*La procureur avait un autre dossier avec elle à présenté devant la cours. Se dirigeant dans une autre salle, elle attendit la venu du juge pour présenté l’affaire.*

Votre Honneur.

En ce onzième jour du septième mois de l’an de grâce MCDLVI, j’ouvre un procès à l’encontre de Messer Vauxal dons la demeure se trouve à VilleFranche-De-Rouergue, ici même au Rouergue, pour trouble à l’ordre publique.

Sur la route entre Mende et Espalion, le huitième jour du septième mois de cette même année, Messer Vauxal à volé Messer Merer qui passait sur nos terres.

*Crysania remit un parchemin au juge.*

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Est convoqué à la barre pour se défendre, Messer Vauxal. La procure, rappel que celui-ci peut appeler deux témoins pour témoigner en sa faveur.

Une convocation est envoyée de suite à la Victime, Messer Merer, pour venir nous raconter sa mésaventure.


*Crysania se rassit sur son siège pour laisser l’accusé se défendre.*

Un gamin entra dans la salle du tribunal savoyard une missive à la main. Lentement il s'approcha de l'estrade pour la tendre

à Monsieur le Juge...

Ce dernièr s'en saisi et la décacheta avec son coupe papier...Un léger rictus de dégout au visage, il se plongea dans la lecture de la missive s'efforçant de ne pas trop montrer son indisposition due à la forte odeur d'urine qui se dégageait du morceau de papier...

Sur ce courrier il pu lire:
Certains les arosent de parfum, pas moi... Oui je jure de dire toute la vérité et rien que la vérité...
Oui j'ai uriné sur la page du Codex dédié aux actes de brigandage, mais je vous jure c'était juste pour essayer d'y enlever les traces d'étron et d'encre...

Me trouvant sur les chemins, je n'avais pas d'autre moyen de trouver du papier... Promis !

D'ailleurs je suis bien étonné d'avoir été mis en procès n'ayant pas été arrêté... Vos méthodes sont qualifiables de Sorcellerie...L'inquisition devrait vous surveiller de plus prêt...

Oui j'ai bien racketté le Sieur Merer mais que voulez vous que je fasse avec un negatif de plus de 2000 ecus ? je cherche a voler de la nourriture pour survivre...
heureusement je me suis fait rackette a mon tour me retrouvant avec 0 ecus ouf... ca me soulage d'un poid ! longue vie aux brigands !!!

Cela dit, il ne faut pas exagérer, les biens que je lui ai dérobé ne se chiffrent certainement pas à cette valeur...Je suis d'ailleurs en mesure de vous le prouver...

Enfin bon faut pas rêver sieur le Juge, ni la victime ni le Duché ne verra la couleur d'un de mes écus...Vous pouvez dores et déjà classer l'affaire et me mettre en prison car ma décision est claire et définitive...

Aucun remboursement et la promesse que je vais continuer à attaquer toute personne croisant mon chemin tant que personne ne m'en aura pas physiquement empêché...

Voilà sur ce je vais cesser de m'étendre en politesses et paroles sincères car j'ai encore du boulot chez vous...

Arrêtez moi si vous le pouvez...***

*Vu que l’accuser n’était pas encore arrivé pour se défendre, la victime fut appeler à témoigner. Il raconta à la cours ce qui lui avait arrivé et comment son voleur lui avait échappé. Ensuite, un jeune garçon entra dans la salle et se dirigea vers le Juge et lui remit quelque chose. Le Juge lu à la cours ce que contenait la missive apporté par le jeune garçon.

Crysania déposa son coude gauche sur la table devant elle, porta deux doigts à ses yeux pour les pincer en hochant la tête. La lecture terminé, la rouquine se leva et prit la parole.*

Votre Honneur ! Mais voyons !

Où sommes nous ici ? Au Rouergue ou en Savoie ?

Soyons sérieux un instant. Ce torchon ne vaut ne vaut rien ! Et surtout point sa présence. Mais non, nos gardes ne sont point venu l’arrêter, ils sont venu lui remette une convocation. À ce que je sache, il n’a point été condamné pour qu’on l’enferme dans nos geôles.

Mais chose certaine, il se moque de nous, et nous avoue le tout. Pour un Rouergat, je trouve cette attitude déplorable ! Ce n’est point ce que nous souhaitons devenir, une terre où les brigands font la loi !

