En ce vingt-deuxième jour du mois d'octobre de l'an de grâce 1457, nous, Alcandre, Procureur du Comté du Rouergue, déposons une affaire opposant messire Siorac du Languedoc et le Comté du Rouergue, sous le chef d'accusation de trouble à l'ordre public.

Votre honneur,

Malgré la déclaration de notre capitaine, dame Thibali, en date du 30 septembre 1457, l'accusé est arrivé en terres Rouerguate le 19 octobre 1457 et s'y trouve toujours.

* Il s'adressa à l'accusé. *

Voici le rappel du texte concernant la fermeture de nos frontières:

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Compte tenue que nos frontières avec le Languedoc sont toujours fermées, vous vous retrouvez ici accusé de trouble a l'ordre public. Qu'avez-vous à dire pour votre défense?

* Le procureur laissa la parole à l'accusé. *

La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Votre honneur,

Comme l'accusé ne s'est point présenté, je recommande une amende de 20 écus, un jour de prison et l'obligation d'obtenir un laissez-passer dans les 24h suivant la tombée du verdict.

La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Nous, Aster, juge du Rouergue, représentant sa Grace le Coms Toni_Montana, en ce XXXIème jour du Xème mois de L'année 1457, allons rendre justice.

Dans l'affaire impliquant Messer Siorac contre le comté du Rouergue,
Le tribunal retiendra que l'accusé ne s'est point présenté devant nous pour assurer sa défense.
Considérant nos textes fondateurs, j'entends par là le très ancien coutumier du Rouergue, qui précise que tout accusé est considéré comme coupable tant qu'il n'a pas fait preuve de son innocence,

Déclarons l'accusé coupable de trouble à l'ordre public.
Le condamnons à une amende de 30 écus et un jour de prison.