Tresignies ! Je suis sûre et certaine que vous n'avez pu oublier l'homme qui allait tranquillement sur les chemins entre Castelnaudary et Carcassonne. Le nom de votre victime était Lebreton49, vous l�avez lachement dépouillé, humilié, frappé et laissé pour mort, face contre terre pour s�en prendre à ses maigres biens.
Inutile de nier ou de feindre l'amnésie, en voici la preuve :
[color=#00561b][url=http://www.casimages.com/img.php?i=09032008372442040.jpg]http://www.casimages.com/img.php?i=09032008372442040.jpg[/url][/color]
La Justice est toujours la pour se rappeler aux bons souvenirs de ceux qui l�enfreigne. C'est pourquoi, ce 21 mars 1457 vous voilà enfin devant la Cour de Justice de Tolosa afin que vous puissiez payer votre dette.
Brigandage, voie de fait, vous font tomber sous le coup de l�article 121-5 de notre bon coutumier qui défend le faible contre le perfide, la douce colombe contre l�âme pervertie que tu es :
« Art. 121-5 � Du vol
Le vol se définit comme tout agissement visant à obtenir la propriété de marchandises en s�en emparant contre le gré d�une personne par la force ou par la ruse.
Le vol est punissable d�un jour de prison et de mille (1 000) écus d�amende, ainsi que de la restitution de l�ensemble des biens volés. »
Accusé, nous allons pouvoir enfin soulager votre conscience, car la justice est en marche et rien ne pourra l'arrêter. Grace à nous, vous avez maintenant le droit et surtout le devoir de vous expliquer de vos agissements devant la Cour de Justice, sachez également que vous pouvez faire appel à un avocat pour assurer votre défense.

*Entré entouré de deux gardes, Tresignies écouta stoïquement l'acte d'accusation, puis, se leva quand vint son tour, bombant le torse, prêt à se lancer dans une de ses longues tirades. Il faut avouer que devoir se donner en spectacle devant deux femmes donnait encore plus d'intérêt à la situation.*

Madame le Procureur,

Vous avez raison ! On ne peut oublier une telle chose, et lui non plus, il n'est pas prêt de l'oublier, le lascar, avec tout c'qu'il a pris ! Héhé ... Ah, mais je vous vois venir, avec votre air bien pensant : vous vous dites "encore un brigandage comme les autres", mais non ! C'est bien plus que cela ! C'est LE coup parfait ! Une affaire à inscrire dans les annales !

*Emporté par son récit, Tresignies s'agitait à grands gestes, l'air fier.*

Oui, car vous présentez notre victime comme un faiblard sans défense... mais c'est tout le contraire ! Ce type là, en plus d'être un bourgeois, c'est un colosse armé d'une épée et d'un bouclier ! Un véritable monstre de puissance, une bête inhumaine, un homme capable d'engloutir une vache toute entière, et ça juste pour le p'tit déjeuner... d'ailleurs, si vous élevez des bestiaux, et que l'un d'entre eux vient à vous manquer durant la nuit, j'vous conseillerai de vérifier d'abord si cet énergumène est dans les parages avant de partir à la chasse au loup.

Mais vous voyez, le Cram', et moi, on n'est pas du genre à se laisser impressionner ! Bien au contraire, on aime le défi ! Car, sachez que nous sommes des Écorcheurs, et les Écorcheurs ne se laissent pas si facilement effrayer ! Ah? Vous ne connaissez pas notre groupe? Ne vous inquiétez pas, bientôt nous serons célèbres, et nos exploits seront contés dans tout le Royaume et ses alentours !

Enfin... revenons à nos moutons ! Où en étais-je? Ah, oui... Alors, on a usé d'un magnifique subterfuge pour régler son compte à cette brute. Mais, quand je dis subterfuge, c'est une ruse d'une ingéniosité inégalée ! J'vous explique : pendant que je suis allé à la rencontre du colosse, l'air de rien, tel un brave péquenaud qui n'a rien d'autre à faire que de se promener sur les routes, pour discuter de la pluie et du beau temps, le Cram' est arrivé par derrière et VLAN ! Un coup de bâton derrière le crâne ! Je ne sais pas si c'est la puissance du coup, ou la solidité du crâne, à moins que ce soit les deux, mais le bâton s'est littéralement cassé en deux !

