Procès ayant opposé Leyoun
Leyoun était accusé de Sorcellerie.
Nom du procureur : Evêque Zippo
Nom du juge : Raphael_
Date du verdict : 17/09/1456
Lieu concerné par l'affaire : Illisible
Monsieur le juge, vous avez à juger une personne dont il est absolument certain qu'elle a commis des actes de sorcellerie. Est-elle une invocation ou un invocateur ? Nul ne sait. Ce qui est assuré, c'est qu'elle a perpétré ces crimes en compagnie de Atorios.
De tels actes sont véritablement effroyables. Cependant, monsieur le juge, n'oublions jamais que cette ignoble créature, transfigurée par un affreux rictus qui est celui du Malin, est une créature de Dieu. Pour lui donner une petite chance d'échapper à la damnation éternelle, je vous demande donc la brûler sur la place publique.
Obéissant aux consignes laxistes du pouvoir temporel, nous allons néanmoins écouter le prévenu nous dire qui, parmi les personnes accusées, est l'invocateur, et qui sont les invocations. Peut-être, monsieur le juge, serez-vous touché par le témoignage du sorcier et ne le condamnerez-vous pas à la peine maximale. Je vous recommande, quant à moi, d'être clément envers l'âme du pêcheur, en étant sévère avec son corps.
L'évèque Zippo
[Procès accéléré, donc, absence de première plaidoirie de la défense]
Aprés avoir écouté et entendu l'acte d'accusation et la plaidoirie de la défense, Raphael se racla la gorge puis prit la parole.
Nous vous avons écouté Messire et vous nous semblez honnête concernant cette affaire.
Cependant, cette Cour doit prendre en compte le fait que si l’Inquisition a apporté votre dossier jusqu’à nous c’est qu’elle estime que vous fréquentez, ou que vous êtes, un sorcier.
La conviction de cette Cour est que vous avez surement côtoyé des personnes peu fréquentables, mais cela ne veut pas dire pour autant que vous en êtes une.
Nous faisons tous des erreurs et cette Cour en est bien consciente….
Messire Leyoun, Nous, Raphael, Juge du comté de Toulouse, vous condamnons à 2 jours de prison afin que vous puissiez avoir le temps de réfléchir sur ce qui a poussé l’Inquisition à s’intéresser à vous.
Nous ajoutons pour finir, que notre clémence n’est pas éternelle et que si nous vous revoyons devant nous à l’avenir, sous le même chef d’inculpation, nous nous montrerons plus que dur à votre endroit.
En Toulouse, le 17 septembre 1456
Le prévenu a été condamné à 2 jours de prison ferme