Procès ayant opposé Azumy
Azumy était accusé de Sorcellerie.
Nom du procureur : Baronsengir
Nom du juge : Excelsior
Date du verdict : 09/07/1457
Lieu concerné par l'affaire : Albi
Monsieur le juge, vous avez à juger une personne dont il est absolument certain qu'elle a commis des actes de sorcellerie. Est-elle une invocation ou un invocateur ? Nul ne sait. Ce qui est assuré, c'est qu'elle a perpétré ces crimes en compagnie de Angedelapeur.
De tels actes sont véritablement effroyables. Cependant, monsieur le juge, n'oublions jamais que cette ignoble créature, transfigurée par un affreux rictus qui est celui du Malin, est une créature de Dieu. Pour lui donner une petite chance d'échapper à la damnation éternelle, je vous demande donc la brûler sur la place publique.
Obéissant aux consignes laxistes du pouvoir temporel, nous allons néanmoins écouter le prévenu nous dire qui, parmi les personnes accusées, est l'invocateur, et qui sont les invocations. Peut-être, monsieur le juge, serez-vous touché par le témoignage du sorcier et ne le condamnerez-vous pas à la peine maximale. Je vous recommande, quant à moi, d'être clément envers l'âme du pêcheur, en étant sévère avec son corps.
L'évèque Zippo
*Le Juge entra dans le prétoire et fit se lever l'audience.
Le Juge s'installa sur sa chaire, rajusta son mantel, s'éclaircit la voix et se tourna vers le greffier lui signifiant d' enregistrer le verdict.*
Monsenh l'Atornat, accusé, gens de l'auditoire,
Nous, Excelsior Ravanel de Puyvalvel, en vertu des pouvoirs à nous conférés de rendre justice endéans les terres du Comtat de Tolosa pour le compte du Comtat de Tolosa représenté par la Comtesse de Toulouse Katou, allons rendre notre verdict.
Attendu que l'évêque Zippo atteste sur l'honneur que la prévenue s'est livrée à des actes d'ubiquité en travestissant deux corps pour un seul esprit et autres rapports de décomposition toxiques à la société ;
Attendu que l'accusée reconnait lui même son crime ;
La Cour reconnaît Azumy coupable de sorcellerie ;
En conséquence,en ce 9ème jour du mois de juillet 1457, la Cour condamne Azumy à brûler vif sur le bûcher du castèl de Tolosa, comme le prévoit l'article 121-2 du Grand Livre des Loys ;
La sentence sera exécutée immédiatement.
La Cour a parlé ;
La Cour a clos le procès en première instance.
L'audience est levée !
Le prévenu a été condamné à l'éradication totale