Et l'autre, qui aurait dû être assommé par une telle attaque, tentait déjà de se relever et portait la main à la garde de son épée. J'vous jure ! Ce n'était pas un homme, mais un vrai monstre auquel nous avions à faire ! Finalement, tout est de sa faute, il n'avait qu'à se laisser détrousser, comme n'importe qui l'aurait fait ! Mais non, celui-là a voulu jouer au héros... forcément, les choses ont évolué d'une manière fort regrettable pour lui, et nous avons dû le frapper de toutes nos forces, comme ceci, avant qu'il ne se mette à nous trancher la tête.

*Il donna des coups de pieds à un ennemi imaginaire pour illustrer ses actes*

Vous voyez, il ne s'agit pas là de barbarie, mais de défense tout à fait légitime de notre part... il aurait dû coopérer... Vous voyez le résultat : un visage recouvert de bleus et de coupures, et je ne vous parle pas du reste ! M'enfin, si on y regarde de plus près, il n'était pas très beau avant cette histoire, cela ne risque pas de trop le changer...

*Il sourit, et fit une pause*

Comme vous le voyez madame le Juge, il s'agit là d'une affaire rondement menée, avec art et grande classe. Non, nous ne sommes pas des petits brigands qui opèrent sans aucun respect pour l'étiquette : nous opérons avec classe et finesse.

Notre seule erreur, je le concède, c'est de ne pas avoir encore frappé assez fort. Mais que voulez-vous, alors que la plupart des péquenauds auraient depuis longtemps été sonnés par nos coups, ce.... colosse résistait encore. Je le sais, si nous avions été plus performants sur ce point là, nous aurions pu vous éviter tout désagrément : le pigeon... heu la victime ne se serait pas plainte, et vous n'auriez pas été obligés de nous mettre en procès pour le consoler -en parlant de cela, je ne pense pas que ce soit la meilleure des solutions, vous devriez revoir vos lois, une ou deux femmes de petite vertu offertes gracieusement par le Comté devraient facilement faire oublier leurs malheurs à ces bourgeois-.

Mais sur ce point, je plaide non coupable ! Ce n'est pas moi le responsable ! J'avais dit au Cram' de prendre un pavé plutôt qu'un bout de bois pour l'assommer... la pierre c'est tout de même plus solide que le bois, et plus efficace ! Mais non, celui-ci s'est contenté de m'assurer que le bois suffirait, et moi, comme un imbécile, je me suis laissé avoir... mais, je vous jure madame le Juge, j'ai retenu la leçon, ne jamais faire les choses à moitié ! D'ailleurs, je pense que mon ami aussi, l'a comprise... vous auriez vu sa tête quand il a cassé son bâton en deux !

Aussi, madame le Juge, madame le Procureur, je vous adresse mes plus plates excuses pour avoir pris tant de votre temps... je me doute que les sièges du conseil comtal doivent être plus confortables, et mieux adaptés à vos divins fessiers que ces infâmes bouts de planches sur lesquelles nous sommes obligés de nous asseoir. Je vous promets que la prochaine fois, nous serons plus soigneux, tout sera clair, net et précis, afin qu'aucun pleurnichard ne vienne déranger vos siest... heu débats houleux auprès de votre Comte, pour deux malheureuses miches de pain, et cinq ou six pauvres écus...

*Il retourna à sa place, et demanda un verre d'eau, assoiffé mais satisfait pas sa longue tirade.*

Leyoun était très remonté avant de faire le réquisitoire...

Votre Honneur!

