Procès ayant opposé Loyseau
Loyseau était accusé de Sorcellerie.
Nom du procureur : Evêque Zippo
Nom du juge : Raphael_
Date du verdict : 18/09/1456
Lieu concerné par l'affaire : Illisible
Monsieur le juge, vous avez à juger une personne dont il est absolument certain qu'elle a commis des actes de sorcellerie. Est-elle une invocation ou un invocateur ? Nul ne sait. Ce qui est assuré, c'est qu'elle a perpétré ces crimes en compagnie de Giantjack.
De tels actes sont véritablement effroyables. Cependant, monsieur le juge, n'oublions jamais que cette ignoble créature, transfigurée par un affreux rictus qui est celui du Malin, est une créature de Dieu. Pour lui donner une petite chance d'échapper à la damnation éternelle, je vous demande donc la brûler sur la place publique.
Obéissant aux consignes laxistes du pouvoir temporel, nous allons néanmoins écouter le prévenu nous dire qui, parmi les personnes accusées, est l'invocateur, et qui sont les invocations. Peut-être, monsieur le juge, serez-vous touché par le témoignage du sorcier et ne le condamnerez-vous pas à la peine maximale. Je vous recommande, quant à moi, d'être clément envers l'âme du pêcheur, en étant sévère avec son corps.
L'évèque Zippo
[Procès accéléré donc absence de première plaidoirie de la défense]
Une fois de plus, depuis sa prise de fonction en tant que Juge, Raphael écoutait l’Evêque Zippo haranguer la Cour contre un accusé de sorcellerie.
Lorsque l’accusée eut finis elle aussi de donner sa version de l’histoire, le Juge prit la parole :
Nous avons bien écouté vos plaidoiries. Avant de rendre notre verdict nous souhaitons vous dire quelque chose.
Dame Loyseau, vous n’êtes pas sans savoir que notre Comté a des règles, notamment en matière de sorcellerie.
Quelque soit la raison qui vous a poussé à prendre possession du corps de votre ami durant quelques temps, ceci est hautement illégal et est durement puni.
Vous dites que vous ne comprenez pas la raison de ce procès et je dois vous avouer que je reste sans voix fasse à cette remarque.
Pas de raison pour ce procès ? Vous pensez surement que posséder le corps d’une personne est une action autorisée ici.
Je puis vous assurer que ce n’est nullement le cas, ici, au sein de cette Cour.
Ainsi, Nous, Raphael, Juge du Comté de Toulouse, vous condamnons à une peine de 3 jours d’emprisonnement.
Si nous devions vous revoir sous le même chef d’inculpation, soyez assurée que cette Cour sera beaucoup plus dure avec vous.
Vous pouvez faire appel de notre décision auprès de la Cour d'Appel.
Fait en Toulouse, le jeudi 18 Septembre 1456
Le prévenu a été condamné à 3 jours de prison ferme