Lady Pommedapi se leva et déposa un dossier qu’elle ouvrit devant le juge.
C’était une affaire de trouble à l’ordre public.
Elle se leva et s’adressa au Juge.
Votre honneur, en ce cinquième jour du mois d’août de l’an de grâce MDCVI, j’ouvre un procès à l’encontre de Dame Araya domiciliée à Patay.
J’ai reçu un courrier de Messire Laudevin, qui a reçu une plainte de Dame Camilliane, voyageuse domiciliée à Tulle, qui a été rackettée par un groupe composé de plusieurs personnes.
Voici le témoignage de la plaignante :
Titre : Brigands

Expéditeur : Camilliane
Date d'envoi : 2008-08-27 17:06:21


Bonjour messire,
je viens de me faire racketter par une bande de 4 brigands qui sont actuelllement sur le noeud entre Aurillac et Rodez...
Je vais continuer ma route vers Millau pour reprendre des forces...
Je vous enverrai les screens plus tard, si j'ai le temps, sachez qu'ils m'ont volé 30 sacs de blé et divers biens que je destinais au marché de Castelnaudary...
Voici leur nom:

27-08-2008 04:28 : Vous avez été racketté par un groupe composé de Araya, de Galidea, de Mercenarius et de Vnt .

Cordialement
Camilliane
et la preuve de son agression :
http://img267.imageshack.us/img267/3053/preuves2db7.png
Je demande donc que l’accusée paye une amende et fasse un séjour en prison.

La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

*Nouveau Procureur du Comté, le Seigneur d’Auriac retrouve certains dossiers que sa prédécesseur n’avait pas clos… Cette fois-ci un brigandage…Il feuillette le dossier… Puis le referme vivement et avec grand bruit… Regard vers la place de l’accusé…Personne… Sourire qui naît sur ses lèvres, tel un loup qui s’aperçoit que la vie s’échappe de sa proie, sous ses crocs… Il finit par pointer du doigt la place vide sur le banc des accusés…*

Donà Escavin… Comme vous pouvez le constater malgré le fait que ce procès est ouvert depuis un mois, oui un long mois, l’accusée n’a pas daignée se déplacer jusqu’ici… Sachant où celle-ci possède sa résidence principale, je ne peux que me douter qu’elle y est retournée, espérant ainsi échapper au courroux de la justice locale… Heureusement qu’il ne savait pas que malgré tout nous parviendront toujours à la trouver et à faire appliquer notre justice où qu’elle se trouve… enfin…

Etant donné les circonstances, je ne peux que refaire la demande de ma prédécesseur… A savoir lui faire payer une amende correspondant à la totalité de ce qu’elle pourrait possédé sur elle, n’excédant pas bien évidement le forfait qu’elle a pu commettre de plus de 40 écus… Soit un maximum de 460 écus ! De plus je ne peux que vous encourager à l’envoyer moisir dans les geôles de son Comté d’origine, où j’espère les rats sont bien plus nombreux que les puces que ces satanés brigands possèdent, 3 jours parmi les immondices d’un cachot non nettoyée depuis des années ne lui ferais que le plus grand bien !

Qu’il en soit fait ainsi ! Le trouble n’a désormais plus lieu d’être sur nos terres !

La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

*Maharet qui avait le dossier sous les yeux regarda le Procureur reprendre la plaidoirie de lady pomme. Ses jades le suivait tel un félin guettant sa proie et attendit qu’il finisse pour s’exprimer à son tour.*

Merci Messer le procureur pour cette plaidoirie. Je ne peux que constater la place vide de notre chère accusée et de ses accolytes. Evidemment, elle préfère la douce humidité des geôles, que la chaleur d’un tribunal. Aussi, même si je ne comptais pas être clémente, mon verdict sera rendu et cette Donà Arya croupira dans une cellule chez quelques voisins dont les prisons sont aussi accueillantes et confortable que les notre.

*Esquisse un petit sourire en coin*

Il est quand même dommage qu’on ne puisse faire un feu de joie et l’y jeter dedans… enfin…

*Se reprenant*

Nous Maharet, juge du Rouergue en ce XXVème jour du IXème mois de l’an de Grâce MCDLVI reconnaissons l’accusée coupable des faits qui lui sont reprochés. Nous la condamnons à 3 jours de prisons dans les geôles de son choix et comme cette personne est actuellement insolvable, en signe de dédommagement, elle est bannie de nos terres.

La séance est levée.