Je suis outré d'une telle plaidoirie de la part de ce brigands Tresignies. Il a volé, torturé et laisser comme un vulgaire morceaux de viande notre victime Lebreton. Cette victime est tout ce qu'il y a de plus respectable. Il est un Marchands Ambulants connu de notre comté. Il fait le bien pour son comté et parfois pour le notre. Et tout ce qu'il a droit en retour c'est d'être laissé roué de coups sur le chemin. Notre comté ne peut pas laisser faire de tel acte innioble.
Notre comté, avec ses lois, protège les victimes tel que Messer Lebreton.

Je demande les peines maximales contre l'accusé! C'est à dire, la mise en geôle pendant un (1) jour, mille (1000) écus et la restitution des biens de la victime.

Leyoun ressentait de plus en plus ce que la victime avait subit et continua la demande des peines...

Ce suspect Tresignies doit ressentir ce qu'il a fait subir à sa victime...nous nous devons de lui rendre la pareille.
Votre Honneur je vous demande qu'on lapide cet infâme suspect au beau milieu de la place publique du comté ! Ce jugement doit être exemplaire à tout ceux qui veulent le mal ! Ainsi l'image de la sécurité sera gardé en notre comté pour ses voyageurs!

Leyoun outré attendit le verdict avec impatience et haine.

*Tresignies fut surpris par le changement de Procureur, et par la haine que celui-ci montrait à son égard. La femme avait laissé place à un homme, pour sûr qu'il n'avait pas apprécié la remarque sur son fessier. Pensait-il que le Corse préférait les hommes? Ce serait un point de plus à clarifier dans sa plaidoirie...*

Voyons, m'sieur le Procureur.... faut pas s'énerver comme ça ! Je crois qu'il y a un gros malentendu entre nous. J'veux pas que vous croyiez que j'aime les hommes ! Non, non ! La remarque sur le divin fessier ne vous était pas destiné, mais à votre prédécesseur, dame Alienor. Allez, calmez-vous, vous avez encore l'air plus ridicule qu'à votre habitude, et pourtant, vous touchez déjà le fond en temps normal.

*Il essuya quelques postillons que cet enragé de Procureur avait laissé sur ses haillons, puis reprit.*

Laissez moi revenir sur vos propos. Pas que j'vous traite de menteur, hein, mais z'êtiez pas là pour voir la scène, alors autant que j'replace les choses bien dans leur contexte. Je n'ai pas torturé c't'imbécile de voyageur, je l'ai simplement frappé, et c'était de la légitime défonce... heu... défense, puisque, comme je vous l'ai déjà dit, cet abruti ne s'est pas laissé faire ! Finalement, tout est de sa faute... quelle idée de vouloir se battre seul contre deux grands combattants comme le Cram' et moi ! Il n'y avait là pas de violence gratuite, simplement l'utilisation d'un moyen adéquat pour arriver à nos fins, même si, je le répète à nouveau, une grosse pierre aurait été plus efficace et nous aurait évité de nous retrouver devant ce tribunal, à abuser de votre si précieux temps et à user, et là je ne m'adresse qu'à madame le Juge, votre magnifique fessier sur ces fauteuils de mauvaise qualité.

Quant à votre histoire de morceau de viande, m'sire l'enragé, j'vous arrête tout de suite ! On voit que vous êtes riche et noble ! Moi, un morceau de viande, j'le traite mieux que ce piètre marchand ambulant ! J'sais quand même ce que valent les bonnes choses ! Un morceau d'viande, je le cuis avec amour, j'le balance pas dans un fossé !

Revenons-en, à ce marchand ambulant de pacotille, et à la manière dont vous l'idéalisez. D'abord, nous ne savions pas qu'il était en mission... vous nous voyez, arriver avec nos gros sabots? "Salut, t'es en mission?" "Ouais ouais, j'transporte des marchandises pour mon Comté" "Ah, désolé alors, on comptait te brigander, mais puisque c'est une mission officielle...". Nous n'allons tout de même pas demander ce que font les gens sur cette route, et leur nom? Vous voulez peut-être qu'on prenne un verre de vin avec eux, non? A vrai dire, on s'en contrefout, du moment qu'ils allongent les écus ! Le métier est déjà assez difficile comme cela, alors arrêtez de vouloir l'encadrer par des règles stupides ! Vous allez mettre en péril la profession !

