*Le premier juillet, Crysania, n’avait pu mettre en procès messire Stweever par ce qu’il était introuvable dans le Comté. Quelques jours au paravent, grâce à la vaillance des maréchals, elle avait pu mettre le complice de cette histoire en procès. Aujourd’hui, c’était le tour à l’autre de subir la justice Rouergate. Crysania reprit rapidement le dossier et se dirigea à la cours de justice sans perdre un instant.*

Votre Honneur.

En ce treizième jours du septième mois de l’an de grâce MCDLVI, j’ouvre un procès contre Messire Stweever donc la demeure se trouve à VilleFranche-De-Rouergue, ici même au Rouergue, pour trouble à l’ordre publique.

Sur la route entre Mende et Espalion, le vingt-septième jour du sixième mois de cette même année, Messire Stweever avec son complice ont dépouillé Messire Gaudenzio.

*Crysania jeta un œil sur le dossier.*

Les deux hommes ont sans scrupule, volés à cet homme, 1200 écus, 28 morceaux de viande et 5 pains.

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Messire Stweever est prié de venir à la barre pour se défendre. La procure rappel que celui-ci peut appeler deux témoins pour témoigner en sa faveur.

Une convocation est envoyée de suite à la Victime, Messire Gaudenzio, pour venir nous raconter sa mésaventure.


*Crysania prit place pour la suite.*

Monsieur le juge, je me présente devant vous très rapidement car je prévois une retraite spirituel. Je tiens a vous présenter les faits réels. Il y quelques temps mon ami Romain62320 avait été dépouillé par Messire Gaudenzio. Ce dernier, lui avait promis de l'accompagner dans son voyage vers Espalion. Bien ignorant du mal qui l'attendait, mon ami romain62320 se dirigeât directement dans la gueule du loup à grand pas sans le savoir. Ce qui ne manqua pas. Au lieu de trouver alliance il se retrouva sans sous et sans pain le lendemain. Dépourvus de ses biens, il me demanda de l'aider a les récupérer et a donner un correction à ce voyou, qui ici se porte victime, d'un bien volé à autrui. Nous sommes donc partis à sa recherche et à son propre piège Messire Gaudenzio se vu pris. Voila pourquoi j'ai forcer Messire Gaudenzio a rendre le bien de mon amis. J'espere monsieur le juge, que vous comprendrais, vue la situation géographique, que Messire Gaudenzio n'etait pas a cet endroit pour compter les paquerettes. Il est vrai que il ne faut pas faire justice soit meme, mais monsieur le juge, n'est il pas vrai que les biens ne sont jamais restitué au victimes?

*Victime absente, accusé qui se défend comme son complice. Fallait s’y attendre quand même. Restant assise, elle prit la parole.*

Votre Honneur,

Je rappel à la cours que nous sommes ici pour juger Messer Stweever pour vole sur la personne de Messer Gaudenzio et non l’inverse.

*Elle fit une pause et se leva en regardant l’accusé.*

Que les victimes soient où non rembourser, la vengeance n’est point un acte convenable…

Vous imaginez si votre petite machination aurait atteint quelqu’un d’autre ?

Non la vengeance n’apporte habituellement rien de bon, la preuve, regarder ou vous êtes.
Votre ami n’a point signalé son voleur, pour pouvoir le voler. Et maintenant qui est l’accusé ?

Vous Messer ! Vous et votre ami !
Belle Vengeance n’est ce pas !

C’est vous deux qui aurez un cassier judiciaire au Rouergue. Il aurait été bien plus sage de porter plainte.

Votre Honneur,

La procure demande à la cours, une amande de 50 écus, un avertissement sévère et 5 jours de travaux à l’église. Peut-être que les sermons du curé leur feront réfléchir.

*La rouquine se rassit.*

La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
*Mohakof se mit à regarder l'accusé qui faisait les grands yeux...*

Attendu que le coupable a avoué son méfait
Attendu que les preuves apportées par la procure sont irréfutables,

Nous Mohakof, Juge du Comté du Rouergue en ce VIII ème jour du VIIIème mois de l’an de Grâce MCDLVI reconnaissons Messer Stweever coupable de Trouble à l'ordre public.
Nous le condamnons à 50 écus d’amende et à 5 jours de travaux à l'eglise.

Compennez messer que la vengeance ne vous apportera rien, appart des ennuis avec la justice.

*Le charmant juge fixa pendant un court moment l'accusé et la charmante Procureur avant de prononcer avec son fort accent auvergnat*

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