à sauver une ou des vies.
J'ai confiance en votre jugement vote honneur. Je vous remercie de nous avoir écouté dans cette affaire. »
La jeune fille retourna s'assoire auprès de Miranda, qui tremblait légèrement et lui prenant la main. Tous ces évènements n'étaient pas pour alléger son malheur...
Le prévenu a été relaxé.
*En pénétrant le lieu, Maharet embrasse la pièce du regard, sourit à madame le procureur, pose les dossiers devant elle. Sa main plonge dans sa chevelure indisciplinée. Elle ouvre un dossier, lit l’accusation, le nom du prévenu*
Messer Raider89, veuillez vous lever.
Après lecture de votre procès, après avoir étudié par deux fois la carte du royaume, il nous a fallu nous rendre à l’évidence, les cartographes ont mal dessinés les frontières.
*Elle prend une profonde inspiration.*
Etant donné que vos actes furent perpétrés sur le Sol de nos voisins Toulousains, nous ne pouvons juger votre cas en Rouergue.
Par conséquent, nous Maharet, juge du Rouergue, en ce IIème jour du VIIème mois de l’an de Grâce MCDLVI déclarons la relaxe en notre sol mais transmettons le dossier au Comté de Toulouse !
*Le regard sévère*
Je ne doute pas que nos voisins vous puniront pour vos méfaits.
*Puis se tourne vers le greffe*
Dès que vous aurez tout retranscrit, veuillez avant d’apporter le dossier aux archives, en transmettre une copie à Donà Crysania afin que le procureur de Toulouse puisse traiter l’affaire.
Le prévenu a été relaxé.