Bref, en plus de cela, c'te suppôt du maire de Saint Bertrand est un menteur ! Il n'était pas sur sa couchette lorsque nous l'avons attaqué, mais bien en train de marcher sur les routes. Sans doute l'orgueil qui veut qu'il mente ! J'dois avouer que se prendre une rouste comme celle là, c'est vexant ! Autre problème, je trouve bizarre qu'il m'ait entendu appelé mon compagnon -comment vous dites déjà?- Philippe le Bel, alors que son vrai nom c'est Philibert, et que je l'appelle toujours le Cram' !

Quant au butin, s'il avait eu autant, je l'aurais su ! Remarquez qu'il n'avance aucune preuve du montant de ce qu'on lui a dérobé... En plus d'être bête comme ses pieds, il était radin, le bougre ! 5 écus et 2 miches de pain chacun ! Vous pensez que cela nous récompense à notre juste valeur, après un si beau coup pour le détrousser? On devrait le mettre en procès pour escroquerie !

Quant à son histoire de deux affaires me concernant, je crie au mensonge ! Je souhaiterai d'ailleurs porter plainte pour diffamation contre ce triste escroc... Non seulement le fait que je sois éventuellement recherché ailleurs ne regarde en rien cette affaire, d'autant plus qu'il n'y a pas encore eu de procès à mon encontre, mais, en plus, vous auriez probablement reçu une demande de procès de la part du Conseil d'Armagnac et de Comminges, puisque je suis resté très longtemps sur votre territoire, et qu'il existe un traité de coopération judiciaire entre ce Comté et Toulouse.

*Il tendit un papier au Juge : http://hotel-dassezat.forumotion.com/sala-de-los-acordaments-salle-des-traites-f1/traites-entre-le-comte-d-armagnac-et-des-comminges-et-le-comte-de-toulouse-t620.htm *

En gros, s'il y avait eu la moindre accusation sérieuse à mon encontre chez vos voisins, vous en auriez été mis au courant ! J'en profite pour vous signaler que la Prévôté d'Armagnac est constituée d'escrocs en tous genres : ces imbéciles me doivent toujours trois jours de salaire non versés lorsque je travaillais en tant que Chef maréchal à Saint Bertrand de Comminges, et cela depuis longtemps !

*Puis, cherchant ce qu'il devait encore dire.*

Ah oui ! La peine... J'trouve monsieur le Procureur un peu trop sévère, avec son amende... c'est la mort du métier de brigand que vous voulez, en vous comportant comme cela avec nous? Je n'ai même pas de quoi payer le dixième de ce qui est demandé ! Et puis, j'ai des putains à payer !!! Je tiens aussi à lui rappeler ce passage des lois royales, que messire le Procureur haineux a dû oublier :

Le juge peut toujours prononcer une amende. Cependant avant de l'imposer, il doit être convaincu que la personne a la capacité de la payer. (HRP : Cf. charte du Juge)

N'ayant aucun écu sur moi, le compte de l'amende est vite fait.

Pour la peine de prison... heu....

*Il tenta de trouver la bonne attitude à adopter.*

J'vous jure, je regrette sincèrement la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui ! En plus, c'est la première fois que j'me fais prendre, mon premier procès, vous pouvez être indulgents ! Et puis, j'ai reconnu les faits, puisque j'ai déjà dit lors de ma première plaidoirie que je m'excusais de ne pas avoir tapé assez fort ! Mais pitié, pas la prison, j'ai une peur horrible de l'enfermement ! J'suis prêt à n'importe quoi pour l'éviter !!!