Votre Honneur, il a avoué ! Le témoignage de la victime le confirme aussi. Il n’y a rien d’autre à rajouter !

La Procure demande le Pilori pour cet individu d’une journée entière dans la cour du Château. ! Ensuite deux jours de jeune dans nos geôles et une semaine de travaux à l’église.

*Crysania reprit place sur son siège.*

La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

*Merer frêle mais très serein pour sa première venu dans un palais de justice, se présenta a la barre.*

Bonjour votre Honneur!

Veuillez m’excuser mais je suis un peu intimidé !
Alors voila ce qui s’est passé ! Je revenais de Le Puy en Velay afin d’escorter un jeune homme pour le conduire dans sa nouvelle terre d’accueille, Narbonne accompagné de son tribun. Apres une dure journée de marche, nous avons décider de nous arrêter pour dormir. Mais hélas pour moi, j’ai voulu assurer les avants de notre périple afin de protéger la belle et l’orphelin et j’ai donc décider d’aller dormir un peu plus loin près d’un rocher où je pensais être a l’abri.
Croyez vous donc, alors que je dormais profondément j’ai senti quelque chose s’introduire sous ma chemise qui m’a réveillé et alors que j’ouvrais les yeux j’ai vu ce malotru, qui m’emmène ici devant vous, me détroussé comme un …..comme un….. malotru ..pffff.
Tout mon contenu de tout ce que j’avais.
Cinquante écus, un fruit, deux miches de pains. Bref de quoi tenir jusqu’à Narbonne tranquille.
Heureusement que j’ai réussi a lui saisir le poignet ce qui m’a permis de le regarder droit dans les yeux un long moment, dû moins, suffisamment longtemps pour ne pas oublier son regard effrayer de me voir me réveiller. *sourire*
Mais il fut plus fort que moi, car encore dans les brouillards du sommeil, je n’ai pas réussi a le retenir plus longtemps et il est parti en courant, en criant son nom, pour me narguer je pense, et que je n’étais pas le premier et que je ne serais pas le dernier en ricanant comme un ….comme un …. malotru …pfffff.
J’ai bien essayé de le poursuivre mais dans la nuit, c’était peine perdue.
J’ai juste retrouve cinq écus, sans doute échapper de ma bourse qu’il tenais dans ses bras.
Malheureusement pour moi, je n’ai pas de preuve de mes provisions donc il est certain que je ne récupèrerais jamais mon bien mais s’il pouvait croupir en prison ce sera déjà une bonne consolation.
Je suis un paysan et je n’ai jamais volé mon prochain. Renseignez vous auprès d’un certain tavernier de la ville d’Espalion qui a bien voulu me nourrir pour quelques piécettes. Je l’ai remboursé dés le lendemain en vendant a un prix raisonnable le fruit de ma pèche. Au Puy j’ai vendu une stère de bois a la mairie a pas chère afin de ne pas faire grimpé les prix. Vous savez j’ai été quelques temps douanier et je connais un peu la justice. Même si je n’ai pas occuper ce poste très longtemps, je ne pouvais pas laisser mes champs pourrir, je me fais une certaine idée de ce qui est bien ou mal et mes convictions personnelles m’on conduit a porter plainte et a vous rendre ce témoignage.

*Merer salua d’un hochement de tête respectueux la cour puis s’en retourna a sa place *

*Kaly n’avait très peu apprécié d’avoir cette saleté entre les mains pour le lire. Le contenu en était tout aussi choquant. Il était près a rendre le verdict.*

Attendu que Messer Vauxal reconnaît les faits qui lui sont reprochés.
Attendu que Messer Vauxal n’a pas trouvé bon de se présenter à son procès malgré la convocation.
Attemdu que Messer Vauxal se moque du Rouergue et de ses lois.

Nous Kaly du Bayet, Coms du Rouergue, prenant place pour ce verdict vu l’implication du Juge, Crysania, en tant que procureur à l’ouverture de ce procès, en ce premier jour du huitième mois de l’an de grâce MCDLVI, reconnaissons l’accusé, Messer Vauxal Coupable de Trahison.

Nous le condamnons à une amande de 42 écus et à un bannissement de trois mois.

Greffier archiver se procès.

* Pepe se leva et sortit de la salle.*