Tenez, j'vais écrire une missive au cureton... heu à l'abbesse de Foix pour lui demander à me confesser, qu'elle puisse m'absoudre des pêches que j'ai volées... heu... de mes péchés. J'suis prêt à travailler plusieurs jours gratuitement à l'église de Foix, si vous le voulez... j'appelle l'abbesse de Foix à la barre, elle pourra témoigner que j'ai pris contact avec elle pour débuter ma rédemption. Mais pitié, j'préfère encore aller chez les curés ou à la mine sans salaire que la prison !!!

*Puis, à voix basse, pour lui même, tout en s'asseyant* En plus, paraît qu'elle est charmante l'abbesse...

Dans la nuit du 19 au 20 mars 1457, je me suis fait rouer de coups alors que je dormais paisiblement sur une couche de fougère. J'ai tenté de me défendre contre mes agresseurs mais mon épée et mon bouclier était resté dans la charrette.

Ne pouvant résister contre Tresignies et Philippe_le_bel, j'ai du prendre un mauvais sur la tête. Je les ai entendu parler et se nommer. c'est pour cela que j'ai pu envoyer des missives et leurs descriptions. Ils ont fini par me fouiller et ils m'ont volé plus de 300 écus, 35 miches de pain et 3 fruits.

Par chance, ils n'ont pas vu la charrette pleine de marchandises car je suis MA.

Je peux vous dire, que ces deux larrons là ne sont pas à leur premier coup d'essai. Tresignies, ancien chef des maréchaux d'Armagnac et de Commingues est sous le coup d'un mandat d'arrêt dans le duché d'armagnac et de Commingues. Il a volé plusieurs fois et il pense être au dessus des lois. Il est inculpé dans deux affaires. Je vous invite à vous mettre en relation avec le procureur d'Armagnac et de Commingues pour plus d'informations.

Quant à Philippe_le_bel, il vient de Béziers. Je m'y suis rendu il y a peu, et je sais qu'il y est très mal considéré. Il cherche en permanence à mettre le feu aux poudres et il pourrait être poursuivi pour "trouble à l'ordre public" en Languedoc. Vous pourrez demander plus d'information à la bourgmestre de Béziers, Dame Latenebreusesalvina.

Vous avez devant vous messire, deux dangereux criminels qu'il faudrait faire taire à jamais tant leurs crimes sont crapuleux. Il est sur que ces deux personnages ne pourraient être pardonnés par Dieu, ni par la justice des hommes.

Je me tiens à votre disposition si vous le jugez utile,

Cordialement,
Lebreton MA de St Bertrand de Commingues

*Katou entra dans le tribunal et fit se lever l'assistance. Elle s'installa sur sa chaise et fit signe au greffier de prendre note du verdict.*

Accusé, levez-vous !

Nous, Katou de Bellcastell de Plantagenest, en vertu des pouvoirs à nous conférés de rendre justice endéans les terres du Comtat de Tolosa pour le compte du Comtat de Tolosa représenté par sa Grandeur Natale, allons rendre notre verdict.

La Cour

Vu l�Article 121-5, du vol, du Grand Livre des lois Toulousaines

Considérant que l'accusation de vol est fondée au regard du faisceau de témoignages confondant l'accusé,

Considérant que l�accusé n�a pas nié son forfait

Considérant que l�accusé n�a pas de casier judicaire

Reconnaît l�accusé, Tresignies, coupable des chefs d'accusation de vol qui pèsent contre lui,

Considérant l�article 233-2, la situation financière de l�accusé, une reddition de la sentence de l�amende en jour de prison.

En conséquence, la Cour condamne l�accusé Tresignies une mande de un (1) écu et de trois (3) jours de prison.

Qu'exécutée soit la sentence à moins qu'elle ne soit pourvue en appel dans les délais prévus par la loi !

La Cour a prononcé, ce vingt septième (27) jour du mois d�avril de l�an grâce 1457,

La Cour a clos le dossier en première instance.

L'audience est levée !

*Elle frappa de son marteau pour lever la séance et sortit*